Les droits de chacun dans une situation particulière

Sherlock Hoimes Messages postés 166 Date d'inscription lundi 13 janvier 2014 Statut Membre Dernière intervention 16 novembre 2024 - 21 févr. 2014 à 13:23
Sherlock Hoimes Messages postés 166 Date d'inscription lundi 13 janvier 2014 Statut Membre Dernière intervention 16 novembre 2024 - 21 févr. 2014 à 15:15
Bonjour,

Veuve depuis quelques années (à l'époque du Franc), mon époux laisse 3 enfants d'un 1° lit (dont 2 mineurs au moment du décès). Ils traînent les pieds.

15 jours avant de nous (re)marier, nous avons acheté à 50% chacun un appartement en locatif.

Mon mari est décédé 13 mois après l'achat. L'assurance n'a pas couvert sa part (clause exclusive) : je me suis donc retrouvée toute seule à payer la totalité du bien pris en crédit total (prix + frais agence) ainsi que les gros travaux d'amélioration et bien sûr les charges normales. J'ai payé tous les impôts, tant sur les loyers que je perçois que fonciers.

Au moment du décès, seul l'équivalent des frais d'agence étaient remboursés sur le montant total du prêt.

Lors de l'achat, j'ai avancé les frais de notaire et autres créances (obsèques...) d'un montant supérieur à ce qu'il a laissé "en liquide".


De mon côté j'ai 3 enfants dont je souhaite à mon décès qu'elles n'aient pas de problème de succession. Je pense que pour cela il faut que cet appartement soit à mon nom seul.

- Qui peut me dire dans ce cas de figure comment sont réparties les parts, en particulier usufruit et nue-propriété ?

- Comment faire le calcul ? Faut-il partir du prix d'achat (en F) ou du prix d'une éventuelle vente actuellement (en €) sachant que l'immobilier a explosé depuis le décès ?

- A quel moment introduire les créances et récupérations des différents paiements (en particulier le crédit) ?

Merci à tous ceux qui auraient des réponses car à ce jour... je rame pour avoir le coeur net dans cette affaire.

SH

1 réponse

Utilisateur anonyme
21 févr. 2014 à 14:31
Bonjour,

- Qui peut me dire dans ce cas de figure comment sont réparties les parts, en particulier usufruit et nue-propriété ?
Votre notaire.

- Comment faire le calcul ? Faut-il partir du prix d'achat (en F) ou du prix d'une éventuelle vente actuellement (en €) sachant que l'immobilier a explosé depuis le décès ?
L'évaluation des biens se fait au moment de chaque décès, voire au moment du partage s'il a lieu trop longtemps après et si la valeur des biens s'est considérablement modifiée entre temps.

- A quel moment introduire les créances et récupérations des différents paiements (en particulier le crédit) ?
Au moment où vous préparerez ce partage, et sur justificatifs

Voyez votre notaire.

Cdlt
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Sherlock Hoimes Messages postés 166 Date d'inscription lundi 13 janvier 2014 Statut Membre Dernière intervention 16 novembre 2024
21 févr. 2014 à 14:56
"Qui peut me dire" était une phrase d'introduction pour solliciter de l'aide "innocente". Merci d'avoir d'avoir répondu.

Ok pour le notaire que j'ai déjà vu (en plusieurs exemplaires) mais par lesquels je n'ai pas de réponse convaincante ni qui vont vraiment dans le même sens.

Certains me disent que je devrais payer une somme disons... conséquente aux enfants.

Aucun ne me parle de ma part en nue-propriété sur la 1/2 de mon époux (Légifrance) mais ils me disent que j'ai 50 % d'usufruit sur cette même part.

Les réponses ne sont ni nettes ni cohérentes sachant que J'ai TOUT payé (à part 7000 F=1000 €) sur les 315000 F de départ (prix achat sans frais ni intérêts...).

Je ne trouve pas logique d'avoir tout payé et d'en plus donner de l'argent à ceux qui n'ont rien financé, à aucun titre. Au moment du DC il n'y avait rien dans la succession car l'appart n'était absolument pas payé (1 an / 15).

D'autre part, le notaire n'a toujours pas fait le partage malgré que tous les documents aient été fournis 2 mois après le DC. Que faut-il pour déclencher cette réaction ?

La part des enfants peut-elle passer de <1% à 5 voire 8 % du bien ?
SH
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C'est bien la preuve que votre histoire est bien trop complexe pour être réglée sur un forum. Si vous n'êtes pas satisfaite des réponses des notaires, voyez un avocat.
Tout ce que vous avez avancé à votre époux avant le mariage, et payé après le décès de votre époux, devrait être défalqué de l'actif successoral de votre époux, sur justificatifs. Ce qui devrait réduire notablement les droits de ses enfants.

Aucun ne me parle de ma part en nue-propriété sur la 1/2 de mon époux (Légifrance) mais ils me disent que j'ai 50 % d'usufruit sur cette même part.
Pour ça il faut connaître vos droits exacts : on ne peut pas deviner si vous avez bénéficié d'un contrat de mariage favorable, d'une donation au dernier vivant, d'un testament ? les droits légaux d'un époux survivant en présence d'enfants d'un autre lit sont de 1/4 en pleine propriété et d'un droit d'usage et d'habitation dans la résidence principale, mais ces droits peuvent être améliorés par les dispositions citées.

Si le notaire ne fait pas le partage c'est sans doute que les co-partageants n'ont pas encore réussi à se mettre d'accord et à lui donner le feu vert sur la façon de procéder à ce partage.
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Sherlock Hoimes Messages postés 166 Date d'inscription lundi 13 janvier 2014 Statut Membre Dernière intervention 16 novembre 2024
Modifié par Sherlock Hoimes le 21/02/2014 à 15:24
Merci Sorgin.

C'est ce que j'ai entrepris mais, c'est psychologiquement très lourd et j'espérai que quelqu'un qui a vécu la même situation pourrait m'indiquer "la lumière" car j'ai le sentiment d'être seule à penser comme moi et/ou que les notaires ne comprennent pas tous les éléments. Le notaire en charge ignorait même qu'il y avait un bien immobilier, le notaire précédent ayant "mangé l'info".
Je me suis tant fait avoir (y compris par des pros) que je suis extrêmement méfiante.
Je laisse cette appel à l'aide ouvert
et vous remercie encore de vos explications.
SH

Je viens de voir la suite de votre message.
Effectivement j'ai oublié : pas de contrat de mariage et une donation au dernier vivant 6 mois après (apparemment en usufruit mais ...?...?... je n'ai plus le papier car déposé probablement chez le 1° notaire (il y en a eu 3 + 1 par les enfants);
Pour le partage je pense que les enfants tirent la patte car ils ont compris qu'il n'y a rien à récupérer pour eux. Je ne sais pas ce qu'ils ont à gagner dans cette configuration.

J'ai aussi un autre problème : un nom de famille uuultraaa courant qui ne simplifie pas les recherches des enfant éparpillés en France.
SH
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