Plus-value sur vente après achat du nouvel appartement
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tdq
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21 oct. 2014 à 11:55
louvanne Messages postés 5455 Date d'inscription dimanche 26 février 2012 Statut Membre Dernière intervention 26 janvier 2020 - 28 oct. 2014 à 10:41
louvanne Messages postés 5455 Date d'inscription dimanche 26 février 2012 Statut Membre Dernière intervention 26 janvier 2020 - 28 oct. 2014 à 10:41
A voir également:
- Plus-value sur vente après achat du nouvel appartement
- Plus-value succession indivision - Guide
- Vente maison après succession plus-value - Guide
- Quels papiers garder après vente appartement - Forum Immobilier
- Répartition prix de vente indivision - Guide
- Formate de bara achat en ligne ✓ - Forum Consommation
3 réponses
djivi34
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1 avril 2015
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21 oct. 2014 à 14:13
21 oct. 2014 à 14:13
Bonjour,
si, vous êtes très clair, pas de souci !
Il me semble qu'il serait intéressant d'acheter votre nouvel appartement, mais de rester domicilié dans celui que vous voulez vendre (=d'y vivre).
Votre futur nouvel appartement sera considéré comme propriété secondaire le temps que vous vendiez celui que vous voulez vendre : ainsi vous n'aurez pas de plus value à la vente, puisque ce sera votre habitation principale.
Cdlt.
si, vous êtes très clair, pas de souci !
Il me semble qu'il serait intéressant d'acheter votre nouvel appartement, mais de rester domicilié dans celui que vous voulez vendre (=d'y vivre).
Votre futur nouvel appartement sera considéré comme propriété secondaire le temps que vous vendiez celui que vous voulez vendre : ainsi vous n'aurez pas de plus value à la vente, puisque ce sera votre habitation principale.
Cdlt.
louvanne
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26 janvier 2020
880
21 oct. 2014 à 15:34
21 oct. 2014 à 15:34
Bonjour,
djivi34, votre réponse est un tantinet légère...
L'administration fiscale autorise le vendeur à bénéficier de l'exonération s'il vend son bien dans un délai d'un an après son départ, j'ai même entendu un notaire "dire" 18 mois mais bien sûr sans location.
tdq, j'espère avoir répondu à votre question
Cordialement
djivi34, votre réponse est un tantinet légère...
L'administration fiscale autorise le vendeur à bénéficier de l'exonération s'il vend son bien dans un délai d'un an après son départ, j'ai même entendu un notaire "dire" 18 mois mais bien sûr sans location.
tdq, j'espère avoir répondu à votre question
Cordialement
tdq
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22 octobre 2014
21 oct. 2014 à 15:44
21 oct. 2014 à 15:44
Merci "louvanne"
J'ai entendu parlé de ce délai d'un an, mais n'étant pas certain je cherche une confirmation.
Avez-vous une idée de l'endroit où il est possible d'avoir un "écrit officiel" qui confirme cela ?
En tous cas merci pour votre réponse.
Cordialement.
Thierry D
J'ai entendu parlé de ce délai d'un an, mais n'étant pas certain je cherche une confirmation.
Avez-vous une idée de l'endroit où il est possible d'avoir un "écrit officiel" qui confirme cela ?
En tous cas merci pour votre réponse.
Cordialement.
Thierry D
louvanne
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26 janvier 2020
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21 oct. 2014 à 15:56
21 oct. 2014 à 15:56
Mais je vous en prie,
Pour en être sûr, vous pouvez directement téléphoner aux impôts ou à votre notaire mais je vous donne le lien pour infos
:https://www.pap.fr/vendeur/taxe-plus-value/les-cas-dexoneration-de-plus-value-immobiliere/a3328
Cordialement
Pour en être sûr, vous pouvez directement téléphoner aux impôts ou à votre notaire mais je vous donne le lien pour infos
:https://www.pap.fr/vendeur/taxe-plus-value/les-cas-dexoneration-de-plus-value-immobiliere/a3328
Cordialement
tdq
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22 octobre 2014
21 oct. 2014 à 16:19
21 oct. 2014 à 16:19
un grand merci à vous "louvanne"
bonne fin de journée
bonne fin de journée
djivi34
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1 avril 2015
317
21 oct. 2014 à 16:46
21 oct. 2014 à 16:46
Auriez-vous un autre lien ?
Celui indiqué ( https://www.pap.fr/vendeur/taxe-plus-value/les-cas-dexoneration-de-plus-value-immobiliere/a3328 ) s'ouvre sur la mention "document non trouvé"...
Cdlt.
Celui indiqué ( https://www.pap.fr/vendeur/taxe-plus-value/les-cas-dexoneration-de-plus-value-immobiliere/a3328 ) s'ouvre sur la mention "document non trouvé"...
Cdlt.
louvanne
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880
21 oct. 2014 à 17:16
21 oct. 2014 à 17:16
Voici la réponse, plutôt complète "des Impots" :
"Monsieur,
Je fais suite à votre demande ci-dessous en date du 21/10/2014.
La vente de la résidence principale fait l'objet d'une exonération de plus value immobilière
1- Est considérée comme résidence principale au sens du 1° du II de l'article 150 U du CGI, l'immeuble ou la partie d'immeuble constituant la résidence habituelle et effective du propriétaire.
Les droits relatifs à ces biens peuvent également bénéficier de cette exonération.
La résidence habituelle est le lieu où le contribuable réside habituellement pendant la majeure partie de l'année.Il s'agit d'une question de fait qu'il appartient à l'administration d'apprécier sous
le contrôle du juge de l'impôt. Dans le cas où le contribuable réside six mois de l'année dans un endroit et six mois dans un autre, la résidence principale est celle pour laquelle l'intéressé
bénéficie des abattements en matière de taxe d'habitation.
La résidence effective du contribuable rend insuffisante une utilisation temporaire du logement. Lorsqu'un doute subsiste, le contribuable est tenu de prouver par tous moyens l'effectivité de la
résidence.
2- Le logement doit être la résidence principale du cédant au jour de la cession.
Cette condition exclut de l'exonération les cessions portant sur des immeubles qui, bien qu'ayant été antérieurement la résidence principale du propriétaire, n'ont plus cette qualité au moment
de la vente. Par suite, l'exonération ne s'applique pas aux cessions portant sur des immeubles qui, au jour de la cession, sont donnés en location, sont occupés gratuitement par des membres
de la famille du propriétaire ou des tiers, sont devenus vacants ou sont à la disposition du titulaire d'un logement de fonction.
L'exonération est également refusée lorsque l'occupation au moment de la vente répond à des motifs de pure convenance et notamment lorsque le propriétaire revient occuper le logement juste
avant la vente et pour les besoins de cette dernière.
3- Ce principe comporte toutefois certains assouplissements :
- Ainsi, il est admis, lorsque l'immeuble a été occupé par le cédant jusqu'à sa mise en vente, que l'exonération reste acquise si la cession intervient dans des délais normaux et sous réserve que
le logement n'ait pas, pendant cette période, été donné en location ou occupé gratuitement par des membres de la famille du propriétaire ou des tiers.
Aucun délai maximum pour la réalisation de la cession ne peut être fixé a priori. Il convient donc sur ce point de faire une appréciation circonstanciée de chaque situation, y compris au vu
des raisons conjoncturelles qui peuvent retarder la vente, pour déterminer si le délai de vente peut ou non être considéré comme normal.
Dans un contexte économique normal, un délai d'une année constitue en principe le délai maximal. Cependant, l'appréciation du délai normal de vente est une question de fait qui s'apprécie
au regard de l'ensemble des circonstances de l'opération, notamment des conditions locales du marché immobilier, du prix demandé, des caractéristiques particulières du bien cédé et
des diligences effectuées par le contribuable pour la mise en vente de ce bien (annonces dans la presse, démarches auprès d'agences immobilières, etc.).
En tout état de cause, lorsque le délai excède la durée normale de vente, le seul fait que l'immeuble ait été mis en vente n'est pas considéré comme de nature à justifier l'exonération de
la plus-value, notamment s'il apparaît que le prix demandé ne correspond pas aux prix pratiqués sur le marché immobilier local.
- Il est aussi admis que l'exonération s'applique lorsque l'immeuble est occupé par le futur acquéreur avec qui un compromis de vente a été signé. Deux conditions doivent être
simultanément réunies : la convention d'occupation temporaire doit être intrinsèquement liée à la vente ; le contrat de vente doit être passé dans un délai normal à compter de la signature du
compromis.
- Si la condition tenant à l'occupation du logement à titre d'habitation principale au jour de la cession n'est pas toujours satisfaite en cas de séparation ou de divorce, notamment lorsque l'un
des conjoints a été contraint de quitter le logement qui constituait alors sa résidence principale, il est toutefois admis, lorsque l'immeuble cédé ne constitue plus, à la date de la cession, la
résidence principale du contribuable, que celui-ci puisse néanmoins bénéficier de l'exonération prévue au 1° du II de l'article 150 U du CGI dès lors que le logement a été occupé par son
ex-conjoint jusqu'à sa mise en vente et que la cession intervient dans les délais normaux de vente (voir sur cette dernière notion III-A).
Il est précisé que la circonstance que le contribuable est propriétaire du logement qu'il occupe à la date de la cession de l'ancienne résidence commune des époux n'est pas de nature à écarter
le bénéfice de l'exonération.
Le bénéfice de l'exonération n'est en revanche subordonné à aucun délai particulier entre la date de séparation et la date de mise en vente (RM BRETON, JOAN 8 avril 2008, n° 14197).
Pour une documentation complète sur les conditions d'exonération de plus value immobilière dont bénéficie la résidence principale et des assouplissements concernant l'occupation effective du
bien au jour de la vente, vous pouvez vous reporter au bulletin officiel des finances publiques (BOFIP) référencé BOI-RFPI - PVI 10-40-10:
http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/4307-PGP.html
Il convient de préciser que les informations ci-dessus portent sur la législation actuelle, et que cette législation peut faire l'objet de modifications d'ici la vente effective de votre bien.
Je vous prie d'agréer, l'assurance de notre considération distinguée.
Benoît MORITZ
Inspecteur des Finances publiques
FI BOBIGNY"
"Monsieur,
Je fais suite à votre demande ci-dessous en date du 21/10/2014.
La vente de la résidence principale fait l'objet d'une exonération de plus value immobilière
1- Est considérée comme résidence principale au sens du 1° du II de l'article 150 U du CGI, l'immeuble ou la partie d'immeuble constituant la résidence habituelle et effective du propriétaire.
Les droits relatifs à ces biens peuvent également bénéficier de cette exonération.
La résidence habituelle est le lieu où le contribuable réside habituellement pendant la majeure partie de l'année.Il s'agit d'une question de fait qu'il appartient à l'administration d'apprécier sous
le contrôle du juge de l'impôt. Dans le cas où le contribuable réside six mois de l'année dans un endroit et six mois dans un autre, la résidence principale est celle pour laquelle l'intéressé
bénéficie des abattements en matière de taxe d'habitation.
La résidence effective du contribuable rend insuffisante une utilisation temporaire du logement. Lorsqu'un doute subsiste, le contribuable est tenu de prouver par tous moyens l'effectivité de la
résidence.
2- Le logement doit être la résidence principale du cédant au jour de la cession.
Cette condition exclut de l'exonération les cessions portant sur des immeubles qui, bien qu'ayant été antérieurement la résidence principale du propriétaire, n'ont plus cette qualité au moment
de la vente. Par suite, l'exonération ne s'applique pas aux cessions portant sur des immeubles qui, au jour de la cession, sont donnés en location, sont occupés gratuitement par des membres
de la famille du propriétaire ou des tiers, sont devenus vacants ou sont à la disposition du titulaire d'un logement de fonction.
L'exonération est également refusée lorsque l'occupation au moment de la vente répond à des motifs de pure convenance et notamment lorsque le propriétaire revient occuper le logement juste
avant la vente et pour les besoins de cette dernière.
3- Ce principe comporte toutefois certains assouplissements :
- Ainsi, il est admis, lorsque l'immeuble a été occupé par le cédant jusqu'à sa mise en vente, que l'exonération reste acquise si la cession intervient dans des délais normaux et sous réserve que
le logement n'ait pas, pendant cette période, été donné en location ou occupé gratuitement par des membres de la famille du propriétaire ou des tiers.
Aucun délai maximum pour la réalisation de la cession ne peut être fixé a priori. Il convient donc sur ce point de faire une appréciation circonstanciée de chaque situation, y compris au vu
des raisons conjoncturelles qui peuvent retarder la vente, pour déterminer si le délai de vente peut ou non être considéré comme normal.
Dans un contexte économique normal, un délai d'une année constitue en principe le délai maximal. Cependant, l'appréciation du délai normal de vente est une question de fait qui s'apprécie
au regard de l'ensemble des circonstances de l'opération, notamment des conditions locales du marché immobilier, du prix demandé, des caractéristiques particulières du bien cédé et
des diligences effectuées par le contribuable pour la mise en vente de ce bien (annonces dans la presse, démarches auprès d'agences immobilières, etc.).
En tout état de cause, lorsque le délai excède la durée normale de vente, le seul fait que l'immeuble ait été mis en vente n'est pas considéré comme de nature à justifier l'exonération de
la plus-value, notamment s'il apparaît que le prix demandé ne correspond pas aux prix pratiqués sur le marché immobilier local.
- Il est aussi admis que l'exonération s'applique lorsque l'immeuble est occupé par le futur acquéreur avec qui un compromis de vente a été signé. Deux conditions doivent être
simultanément réunies : la convention d'occupation temporaire doit être intrinsèquement liée à la vente ; le contrat de vente doit être passé dans un délai normal à compter de la signature du
compromis.
- Si la condition tenant à l'occupation du logement à titre d'habitation principale au jour de la cession n'est pas toujours satisfaite en cas de séparation ou de divorce, notamment lorsque l'un
des conjoints a été contraint de quitter le logement qui constituait alors sa résidence principale, il est toutefois admis, lorsque l'immeuble cédé ne constitue plus, à la date de la cession, la
résidence principale du contribuable, que celui-ci puisse néanmoins bénéficier de l'exonération prévue au 1° du II de l'article 150 U du CGI dès lors que le logement a été occupé par son
ex-conjoint jusqu'à sa mise en vente et que la cession intervient dans les délais normaux de vente (voir sur cette dernière notion III-A).
Il est précisé que la circonstance que le contribuable est propriétaire du logement qu'il occupe à la date de la cession de l'ancienne résidence commune des époux n'est pas de nature à écarter
le bénéfice de l'exonération.
Le bénéfice de l'exonération n'est en revanche subordonné à aucun délai particulier entre la date de séparation et la date de mise en vente (RM BRETON, JOAN 8 avril 2008, n° 14197).
Pour une documentation complète sur les conditions d'exonération de plus value immobilière dont bénéficie la résidence principale et des assouplissements concernant l'occupation effective du
bien au jour de la vente, vous pouvez vous reporter au bulletin officiel des finances publiques (BOFIP) référencé BOI-RFPI - PVI 10-40-10:
http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/4307-PGP.html
Il convient de préciser que les informations ci-dessus portent sur la législation actuelle, et que cette législation peut faire l'objet de modifications d'ici la vente effective de votre bien.
Je vous prie d'agréer, l'assurance de notre considération distinguée.
Benoît MORITZ
Inspecteur des Finances publiques
FI BOBIGNY"
louvanne
Messages postés
5455
Date d'inscription
dimanche 26 février 2012
Statut
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26 janvier 2020
880
28 oct. 2014 à 10:41
28 oct. 2014 à 10:41
Donc, ce qui veut dire qu'ils sont plus "coulant" vu le marché immobilier.
Je pensais à une chose, gardez bien toutes les traces de vos démarches, agences et si vous mettez sur le bon coin, faîtes une impression de tous les contacts par mail pour prouver "votre bonne foi"
Bonne chance et tenez-nous au courant
Cordialement
Je pensais à une chose, gardez bien toutes les traces de vos démarches, agences et si vous mettez sur le bon coin, faîtes une impression de tous les contacts par mail pour prouver "votre bonne foi"
Bonne chance et tenez-nous au courant
Cordialement