Aoure
Messages postés2Date d'inscriptionsamedi 17 mai 2014StatutMembreDernière intervention19 mai 2014
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17 mai 2014 à 16:47
Aoure
Messages postés2Date d'inscriptionsamedi 17 mai 2014StatutMembreDernière intervention19 mai 2014
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19 mai 2014 à 13:22
Bonjour à tous,
Je viens poster ici aujourd'hui, car bien que suivant ce forum depuis un bon moment déjà, j'ai décidé de m'inscrire.
Je suis donc cliente auprès du CMB (Crédit Mutuel de Bretagne) depuis plus de 25 ans déjà mais depuis quelques mois, le torchon "brûle" entre ma chargée de compte, directrice de l'agence dont je dépends, et moi-même.
Pour une meilleure compréhension de l'histoire, je vais remonter dans le temps pour exposer les faits, et les énoncer au fur et à mesure.
Année 2011 (année noire, et 2012 pas mieux et 2013 ça ne s'arrange guère) alors que je viens à peine d'emménager dans mon nouvel appartement en région parisienne (pour lequel j'ai une assurance habitation principale chez Suravenir - Assurances du Crédit Mutuel) je suis victime d'un accident de voiture sur le trajet travail-domicile. Mais vu que je suis intérimaire, je perds mon travail car j'ai bénéficié d'un arrêt maladie trop long... Chômage, re travail intérimaire, re chômage etc... Aux vues de ces "péripéties" et suite à des impayés de loyers, le jugement tombe en novembre 2012 : EXPULSION. Soit, avant la fin de la trêve hivernale de mars 2013 je quitte donc l'appartement de région parisienne et je me rapatrie en Bretonnie, tout d'abord chez ma fille qui, pour les besoins du Trésor Public me signe une attestation sur l'honneur par laquelle elle stipule clairement qu'elle m'héberge en date du 25/03/2013. Quelques temps plus tard, étant toujours "SDF" je me fais héberger par divers amis en plusieurs endroits du Finistère...
Juillet 2013 : Je trouve enfin un petit logement meublé pour lequel je me rends dans mon agence bancaire pour y souscrire une assurance habitation principale (toujours Suravenir Assurances). Je demande d'abord à résilier mon ancien contrat d'assurances habitation principale : "Avez-vous votre état des lieux de sortie ? Non ? Refusé". Par obligation légale envers mon nouveau bailleur je suis donc obligée de souscrire un deuxième contrat d'assurance habitation principale.
Au passage, je m'aperçois que j'ai oublié de signaler que depuis janvier 2013 je suis demandeur d'emploi en ARE (976 € les mois de 31 jours).
De fait, depuis le 01 aout 2013 je paie pour 2 assurances habitation principale. Suravenir m'envoie un courrier courant aout s'étonnant que je sois titulaire de deux assurances habitation principale concernant deux adresses différentes et me demande de me rapprocher de mon agence. Laquelle me demande encore : "Vous avez votre état des lieux de sortie ? Non ? Refusé"... Je continue donc de payer mes deux assurances habitation principale.
N'ayant pas pu bénéficier d'une aide pour payer la caution de mon nouvel appartement, ayant un crédit à rembourser car consenti en mars par ma conseillère pour mon rapatriement breton (location du camion, gas-oil et frais divers....) avec des mensualités de 86 € mensuel, et ayant aussi d'autres assurances chez Suravenir (Auto, Santé, GAV, Décès) mon compte bancaire glisse inévitablement vers les abîmes et fini par passer du rouge écarlate au violet profond...
Étant fort occupée par la procédure de licenciement pour faute grave de la femme de ménage de mes parents (âgés de 88 et 86 ans) et de la procédure aux prudhommes qui s'en suit je n'ai pas trop le temps de suivre de près l'état de mon compte bancaire. Mais là surprise le 15 novembre 2013, 3 jours avant le jour de convocation aux Prudhommes, un vendredi soir vers 18 heures, appel de ma banquière qui me propose un 2e crédit pour m'en "sortir" et pouvoir manger jusqu'à la fin du mois à un taux hyper préférentiel de 3.5 % sur 2 ans, soit 46 € mensuel... Je passe en coup de vent à l'agence le samedi matin signer le contrat de prêt vers midi moins le quart et sans prendre le temps de le lire car il y a la queue au guichet. Le lundi l'argent est versé sur mon compte et au 3/4 englouti dans le gouffre de mon découvert. De facto, impossible de revenir en arrière et de profiter de la clause de rétractation de 14 jours.
Oui, je sais, tout ça est "pathétique" mais promis il n'y en a plus pour longtemps...
Février 2014 : Mes droits ARE étant presque épuisés, et voyant l'Allocation Spécifique de Solidarité pointer son sombre nez à l'horizon, je reprends rendez-vous avec ma banquière pour trouver une solution. Effectivement, bien que mes virement du pole emploi tombent régulièrement, 3 jours plus tard, après que mes remboursements d'emprunt soient prélevés, mes 6 assurances et tous mes frais "d'intervention de commission de compte" j'ai déjà presque épuisé mon découvert autorisé. Lors de mon fameux rendez-vous, ma banquière me dit qu'il n'y a aucune solution viable, "qu'est-ce que vous attendez pour trouver du travail, les employeurs n'attendent pas que vous"... (dixit cette directrice d'agence). Quant à mon état des lieux de sortie de mon ancien appartement : "qu'est-ce que vous attendez pour aller le chercher"... "Vos journées doivent vous paraitre extrêmement longues...". Elle refuse obstinément de prendre en compte mon jugement d'expulsion et l'attestation sur l'honneur de ma fille prouvant mon hébergement chez elle à la date du 25/03/2013... Elle ne veut même pas les regarder et me rend mon enveloppe sans même l'ouvrir !
Mars 2014 : 1er emprunt finalement remboursé ! Ouf
Avril 2014 : Fini les droits ARE, bonjour l'ASS... Lasse des rebuffades et du ton insultant de ma banquière, il me vient l'idée saugrenue de prendre contact directement avec le siège de Suravenir Assurances. Là, je suis bien accueillie, et un gentil monsieur me dit qu'au lieu de me faire un second contrat d'assurance habitation, mon agence n'avait qu'à faire un avenant pour changer l'adresse du logement garanti par ladite assurance. Ils sont d'accord pour prendre en considération mes différentes pièces (jugement, attestation sur l'honneur, etc). Ils sont même d'accord pour me rembourser... A condition que mon agence bancaire en fasse la demande.
Mai 2014 : Prise de RDV avec ma banquière suite à un mail de Suravenir Assurances.
Je lui demande gentiment de faire la demande de remboursement : NON
Je lui demande le remboursement des frais bancaires inhérents à ce doublon d'assurances : NON
Je lui demande une convention de compte moins chère du fait que je suis aux minimas sociaux : NON
Je lui demande de renégocier le 2e prêt du fait de mes nouveaux revenus très faibles : NON, vous n'avez qu'à faire un dossier de surendettement !
Suravenir a accepté de résilier ma première assurance habitation principale au 15/05/2014 (soit un mois après ma demande écrite directement à leurs services). Idem pour la GAV (que mon conseiller bancaire précédent m'avait obligé à souscrire lorsque je travaillais à plein temps pour pouvoir bénéficier d'un découvert exceptionnel autorisé sur une durée d'un mois).
MA QUESTION EST DONC LA SUIVANTE : Comment obliger ma banquière à demander le remboursement de ma prime d'assurance habitation de mon premier logement depuis la date de souscription de la seconde, jusqu'à la date de résiliation du contrat, et me rembourser les frais qui en découlent. J'ai appelé leur Service clients qui m'a dit qu'elle avait les pleins pouvoirs et qu'elle pouvait refuser. La Banque de France m'a conseillé de changer de banque (ce que je viens de faire), mais je ne veux pas partir sans avoir récupéré l'argent trop versé dû à leur "boulette".
Merci d'avoir pris la peine de m'avoir lu jusqu'au bout et j'attends de lire vos réponses avec une grande impatience ;)
19 mai 2014 à 13:22