Arret maladie professionnelle

REGIS1954 Messages postés 1 Date d'inscription jeudi 20 septembre 2012 Statut Membre Dernière intervention 20 septembre 2012 - 20 sept. 2012 à 21:23
EmmaNoah10 Messages postés 3 Date d'inscription jeudi 11 octobre 2012 Statut Membre Dernière intervention 11 octobre 2012 - 11 oct. 2012 à 10:48
Bonjour,
Mon mari ne en 1954 est en maladieprofessionnelle depuis novembre 2008, a ete licencie en mars 2009? Quel sont ses droits en cas de reprise ou de handicap?
Merci de votre reponse

2 réponses

EmmaNoah10 Messages postés 3 Date d'inscription jeudi 11 octobre 2012 Statut Membre Dernière intervention 11 octobre 2012
11 oct. 2012 à 10:46
Le salarié victime d'un accident du travail (autre qu'un accident de trajet) ou d'une maladie professionnelle bénéficie d'une protection spéciale pendant la période d'arrêt de travail et à l'issue de celui-ci. Lorsque le médecin du travail déclare le salarié inapte à reprendre l'emploi qu'il occupait précédemment, son employeur doit lui proposer un autre emploi, approprié à ses capacités et aussi comparable que possible à l'ancien, au besoin par la mise en oeuvre de mesures telles que mutations , transformations de postes de travail ou aménagement du temps de travail. Si cela s'avère impossible, il doit informer le salarié, par écrit, des motifs qui s'opposent à son reclassement. En cas de rupture du contrat de travail, l'employeur est alors tenu de verser une indemnité spéciale.
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EmmaNoah10 Messages postés 3 Date d'inscription jeudi 11 octobre 2012 Statut Membre Dernière intervention 11 octobre 2012
11 oct. 2012 à 10:47
Le salarié déclaré apte à reprendre son emploi par le médecin du travail doit retrouver son emploi ou un emploi similaire et une rémunération équivalente. Les conséquences de l'accident ou de la maladie professionnelle ne peuvent entraîner pour l'intéressé aucun retard de promotion ou d'avancement au sein de l'entreprise.

Lorsqu'un licenciement est prononcé en méconnaissance de ces dispositions, le conseil des prud'hommes peut proposer la réintégration du salarié dans l'entreprise, avec maintien de ses avantages acquis ; en cas de refus par le salarié ou l'employeur, le juge octroie au salarié une indemnité qui ne peut être inférieure à 12 mois de salaire, sans conditions d'ancienneté du salarié ou d'effectif de l'entreprise ; s'y ajoutent, si le salarié remplit les conditions pour les percevoir, l'indemnité légale ou conventionnelle de licenciement et l'indemnité compensatrice de préavis de droit commun.

En cas de non réintégration d'un salarié apte titulaire d'un CDD, le salarié a droit à une indemnité correspondant au préjudice subi. Cette indemnité ne peut être inférieure au montant des salaires et avantages qu'il aurait reçus jusqu'au terme de la période en cours de validité de son contrat.
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EmmaNoah10 Messages postés 3 Date d'inscription jeudi 11 octobre 2012 Statut Membre Dernière intervention 11 octobre 2012
11 oct. 2012 à 10:48
Si cela peut vous aider...Cordialement.
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