Rumeur de maltraitance, est-ce pénalement condamnable ?

Bonjour,

Nous habitons dans un immeuble comptant 5 appartements. Une voisine avec qui nous étions en froid (appelons la Mme A) a déménagé il y a peut, et elle a été remplacé par un couple. Comme nous en avons coutumes, lorsque de nouveaux locataires s'installent, nous leurs proposons hier de venir prendre un verre sur notre terrasse afin de faire connaissance.
A l'occasion de ce pot, nous apprenons que nos nouveaux voisins on été "briefés" sur "notre cas" avant de s'installer dans les lieux par une voisine habitant l'immeuble d'en face.

Cette voisine d'en face, amis de Mme A, a tenus des propos tout a fait incroyable sur notre compte.
- Nous serions "tellement riche" que nous n'aurions pas besoin de travailler, ce qui expliquerais que ma compagne reste à la maisons "à ne rien faire",
- Nous aurions harcelé Mme A pendant des années : en l'empêchant de dormir, celle-ci étant souvent contrainte de trouver refuge chez cette bienveillante voisine. Nous tapions régulièrement à sa porte puis nous dissimulions pour ne pas être pris (!?!),
- Un enfant habitant l'immeuble, âgé de 3 à 4 ans aurait été placé (il ne peut être question que du fils d'une ancienne voisine repartie en province il y a 6 mois, qui est âgé de 1 an et n'a bien évidemment jamais été "placé"),
- Le deuxième enfants de l'immeuble (le notre donc) ne devrait pas tarder à être également placé (sic),

Évidemment, ces faits sont des inventions pures et simple. Il très probable que c'est Mme A qui ait commencé à diffuser auprès de son amie ces mensonges. En effet Mme A nous a tenue des propos qui laissait clairement supposer une tendance lourde à l'affabulation et à la mythomanie. Il doit y en avoir bien d'autres faits qui nous sont allégués sans que nous n'en sachions rien.

Les propos qui nous choquent le plus sont naturellement les allégations de maltraitance sur notre fils de 10 mois. Ma compagne en est à ce point troublé qu'elle en a perdue pour partie le sommeil. Bien que ces propos ne soient pas crédible, le fait que cette voisine les tiennent devant des gens qu'elle ne connait pas, (nos nouveaux voisins) est particulièrement inquiétant : tient-elle le même discours à nos autres voisins ? Aux commerçants du quartier ? Au postier ? etc. Devons nous craindre de voir débarquer les services sociaux venant s'assurer que notre enfants est entre de bonnes mains, qu'il ne subit aucune maltraitance ? Va-t-on se faire agresser par un voisin un beau jour sans savoir pourquoi car il nous prendra pour un bourreau d'enfant ?

Sans entrer tout de suite dans une procédure, nous comptions rédiger une lettre, la remettre à cette dame, en lui précisant que ces propos sont diffamatoire et que si elle ne cesse immédiatement de les tenir, nous pourrions amener cette affaire devant les tribunaux.

Mais le pouvons nous seulement ? Je pense que nous pourrons sans probléme recueillir une attestation de nos voisins dans laquelle ils certifieront avoir entendu ces propos, mais est-ce suffisant ?

En vous remerciant par avance de bien vouloir nous renseigner,

Cordialement,