Belle-fille veut vivre chez nous, aide et question

Bonjour à tous,

Je me permet d'exposer la situation au mieux afin d'obtenir les meilleurs réponse possible. C'est assez long.

Moi et mon conjoint vivons ensemble depuis 4 ans et nous avons deux enfants ensemble en bas âge, des jumelles. Lorsque je l'ai rencontré, il était père divorcé, ses enfants ont aujourd'hui 13 et 9 ans, l'ainée est une fille, le dernier un garçon.

Nous travaillons tous les deux, lui de jour, moi de nuit.

Je m'entend très bien avec eux, tout ce passe très bien, les grands viennent à la maison tous les 15 jours ainsi que la majorité des vacances, en accord avec la mère car il y a le jugement qui s'est fait à l'amiable, mais nous nous entendons très bien avec son ex femme et celle-ci, travaillant à 150 km du domicile, nous laisse les enfants en general toutes les vacances, sauf grande vacances, un mois chez l'un, un mois chez l'autre et pour les fêtes de fin d'années comme cela se fait traditionnellement dans ces cas là.

C'est maintenant que les choses s'enveniment...

Tout semble rose, une famille recomposé, de très bon rapport avec l'ex conjointe oui... mais ma belle-fille est malheureuse.

En effet, quand ils se sont séparés (ils avaient 7 et 3 ans), leur mère les a habitué à être seul à la maison, le mercredi. Je trouve personnellement qu'à ces âges là c'est risqué, leur père aussi, mais bon....

J'ai rencontré leur père quand ils avait 9 et 5 ans.

Depuis 3 ans, leur mère à déménagée en Bourgogne (nous sommes de la région parisienne) mais celle-ci travaille tj en région parisienne, elle fait donc 300 km aller-retour chaque jour, et travaille le samedi). Malgré le trajet, cela n'a pas posé de problème, tj une très bonne entente, j'avoue même la trouver (trouvais..) carrément sympa. J'allais régulièrement boire un café sur son lieu de travail avec elle lors de ses poses, quand j'étais en repos, on parlait des enfants etc.

De notre avis, nous estimons que les enfants sont trop souvent seuls, les samedi quand nous ne les avons pas, les mercredi car elle va chez son copain qui vis à 60 km de chez eux. La semaine quand elle travaille car elle part soit vers 4h30 du matin (donc ils se gerent seuls pour aller à l'école) ou alors rentre le soir vers 22h30. et ça dure depuis longtemps (des années). Donc les enfants appellent leur père tous les jours à 17h pour s'assuré qu'ils sont bien rentré, les devoir etc.

Nous savions que Lydie ne supportait plus la situation qu'elle se disputait avec sa mère mais bon, elle rentre aussi dans l'adolescence, on s'est dit "la crise démarre".

Et puis il y a environ 6 mois, un jour, celle-ci telephone en larme en demandant à son père de venir vivre à la maison, qu'elle ne supporte plus sa mère. Nous gérons la crise, leur père me demande si je suis d'accord pour qu'un jour, si c'est nécessaire, j'accepte d'avoir ma belle fille à la maison, j'ai bien sûr accepter, c'est évident.

La crise s'est plus ou moins tassé les jours suivant, finalement cela s'est apaisé.

Je précise une chose qui me semble important, nous sommes relativement sévère à la maison. Il faut que la maison soit propre pas d'affaires qui trainent, pas de caprices, on débarrasse la table, les devoirs, les enfants ne sont absolument pas pourri gaté, pour la simple et bonne raison que nous avons des salaires moyens, 2 filles en bas âges, et que le budget par en priorité dans la nourriture et les vêtements et que les petites ne sont pas plus gatés que les grands, car les cadeaux c'est assi noel et anniversaires afin que la maison ne se transforme pas en "jouet-club". Il n'y a donc pas d'extra, pas de disneyland et j'en passe pas de cadeau en dehors des anniversaires et noel. Le seul extra sont les 3 semaines en vacances tous les 6 en juillet.

Leur mère les prends en aout mais non pas pour partir avec eux, car celle-ci part en juillet également avec son homme (les enfants ça dérange), les enfants sont donc livré à eux même en Aout tous les jours.

en juin, un week end que les enfants étaient chez nous, je remarque des traces sur les avants bras de ma belle-fille. Les marques spécifiques d'un début de scarification. Je lui demande ce que c'est, elle me répond "ce n'est rien, c'est les chats à la maison qui m'ont griffé". Je ne dis rien et le soir avec son père nous regardons son téléphone portable et plus particulièrement ses messages. Nous faisons cela régulièrement, ainsi q'internet. Ce n'est certe pas très glorieux, mais il faut savoir que Lydie sait parfaitement que nous surveillons et qu'elle ne nous en a jamais voulu puisque justement, ce qu'elle demande, c'est de l'attention. Bref et nous tombons sur un message ou celle-ci raconte qu'elle aussi s'est fait des traces aux, comme son camarade de collège qui s'est suicidé.

Alerte, son père entame la discussion avec elle, lui demandant ce qu'il se passe, que si quelque chose ne va pas il faut qu'elle en parle. Elle demande à ce que l'on dise rien à sa mère, qu'elle ne recommencera plus, qu'un camarade de collège s'est suicidé, cela l'a choquée. Elle nous dit que "maman" ne fait que crier quand elle est là et que sinon, elle n'est jamais là.

Nous partons donc en vacances en juillet, 3 semaines dans les Landes et dans ma famille en Gironde, tout se passe très bien et puis 3 jours avant de rentrer, Lydie explose et nous dit qu'elle ne veut pas rentrer chez sa mère.

Nous lui expliquons qu'à la maison nous sommes sévère, elle le sait, qu'elle aura moins de liberté, que ça doit filer droit, à l'école aussi etc.. Lydie nous répond "je sais, mais quand vous me grondez, je sais pourquoi vous le faite, maman je ne sais même plus pourquoi elle me hurle dessus" Elle ajoute que pour elle, "ses parents" c'est nous, que sa mère lui met des gifles pour un rien (Son frêre nous confirme tous les dires de Lydie), qu'elle ne veut pas encore rater son année scolaire (ses notes se sont cassées la figure), que sa mère nous critiques continuellement, et lui racontes qu'en fait nous ne l'aimons pas (tiens donc....) que leur père préfère nos filles, et j'en passe. Sa mère lui dit qu'elle est grosse et moche (Lydie fait 1m65 pour 56 kg, leur mère 1m65 pour......45kg tout mouillé....) et autres violences psychologique.

Je comprends pourquoi je trouvais Lydie un peu à l'écart ces derniers mois, elle se deandait si ça mère disait vrai à notre sujet.

Nous l'avons donc rassuré en disant que nous l'aimions etc.

De retour à la maison et deux jours avant de les ramener, Lydie à fait un courrier au JAF, expliquant pourquoi elle ne voulait plus vivre chez sa mère, nous lui avons dit que c'était son courrier, qu'elle devait écrire ce qu'elle avait dans le coeur et que son courrier sera joint avec la demande de garde faite au JAF. Le dossier est sur le point d'être envoyé, nous attendons son acte de naissance. Mais le soir du courrier, Lydie me dit qu'elle veut contacter sa mère pour lui dire qu'elle veut vivre chez nous, qu'elle a besoin de lui dire maintenant qu'elle ne veut pas attendre. Ce qu'elle a fait, sa mère lui a répondu qu'elle avait de la merde dans la tête et qu'il en était hors de question.

Il y a deux jour, un soir vers 21h, Lydie nous appel pour nous dire qu'elle s'est enfoui de la maison, qu'elle se rend à la gendarmerie car sa mère lui fait vivre un enfer, qu'elle lui a encore crié dessus et qu'elle a peur de se faire taper. Mon conjoint est donc parti en Bourgogne en catastrophe, sur le trajet la gendarmerie l'a contacté pour lui confirmé la présence de Lydie et que sa mère venait d'arriver en pleine crise d'hystérie....

Résultat sa mère ayant la garde, elle est repartir avec elle.

Le lendemain Lydie nous téléphone pour nous dire que sa mère lui avait dit qu'elle allait lui faire enlever son appareil dentaire pour que le traitement ne soit pas finalisé et qu'elle ait les dents de "travers" à vie, que de toute façon elle finira en famille d'accueil ou en foyer (ben voyons), que si elle va chez son père, cyril ira également chez nous car elle ne voudra plus d'elle et son frère (ça ne nous pose aucun pb, si nous ne demandons pas la garde de Cyril aujourd'hui c'est qu'il n'en a pas exprimé l'envi), qu'il ne faudra pas songer à revenir, qu'elle ne paiera jamais de pension alimentaire et qu'elle fera en sorte d'être au chômage pour être insolvable (elle est sur le point de s'installer avec un homme qui gagne très très bien sa vie, elle n'aura effectivement plus besoin de travailler si elle le souhaite vraiment. (Nous personnellement, même sans pension nous pourrons subvenir à leurs besoins).

Je suis stupéfaite face à une telle attitude, en tant que mère, je peux comprendre qu'elle se sente blessé de la décision de sa fille, mais en tant que mère je ne comprends pas sa manière d'être.

Il faut savoir que les enfants, sont couché systématiquement à 21h (nous sommes au mois d'août tout de même, je ne parle pas des veilles d'école) car celle ci veut être tranquille avec son copain. Trouvez vous cela normal ? ils n'ont pas 5 ans... ils sont donc enfermé dans leurs chambre à se faire ch... quand elle est là, car elle ne rentre pas avant 22h30 quand elle travaille.

Leur père peut il faire constaté le fait que les enfants soient seuls le soir en contactant la gendarmerie ?

Comment procéder pour faire une demande en référé, qui je le sais n'est qu'une mesure provisoire ?

Sa mère n'avait même pas remarqué ses traces sur les bras alors qu'elle vit avec sa fille...

Je tiens a ajouté que nous n'avons jamais critiqué sa mère (déjà en étant seuls et pour cause, je l'aimais beaucoup !!) doc encore moins maintenant, bien que depuis quelques jours c'est difficile de ne pas le faire, je ne vous le cache pas.

Son père reste très calme, à contacté son ex femme tout à l'heure, celle-ci lui a dit que de toute façon le juge n'acceptera jamais, qu'il va perdre, etc..

Pouvons nous jouer sur le fait de l'éloignement géographique, bien que cela fasse 3 ans qu'elle a eu lieu.

J'ajoute qu'à l'origine, la garde n'était demandé que pour un seul enfants et nous avons décidé de continuer à payer une pension pour Cyril.

Devons nous demander la garde pour les deux avant l'envoi du dossier (demain), bien que Cyril ne soit pas contre le fait de venir, mais n'est pas contre le fait de rester non plus.

Nous prenons tous vos conseils et un grand merci