Donation-partage et soulte
pok78
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; Gasc - 5 juin 2015 à 16:37
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A voir également:
- Prescription soulte succession
- Donation déguisée prescription - Guide
- Lettre renonciation soulte divorce - Forum Divorce
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- Plus-value succession indivision - Guide
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condorcet
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Modifié par condorcet le 3/06/2015 à 09:28
Modifié par condorcet le 3/06/2015 à 09:28
contester l'estimation du bien faite à l'époque, le problème étant que la situation est ancienne (2003), et donc peut-être prescrite
Vous l'avez acceptée.
Vous avez signé l'acte.
Vous avez perçu la soulte.
L'on ne revient pas 12 ans plus tard sur une estimation admise par les donataires.
Un clause devrait figurer dans le corps de l'acte selon laquelle les donataires-partagés s'engagent à ne pas remettre en cause les termes de l'acte et à ne pas exercer une action en justice en attaquant le partage.
qu'il n'y a pas vraiment eu "donation-partage" car il n'y avait qu'un seul bien dans la masse : l'appartement
Fonder une action en justice sur cette doctrine de la Cour Suprême, dont le principe perdu de vue existe depuis des lustres mais savamment écarté à dessein, ne serait pas favorablement reçue par l'institution judiciaire
Car quelle que soit la dénomination susceptible d'être retenue, force est de constater qu'il y a eu partage
Or, le co-partageant s'estimant spolié doit exercer un recours dans les 2 ans du partage (dixit le code civil).
En conclusion, l'action est prescrite.
Vous l'avez acceptée.
Vous avez signé l'acte.
Vous avez perçu la soulte.
L'on ne revient pas 12 ans plus tard sur une estimation admise par les donataires.
Un clause devrait figurer dans le corps de l'acte selon laquelle les donataires-partagés s'engagent à ne pas remettre en cause les termes de l'acte et à ne pas exercer une action en justice en attaquant le partage.
qu'il n'y a pas vraiment eu "donation-partage" car il n'y avait qu'un seul bien dans la masse : l'appartement
Fonder une action en justice sur cette doctrine de la Cour Suprême, dont le principe perdu de vue existe depuis des lustres mais savamment écarté à dessein, ne serait pas favorablement reçue par l'institution judiciaire
Car quelle que soit la dénomination susceptible d'être retenue, force est de constater qu'il y a eu partage
Or, le co-partageant s'estimant spolié doit exercer un recours dans les 2 ans du partage (dixit le code civil).
En conclusion, l'action est prescrite.