Agression au cours d'une sortie scolaire

Bonjour !
Je souhaitais vous adresser ici ces quelques faits concernant mon agression scolaire déroulée le 12 avril 2018. À ce jour toujours dépourvue de toute justice, je voulais recueillir vos opinions, notamment quant à cette procédure traînante et psychologiquement traumatisante.

Durant cette journée, encadrée par quatre professeurs, deux classes de trente élèves de première se sont rendues en excursion dans le but de parcourir des musées culturels, mais aussi de découvrir une ville du nord de la France au cours d'un quartier libre.
Durant celui-ci, aucun professeur ne surveillait les groupes d'élèves majoritairement composés de mineurs. Le périmètre de ce quartier libre était constitué de la ville entière. Aucun numéro de téléphone ni aucune information quant à la localisation des professeurs ne nous étaient transmises.
Une organisation laborieuse face à laquelle j'ai été victime.

À mes dépends, j'ai croisé le chemin d'un groupe de jeunes adultes jusqu'alors inconnus, dans lequel une jeune femme m'a d'abord menacé, puis injurié, et enfin frappé sur la voie publique. C'est la chance d'avoir aperçu le groupe de professeurs se restaurant au sein d'une auberge quelques minutes plus tôt qui m'a permis de prendre fuite et de sortir rescapée des griffes de cette personne qui voulait explicitement m'assassiner.

Face à ces événements, les professeurs se sont chargés d'assurer comme ils le pouvaient la sécurité des autres élèves. Ils ont appelé la gendarmerie de la ville, qui ne s'est pas déplacée. L'agresseuse n'a pas par conséquent été interceptée. En compagnie de deux de ces enseignants, ainsi que de deux témoins, je me suis déplacée jusqu'à la gendarmerie de cette ville à pied (en état de choc, sans m'être restaurée, cette distance fût d'environ 1.2km (aller retour)).
À cet endroit, je fus expédiée, ma plainte fût refusée, car mineure, et mes parents non présents, selon les gendarmes, mes professeurs ne pouvaient porter plainte à leur place.

Mes parents ne pouvant se déplacer, mes professeurs ont poursuivi la sortie scolaire comme si de rien était. J'enchaînais malaises vagaux, chutes de tension...

De retour à ce lycée, justice et merveilles m'ont été promises, y compris l'assurance de la présence de mon établissement scolaire d'un point de vue psychologique.
Derrière mon dos, néanmoins, les professeurs légitimaient cette agression, prenaient part au point de vue de mon agresseuse, en ce qui concernait le motif de son attaque, soit mon excentricité vestimentaire.

À ce jour, suite à des problèmes personnels, je ne suis plus scolarisée dans cet établissement scolaire. Néanmoins les années ayant suivi mon cursus scolaire au sein de leurs murs m'ont fait prendre conscience que cette agression faisait office de tabou pour ce personnel, leur encadrement étant nul. À ce jour aucun progrès, je suis lâchée dans la nature avec un rapport de plainte faisant office de brouillon selon des avocats, m'estimant à tord majeure au moment des faits, un bilan psychologique très inquiétant.
Le lycée me laissant dans la nature, se vantant dans journaux, sites web de représenter l'excellence...
À savoir que nous sommes en disposition de l'identité de mon agresseuse, malgré cela celle-ci n'a toujours pas été auditionnée.

À ce jour je souhaite me positionner contre cet établissement scolaire ne manquant aucunement d'arrogance, ayant failli à ses devoirs de surveillance et d'encadrement dont ils sont pleinement responsables.
Les professeurs témoins ont changé de numéros de téléphone et ne sont plus joignables selon la gendarmerie s'occupant de ce dossier.
Je n'ai plus contact avec les deux élèves désignées témoins de cette agression, elles ne seraient toujours pas auditionnées non plus.
Le lycée n'a attesté aucunement à l'écrit de ces faits.
Trois courriers ont été rédigé il y a un mois au procureur, à le rectrice, au député de ma région, aucune réponse de concrète pour le député, aucune pour les deux autres.

Je me retrouve abandonnée de tous, mais je compte bien me battre. Ces personnes prétendent former les adultes de demain mais ne détiennent en eux aucune dignité, aucune forme d'empathie. Selon vous, à ce jour, de quels recours puis-je profiter ?
Merci de votre lecture et de votre patience.

Réponses non sérieuses, déléguant ces personnes comme saintes s'abstenir, je ne prendrais même pas le temps de répondre.