Chirurgien dentiste

En 2008 et 2010, un chirurgien dentiste m'a posé 13 implants (8 au maxillaire et 6 au mandibulaire), a aussi pratiqué une greffe des sinus et une greffe gingivale.
Or à la réalisation des implants du bas en 2010, j'ai enduré des douleurs récurrentes importantes avec infections, abcès à répétition, et la mobilité sur certains secteurs des implants. Ne pouvant apporter d'améliorations à mon état, celui-ci a refusé de continuer à me soigner, prétextant que je ne lui rapportait plus rien (ayant tout payé avant), et à refusé de me rendre mon dossier médical. J'ai du faire intervenir le Conseil de l'Ordre des chirurgiens-dentistes pour le récupérer (1 an ½ après).
Tous les courriers adressés à ce chirurgien-dentiste sont restés sans réponse à ce jour, ainsi que mes maintes demandes réitérées pour obtenir les coordonnées et références de son assureur « responsabilité professionnelle », afin de réhabiliter les travaux qu'il avait effectué, car experts, scanners, cone-beam (tiges trop longues, implants pas mis dans l'os...) confirment que l'origine des problèmes dentaires que je rencontre sont imputables aux soins et actes médicaux de ce chirurgien-dentiste, qui n'ont été ni attentifs, ni diligents, ni conforme aux données acquises de la science médicale. J'ai appris par l'Ordre national des chirurgiens-dentiste (suite à ma plainte) qu'il n'avait pas d'assurance civile professionnelle.
J'ai saisie la justice, il en ressort :
- que lors de la phase pré-chirurgicale, le futur positionnement des implants n'a manifestement
pas été étudié avec assez de soin, ce qui a conduit à de mauvais emplacements implantaires lors
de la phase chirurgicale,
- que lors de la phase prothétique, ce chirurgien-dentiste s'est « forcément rendu compte
que l'occlusion choisie dans un premier temps était erronée » ; qu'au lieu de procéder à des
moulages intempestifs des couronnes dento-portées existantes, il aurait dû démonter les bridges
qu'il venait de réaliser, à minima à la mandibule afin d'améliorer une occlusion qui ne pouvait
que provoquer les désordres osseux graves constatés ;
- que l'occlusion inter-arcades est qualifiée par l'expert judiciaire d' « aberrante » ;
- que les lésions et séquelles ne relèvent pas d'une infection mais sont directement imputables aux soins portés par ce docteur.
Depuis le mois de mars de cette année, je n'ai plus de dent car j'ai dû rentrer en urgence à l'hôpital pour me faire retirer les implants maxillaire (avec prothèse), tout tombait. Les implants mandibulaire étant tombés en 2013. Ayant eu perforation des sinus, on m'a pris la graisse des joues pour combler les sinus
A ce jour, la seule satisfaction que j'ai c'est qu'il a été condamné par la justice, mais l'exécution de la procédure judiciaire reste un chemin de croix.
J'ai eu le président de l'ONCD au téléphone m'informant que ce dentiste n'étant pas solvable et que j'aurai donc probablement aucune indemnité de réparation.
Quels recours puis-je avoir ?