Accident et conflit avec la fourrière

LaChenille94 Messages postés 2 Date d'inscription jeudi 24 septembre 2020 Statut Membre Dernière intervention 28 septembre 2020 - 24 sept. 2020 à 18:11
LaChenille94 Messages postés 2 Date d'inscription jeudi 24 septembre 2020 Statut Membre Dernière intervention 28 septembre 2020 - 28 sept. 2020 à 21:17
Bonjour,

Je ne sais pas si je poste au bon endroit, si ce n’est pas le cas veuillez m’excuser.

Je me permets de vous contacter car je ne sais pas vers qui me tourner pour m’aider à faire avancer les choses.

Je m’explique : le 17/09/2020, porte Gentilly, boulevard Jourdan à Paris un véhicule de la fourrière a violemment percuté mon véhicule après avoir grillé un feu rouge.
L’homme à bord du véhicule m’insulte copieusement alors que je ne suis en aucun cas en tord, puis il prend la fuite.

Je me rends donc à la fourrière la plus proche étant la Préfourrière Charlety au 8 rue Thomire, 75013 Paris.
De là j’explique la situation, ils retrouvent le véhicule en question car j’avais pu noter quelques numéros de la plaque d’immatriculation dans la foulée. On me dit que le patron va venir constater des dégâts. Accueil très agressif déjà peu encourageant.
J’aperçois le chauffeur du véhicule en question qui me lance un petit sourire narquois.

Le temps passe, plus d’une demie heure d’attente en sous-sol, je sors en dehors de la fourrière en attendant l’arrivée du patron et là je constate que mon véhicule garé devant a été vandalisé de l’autre côté que celui de l’accident à coups de pieds (ou autre) et rayé de plus belle par le chauffeur n’étant pas ravi de me voir m’être rendu demander des comptes et un constat auprès de la fourrière, je n’ai cependant pas la preuve que cela ait été commis par ce dernier...

Le patron arrive et n’est guère plus à l’écoute et compréhensif et refuse catégoriquement un constat, me dit de me débrouiller en m’indiquant que le chauffeur dont il est question fait de toute façon partie d’une société sous traitante à la fourrière et qu’il ne peut rien y faire et puis m’envoie balader en vociférant des insultes lui aussi ...

Ne voulant pas être plus agressé verbalement que je ne l’avais déjà été je décide tout simplement de me rendre au commissariat du 13eme arrondissement pour porter plainte.
A l’arrivée on me fait bien comprendre que les démarches sont très longues et on fini par me dire qu’on ne peut pas affirmer que le véhicule a grillé le feu rouge puis pris la fuite et que de plus pour le vandalisme effectué par la suite au sein même de la fourrière sur l’autre partie de mon véhicule il y a présomption d’innocence donc que ma plainte ne peut être déposée.
J’entreprends tout de même toutes les démarches nécessaires auprès de mon assurance et contact mon avocat. Pas plus avancé après ça.
Je demande un devis auprès de mon garagiste pour chiffrer le coût des réparations comme demandé au commissariat. De nombreux frais à ma charge y compris une franchise de 900€ avec l’assurance qui en plus me demande d’aller à la pêche aux informations concernant la société sous traitante et l’identité du chauffeur ... sans parler du préjudice sur mes revenus car ma voiture est mon outils de travail, je perd donc beaucoup de temps, d’argent en plus du traumatisme ...

Il me manque bien entendu pour pouvoir avancer dans mes démarches les fameuses coordonnées de cette société de sous traitance associée à la fourrière, car je n’ai évidemment pas été mis au fait de cette information, la Mairie de Paris refusant de me donner l’information par téléphone et m’invitant à exposer mon problème via le formulaire de contact de leur site web, sans réponse à ce jour... Je n’ai pas non plus eu le nom et prénom du chauffeur.

J’ai pu constater en me renseignant (notamment via les avis Google sur la Préfourriere Charlety) qu’il y avait énormément de gens ayant été victimes d’infractions, agressé verbalement ou bien qui ont eu leur véhicule dégradé/objets volés ou même failli être renversé par des véhicules de cette même fourrière, le service public n’est pas censé nous mettre en danger et encore moins laisser les employés continuer leurs abus et infractions en toute impunité...

Suite à cet événement je me retrouve coincé dans des démarches qui n’en finissent pas et n’aboutissent à rien et avec un goût amer d’injustice et d’impuissance face à la situation. Je me demande pourquoi rien n’est fait pour encadrer et sensibiliser le comportement des employés face à leurs infractions de la route et la mise en danger d’autrui, un comble pour la fourrière tout de même, sans parler de leur agressivité qui entache grandement la prise au sérieux du service public...

Avez-vous des conseils pour m’aider à avancer dans les démarches s’il vous plaît ?
Je vous remercie grandement par avance pour vos réponses.

Bien cordialement.

2 réponses

Pierrecastor Messages postés 41467 Date d'inscription mercredi 5 novembre 2003 Statut Modérateur Dernière intervention 30 mai 2024 4 524
24 sept. 2020 à 18:18
Salut,

le policier vous à raconté n'importe quoi, il n'a pas le droit de refuser de prendre votre plainte. Si on suis son argumentaire, aucune plainte ne serait possible pour que ce sois.

Vous retournez au commissariat et vous insister lourdement (mais poliment) jusqu’à ce que votre plainte soit prise. Pour le délit de fuite ET pour le vandalisme.

Le cas échéant, vous déposerez plainte directement au procureur.
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LaChenille94 Messages postés 2 Date d'inscription jeudi 24 septembre 2020 Statut Membre Dernière intervention 28 septembre 2020
28 sept. 2020 à 21:17
Bonjour,

Merci d’avoir pris le temps de me répondre.

La plainte a été prise pour le délit de fuite, mais ils n’ont cependant pas accepté d’indiquer que le chauffard avait grillé le feu rouge. Pour le vandalisme idem, mais présomption d’innocence... Je n’ai malheureusement rien d’autre que ma bonne foi pour prouver que c’est ce même homme qui a volontairement vandalisé l’autre côté de mon véhicule. En ce qui concerne le feu grillé et le délit de fuite, il y a des caméras à l’endroit où cela s’est produit mais le policier m’a indiqué qu’il fallait des mois et des mois pour y avoir accès et mon avocat m’a dit qu’ils ne s’embêteraient certainement pas à remonter les images pour « ça ».
Rien n’avance, je ne sais plus quoi faire avec tous ces frais et ce goût amer d’injustice.
Si vous avez des conseils pour m’aider à avancer dans les démarches ou bien me faire entendre pour obtenir de l’aide...
Si vous savez à qui je peux m’adresser pour obtenir peut-être plus d’information concernant la fourrière et les employés y travaillant ou bien sur la société prestataire avec qui ils travaillent...

Je vous remercie.

Bien cordialement.
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