Donation en avance d'hoiries au décès deuxième donateur

J'ai rencontré la notaire hier. Forte de ce que j'avais enfin compris, j'avais moins d'appréhensions. Après que je lui aie fait part de mon étonnement quant à la suite donnée à cette donation, sa réponse a simplement été : "au temps pour moi". Elle doit faire un courrier à mon frère pour rétablir les choses. Celui-ci ne s'était pas manifesté pour, lui aussi, faire part de son étonnement ....Mais, au final s'avère que je me suis sans doute alarmée un peu vite. Si le règlement de la succession de ma mère ne s'était pas fait correctement, elle n'en était pas responsable, et elle l'ignorait. Merci encore de vos conseils avisés.

Est-ce donc que mon père, au moment de la succession de ma mère, avait demandé que cette dette soit effacée ? y a-t-il un rapport avec le fait que mon père bénéficiait d'une donation au dernier vivant ?

Le notaire aurait-il dû nous aviser à ce moment-là de la situation ? les quelques conversations avec mon père à ce sujet me font penser qu'il était persuadé que c'est à son propre décès que la totalité de la somme serait rapportée. Le notaire qui avait procédé à la donation est le même que celui qui a réglé la succession de ma mère.

J'ai rendez-vous avec ce notaire le 1er octobre. Je souhaitais éclaircir les choses depuis quelque temps, mais j'habite loin et préfère le faire en tête à tête.
Grâce à vos réponses je serai moins "impressionnable" que la première fois, lors de l'ouverture de la succession, où malgré ma surprise, je n'ai pas commenté le fait qu'elle m'annonce que mon frère n'était plus redevable que de la moitié de la somme initiale. Je pense qu'on doit trouver trace de tout ce qui s'est fait lors de la première succession.

Nous avons consenti sous la forme d'une simple lettre d'acceptation que mon frère ne fasse rapport que du nominal donné en 2001.
En effet, ayant fait de rapides calculs à partir de la demie-donation, elle faisait état d'une plus-value qui, répartie entre nous trois pouvait être acceptée par nous (deux) comme "cadeau" ou comme témoignage de bonne dispositions (bien que je ne le porte pas dans mon coeur).
J'ai supposé également que la recherche concernant l'achat et la vente de cette maison pourraient représenter certaines difficultés.
C'est elle qui me l'a proposé. A vrai dire, si elle ne m'avait pas posé la question, j'aurais laissé faire comme il était mentionné dans la donation. Je pensais que cela se ferait automatiquement. Mon attitude a encouragé mon autre frère à accepter également, par gentillesse, car il ne connait pas les tenants et les aboutissants -encore moins que moi.
L'autorité que représente un notaire est forte pour le commun des particuliers, surtout dans des circonstances très bouleversantes.

Je vous remercie beaucoup de vos conseils.
Je viens d'arriver dans la maison de mon père, enfin la maison de mes frères et moi. J'ai retrouvé un document que je n'avais fait que survoler, car mes soucis étaient ailleurs. Il est intitulé :"attestation de propriété après le décès de Madame XXX". Une phrase m'intrigue dans le chapitre concernant l'"option par le conjoint survivant", et je ne la comprends pas bien : "Enfin, le conjoint survivant et les héritiers réservataires se dispensent réciproquement de faire inventaire des forces et charges de la succession à moins que celui-ci n'ait déjà été effectué, de même que de dresser état des immeubles s'il en existe, ainsi que de faire emploi des liquidités dépendant de la succession".. Le contenu de cette phrase a-t-il à voir avec mon problème ?
La notaire qui gère la succession de mon père est le successeur de celui qui a traité la succession de ma mère. Elle consultait son dossier sur ordinateur. Est-il possible qu'elle n'ait pas trace ce la donation de 2001 (mais je lui en présentais la copie) et surtout de la façon dont elle a été traitée en 2004 ?
Le notaire de 2004 (qui avait procédé à la donation de 2001) a-t-il pu "oublier" de rapporter cette donation si mon père n'en a pas parlé ?