Obligations du Notaire lors de changement de régime matrimonania
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lordurhin
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Modifié par lordurhin le 2/11/2016 à 16:48
condorcet Messages postés 39501 Date d'inscription jeudi 11 février 2010 Statut Membre Dernière intervention 21 juin 2023 - 3 nov. 2016 à 14:58
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condorcet
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Modifié par condorcet le 2/11/2016 à 19:36
Modifié par condorcet le 2/11/2016 à 19:36
cette demande était dans l'obligation de prévenir les 2 enfants majeurs, mon frère et moi-même, par lettre recommandée, dans les années 80-début 90.
Réponse négative.
Paradoxalement, seule l'institution judiciaire pouvait se prononcer sur l'opportunité d'un changement de régime matrimonial au cours du mariage.
Elle devait, à l'époque, examiner quel était l'intérêt de la famille et se prononcer sur l'acceptation ou le refus de l'homologation de la nouvelle convention.
Le sujet a fait l'objet d'un abondant contentieux, certaines juridictions s'y opposaient dès lors qu'elle était préjudiciable aux intérêts des enfants dans un cas semblable au vôtre dans lequel le conjoint survivant bénéficiait de l'attribution intégrale du patrimoine universel mais la Cour de Cassation en a décidé autrement au point tel que le Juge en était arrivé à statuer favorablement dès lors que les époux avaient indiqué dans leur requête "qu'il était dans les intérêts des époux de......"
D'ailleurs la plupart des cas,les époux adoptant ce régime n'avaient pas de progéniture et l'attribution au conjoint survivant résultant de l'application d'une convention matrimoniale ne relevant pas d'une succession, le survivant échappait en toute légalité aux droits de succession, dont plus tard, la législation fiscale a été complètement modifiée en exonérant le survivant de ces droits quel que soit le cas de figure, même les partenaires d'un PACS sont concernés !
En clair, l'intention des époux n'était pas de s'assurer une protection réciproque mais de faire l'économie des droits de succession, ce que l'on désigne aujourd'hui par le succulent métaphore "d'optimisation fiscale" synonyme de fraude légale!
D'ailleurs le notariat étant bien au fait de la procédure à suivre sur ce sujet du changement de régime matrimonial au cours du mariage il est impensable qu'une aussi grossière erreur puisse se produire de ne pas solliciter l'avis préalable des enfants si la législation le prévoyait.
Réponse négative.
Paradoxalement, seule l'institution judiciaire pouvait se prononcer sur l'opportunité d'un changement de régime matrimonial au cours du mariage.
Elle devait, à l'époque, examiner quel était l'intérêt de la famille et se prononcer sur l'acceptation ou le refus de l'homologation de la nouvelle convention.
Le sujet a fait l'objet d'un abondant contentieux, certaines juridictions s'y opposaient dès lors qu'elle était préjudiciable aux intérêts des enfants dans un cas semblable au vôtre dans lequel le conjoint survivant bénéficiait de l'attribution intégrale du patrimoine universel mais la Cour de Cassation en a décidé autrement au point tel que le Juge en était arrivé à statuer favorablement dès lors que les époux avaient indiqué dans leur requête "qu'il était dans les intérêts des époux de......"
D'ailleurs la plupart des cas,les époux adoptant ce régime n'avaient pas de progéniture et l'attribution au conjoint survivant résultant de l'application d'une convention matrimoniale ne relevant pas d'une succession, le survivant échappait en toute légalité aux droits de succession, dont plus tard, la législation fiscale a été complètement modifiée en exonérant le survivant de ces droits quel que soit le cas de figure, même les partenaires d'un PACS sont concernés !
En clair, l'intention des époux n'était pas de s'assurer une protection réciproque mais de faire l'économie des droits de succession, ce que l'on désigne aujourd'hui par le succulent métaphore "d'optimisation fiscale" synonyme de fraude légale!
D'ailleurs le notariat étant bien au fait de la procédure à suivre sur ce sujet du changement de régime matrimonial au cours du mariage il est impensable qu'une aussi grossière erreur puisse se produire de ne pas solliciter l'avis préalable des enfants si la législation le prévoyait.
2 nov. 2016 à 23:48
une réponse simple me satisfera. Merci d'avance
3 nov. 2016 à 14:58
Il faut savoir lire.
Oui ou non y avait il obligation de prévenir les enfants à cette époque là ?
Alors en bref :-non !
Le notaire peut il refuser de délivrer une copie ?
Oui.