Réticences des bailleurs potentiels malgré ressources financières
fanny jollivet
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A voir également:
- Réticences des bailleurs potentiels malgré ressources financières
- Cerfa 10397 ressources 2022 - Guide
- Plafonds de ressources logement social 2024 - Guide
- Formulaire déclaration de ressources caf 2023 pdf - Guide
- Notice d'information relative aux droits et obligations des locataires et des bailleurs - Guide
- Formulaire déclaration ressources 2022 - Forum CAF
3 réponses
Utilisateur anonyme
27 mai 2020 à 23:31
27 mai 2020 à 23:31
Bonjour,
Le problème c'est que votre dossier est bon à l'instant T mais pas du tout sur la durée.
Vous comptez sur le chômage pour payer le loyer dans quelques mois ... et ceci fait peur à tout bailleur.
Attendez donc d'être dans une situation stable avec des revenus suffisants pour chercher à louer.
Le problème c'est que votre dossier est bon à l'instant T mais pas du tout sur la durée.
Vous comptez sur le chômage pour payer le loyer dans quelques mois ... et ceci fait peur à tout bailleur.
Attendez donc d'être dans une situation stable avec des revenus suffisants pour chercher à louer.
relou
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28 mai 2020 à 10:27
28 mai 2020 à 10:27
bonjour
votre dossier n'est pas rassurant pour un bailleur .
2 ans de chomage ,une entreprise à monter ( donc un avenir incertain) l'on peut comprendre les reticences .surtout si l'on est dans un secteur ou les locataires ne manquent pas .
votre dossier n'est pas rassurant pour un bailleur .
2 ans de chomage ,une entreprise à monter ( donc un avenir incertain) l'on peut comprendre les reticences .surtout si l'on est dans un secteur ou les locataires ne manquent pas .
dna.factory
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Modifié le 28 mai 2020 à 10:36
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il y en a un qui ne bouge pas (le mien), et un qui diminue (celui de mon mari)
Vous vous éloignez à 100km de votre résidence actuelle, et donc potentiellement de votre travail. Si une heure de route n'est pas forcément beaucoup dans certaine région, c'est que cette heure de route correspond à 30 km. Pas à 100.
Donc tous les bailleurs sont parfaitement conscient que dans 6 mois vous allez craquer et quitter votre travail actuel (surtout si vous avez peu de trajet aujourd'hui), et qu'en plus ce sera une démission/abandon de poste et donc pas de chomage.
Peut-être trouverez vous un autre emploi aussi bien payé dans votre nouvelle région. Mais les lois sur les locations sont tellement asymétriques qu'un bailleur ne peut pas se contenter d'un peut-être.
Quand à celui de votre mari. Il ne diminue pas. Il passe à 0 !
Une entreprise est rarement bénéficiaire pendant la première année, elle a même tendance à perdre de l'argent. C'est pour ça que quand le locataire est indépendant, le bailleur demande des bilans jusqu'à 3 ans.
La solution pour moi est la suivante :
Vous (formule de politesse, je veux dire toi spécifiquement) cherchez un emploi CDI à proximité du lieu que vous visez, et pendant 6 mois vous faites les 200 km tous les jours (ne venez pas dire que ce sera un problème, vous prétendez que vous alliez le faire dans l'autre sens, par contre, vous remarquerez que les employeurs aussi seront réticent à recruter quelqu'un qui doit faire 200 km par jour, car eux aussi savent qu'il va craquer, et il faudra donc expliquer votre plan d'avenir).
Une fois que vous avez passé la période d'essai de ce CDI, vous cherchez un logement sur place sur la base de vos revenus seuls ! Vous devriez avoir plus de facilité à faire prendre en compte les aides que touchera votre mari, mais il faut malgré tout vous utiliser uniquement votre CDI comme base de recherche.
Une fois que votre mari aura deux bilans (de "préférence" positifs), vous pourrez envisager de chercher un logement plus 'agréables' en utilisant votre CDI et les bilans de votre mari.
Cette histoire de bilan est aussi la raison pour laquelle c'est vous(politesse) et non votre mari qui doit bouger le premier (alors que le contraire aurait plus de sens), votre mari ne pourra pas pas prendre de location 'à son nom' avant au moins deux ans.
Vous vous éloignez à 100km de votre résidence actuelle, et donc potentiellement de votre travail. Si une heure de route n'est pas forcément beaucoup dans certaine région, c'est que cette heure de route correspond à 30 km. Pas à 100.
Donc tous les bailleurs sont parfaitement conscient que dans 6 mois vous allez craquer et quitter votre travail actuel (surtout si vous avez peu de trajet aujourd'hui), et qu'en plus ce sera une démission/abandon de poste et donc pas de chomage.
Peut-être trouverez vous un autre emploi aussi bien payé dans votre nouvelle région. Mais les lois sur les locations sont tellement asymétriques qu'un bailleur ne peut pas se contenter d'un peut-être.
Quand à celui de votre mari. Il ne diminue pas. Il passe à 0 !
Une entreprise est rarement bénéficiaire pendant la première année, elle a même tendance à perdre de l'argent. C'est pour ça que quand le locataire est indépendant, le bailleur demande des bilans jusqu'à 3 ans.
La solution pour moi est la suivante :
Vous (formule de politesse, je veux dire toi spécifiquement) cherchez un emploi CDI à proximité du lieu que vous visez, et pendant 6 mois vous faites les 200 km tous les jours (ne venez pas dire que ce sera un problème, vous prétendez que vous alliez le faire dans l'autre sens, par contre, vous remarquerez que les employeurs aussi seront réticent à recruter quelqu'un qui doit faire 200 km par jour, car eux aussi savent qu'il va craquer, et il faudra donc expliquer votre plan d'avenir).
Une fois que vous avez passé la période d'essai de ce CDI, vous cherchez un logement sur place sur la base de vos revenus seuls ! Vous devriez avoir plus de facilité à faire prendre en compte les aides que touchera votre mari, mais il faut malgré tout vous utiliser uniquement votre CDI comme base de recherche.
Une fois que votre mari aura deux bilans (de "préférence" positifs), vous pourrez envisager de chercher un logement plus 'agréables' en utilisant votre CDI et les bilans de votre mari.
Cette histoire de bilan est aussi la raison pour laquelle c'est vous(politesse) et non votre mari qui doit bouger le premier (alors que le contraire aurait plus de sens), votre mari ne pourra pas pas prendre de location 'à son nom' avant au moins deux ans.
fanny jollivet
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28 mai 2020 à 12:17
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Bonjour et merci de votre réponse,
Je vois mieux ce qui coince du point de vue d’un bailleur et les craintes que cela engendre.
Je suis fonctionnaire, et attachée à mon emploi. Je ne vais pas quitter mon poste ni aujourd’hui ni dans le futur. Je ne prends pas les aller-retours à la légère, mais je sais qu’ils sont temporaires. Dans 6 mois j’aurais à peine repris le travail. 4 jours par semaine et hors vacances scolaires. Je peux me loger indépendamment à Marseille (où je travaille donc) deux soirs par semaine. Je ne ferai donc le trajet ni tous les jours, ni toute l’année, mais 2 fois par semaine, 6 semaines tous les deux mois, pendant 8 mois. La relocalisation de mon conjoint me permettra, comme je le disais, de muter moi-même. Ce n’est pas tout confort, mais c’est un sacrifice mesuré.
Ce que vous suggérez n’est pas une solution envisageable dans notre situation, mais ça me permet de voir ce que je peux en toute bonne foi avancer comme arguments pour apaiser les craintes éventuelles d’un bailleur. Il ne nous reste plus qu’à persévérer jusqu’à trouver une personne qui nous fasse confiance, il y en aura bien une.
Je vois mieux ce qui coince du point de vue d’un bailleur et les craintes que cela engendre.
Je suis fonctionnaire, et attachée à mon emploi. Je ne vais pas quitter mon poste ni aujourd’hui ni dans le futur. Je ne prends pas les aller-retours à la légère, mais je sais qu’ils sont temporaires. Dans 6 mois j’aurais à peine repris le travail. 4 jours par semaine et hors vacances scolaires. Je peux me loger indépendamment à Marseille (où je travaille donc) deux soirs par semaine. Je ne ferai donc le trajet ni tous les jours, ni toute l’année, mais 2 fois par semaine, 6 semaines tous les deux mois, pendant 8 mois. La relocalisation de mon conjoint me permettra, comme je le disais, de muter moi-même. Ce n’est pas tout confort, mais c’est un sacrifice mesuré.
Ce que vous suggérez n’est pas une solution envisageable dans notre situation, mais ça me permet de voir ce que je peux en toute bonne foi avancer comme arguments pour apaiser les craintes éventuelles d’un bailleur. Il ne nous reste plus qu’à persévérer jusqu’à trouver une personne qui nous fasse confiance, il y en aura bien une.
dna.factory
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fanny jollivet
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28 mai 2020 à 17:43
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Dans ce cas, la version réduite de mon message, c'est vous cherchez un logement sur place basé sur vos(politesse) revenus à vous seule.
Vous semblez être prêt à accepter un peu de sacrifice de confort, dans ce cas, cherchez plus petit. Studio/2 pièces, appartement au lieu de maison, etc.
Vous changerez dans 3 ans quand les revenus de votre conjoint pourront être pris en compte.
Vous semblez être prêt à accepter un peu de sacrifice de confort, dans ce cas, cherchez plus petit. Studio/2 pièces, appartement au lieu de maison, etc.
Vous changerez dans 3 ans quand les revenus de votre conjoint pourront être pris en compte.
28 mai 2020 à 01:14
Je comprends l'idée... en surface. Ce n'est pas de la mauvaise volonté de ma part ! Nous ne comptons pas sur le chômage pour payer le loyer : nous avons deux revenus, il y en a un qui ne bouge pas (le mien), et un qui diminue (celui de mon mari). Quand je dis que nos revenus sont de 4 fois le montant du loyer, je parle de nos revenus salaire + indemnités de chômage, pas de nos revenus à l'instant T.
Dans quelques mois la situation ne sera pas différente : mon mari monte une entreprise, il doit être sur place. Il sera toujours rémunéré par des indemnités de chômage, au moins pendant la première année, il ne va pas se salarier d'office. Il faut bien habiter quelque part.
Je comprends que des indemnités de chômage ne soit pas aussi désirables qu'un CDI, mais on ne va pas prétendre que la France entière est en CDI non plus. Deux ans d'indemnités ou deux ans de CDD quelle différence ? Si nous étions tous les deux en situation précaire ce serait une chose, mais ce n'est pas le cas.
Modifié le 28 mai 2020 à 03:20
post initial : "Mon mari bénéficie tout de même de deux ans d'indemnités"
post 2 : "Il sera toujours rémunéré par des indemnités de chômage, au moins pendant la première année"
ça passe du simple au double... ! Et des indemnités chômage ne sont pas prises en compte dans les revenus... donc un éventuel bailleur ne prendra en compte que de vos revenus (à vous seule), d'autant plus que les futurs revenus de votre mari ne sont pas sûrs... puisqu'il "installe son entreprise".
Un bailleur, malgré l'accord de son assurance GLI, peut rester frileux et vouloir s'éviter d'éventuels ennuis d'impayés de loyer (d'autant qu'ayant une GLI il n'est pas en droit de vous demander un DG (dépôt de garantie), mais il reste toujours maître du choix de son locataire.
Cherchez déjà un bailleur qui n'a pas de GLI... OU proposez, si vous le pouvez, le paiement d'un an de loyer d'avance (dans ce cas, le bailleur ne peut pas demander de DG).
Bonne chance.
cdt.
28 mai 2020 à 11:59
Mon mari peut percevoir des indemnités pendant deux ans, c’est la durée de ses droits. Maintenant il peut aussi se salarier avant d’arriver en fin de droits si son chiffre d´affaires le lui permet ! Je ne suis pas en train d’édulcorer la réalité.
Par contre je suis surprise de ce que vous avancez quand vous dites que les indemnités ne sont pas prises en compte dans les revenus. Auriez vous un texte de référence, car je n’en trouve pas ? Les indemnités de chômage sont imposables. Elles figurent sur la déclaration de revenus. Ce sont des revenus garantis, ils ne sont pas par essence différents de n’importe quel salaire en intérim ou CDD.
Quand à payer un an de loyer d’avance, je ne suis pas sure que ce soit légal. En tout cas si je disposais de cette somme en épargne, je chercherai à acquérir et non à louer.
28 mai 2020 à 12:09
Ca devient légal si il ne s'agit pas de payer le loyer en avance, mais d'immobiliser la somme auprès d'une banque, ça s'appelle la caution bancaire, et c'est une méthode peu connue (entre autre parce que comme vous l'avez remarqué quand on a ce genre de somme, on préfère généralement acheter).
28 mai 2020 à 12:33
Non, je n'ai pas de texte à vous donner, étant donné déjà que chaque GLI a ses propres critères de sélection des dossiers et ensuite, parce que les bailleurs sont libres de choisir leurs locataires, et que, si un dossier ne leur inspire pas confiance au sujet des revenus ils le refuseront, et ce, vous en avez fait malheureusement l'expérience, même si leur GLI leur donne leur feu vert : la décision finale revient de droit aux bailleurs.
Quant aux loyers pour 1 an payés en avance, voir : https://www.gererseul.com/payer-1-an-de-loyer-davance/
cdt.