Convocation audition libre pour escroquerie

Bonjour,
Bonjour,
Je suis confrontée à une drôle d'affaire qui m'accable.
Hier, j'ai reçu une convocation pour une audition au commissariat. On me suspecte d'escroquerie ou de tentative d'escroquerie. J'appelle l'agent avec qui j'échange un peu qui me précise qu'il y a 4 ans, j'ai mis une annonce de bijou sur le Bon Coin, que la personne a envoyé l'argent en liquide et qu'elle n'a jamais reçu l'article. J'en tombe par terre !
Je vends et j'achète bcp sur le bon coin, davantage par plaisir que par souci d'argent. Je n'ai jamais eu de problème, si ce n'est, allez, une ou deux ventes et/ou achat dont j'ai un vague souvenir qu'il y a eu un souci mais qui ont dû bien se terminer.


Mon problème c'est qu'il m'est impossible de resituer exactement les circonstances de la transaction. C'est trop ancien !!! Au pire, des confusions risqueraient de se retourner contre moi !
Est-ce qu'il n'a pas reçu l'objet, est-ce que je lui ai dit ne pas avoir reçu l'argent ? Je n'en sais rien. Et je ne remets pas en cause sa bonne foi, loin de là. Maintenant, y a-t-il eu des échanges de mail ou pas ? M'a-t-il accusé par mail et là, j'ai pu maladroitement sortir de mes gons ou ne pas répondre aux mails ? Ce qui, et je comprends peut être pris pour une arnaque.

Je ne sais pas pourquoi non plus c'était en liquide. Est-ce que c'est moi qui ai demandé, est-ce l'acheteur (une fois, un acheteur m'a demandé d'envoyer du liquide mais est-ce celui-là ?)

Je ne sais même plus si j'ai reçu l'argent ou : j'ai le souvenir d'avoir reçu pour une vente de l'argent scotché dans une enveloppe mais est-ce cette vente-là ? J'ai aussi le souvenir d'un acheteur de qui je n'ai rien reçu et qui voulait son article mais, mais est-ce cette vente-là ? J'ai le souvenir d'avoir envoyé le bijou de 40 euros en le scotchant à l'intérieur d'une enveloppe à bulle mais est-ce cette vente-là ?

Voilà, le problème c'est que j'aimerais apporter ma version des faits mais je ne vais inventer des trucs pour me défendre non plus. Peut-être que le plaignant a gardé des éléments objectifs. Et franchement, c'est comme si on me demandait de quelle couleur était l'agenda de mon fils il y a 4 ans !

Ensuite, en admettant que tout concorde pour me rendre coupable puisque je ne peux pas retrouver dans ma mémoire le contexte, si mon intention avait été d'arnaquer, je n'aurai jamais donné mon adresse !

Le souci c'est qu'il n'y a aucune preuve de rien. Ni d'envoi ni de réception. Et à l'heure d'aujourd'hui, je ne peux pas dire les circonstances de la vente. Or, le commissariat veut ma version des faits, seul moyen de me défendre et de prouver que je ne suis pas une escroc.

J'en suis accablée.