En juin dernier, la caisse d' épargne m'autorisait à un découvert de 200€, j'ai dépassé la somme et c'est en faisant un chèque de 90€ pour mon pisciniste que la limite des 400€ a été traversé. Résident en Guadeloupe, mais ayant mon compte en métropole, mon père m'a fait suivre une lettre qui m'informait que j'allais être interdit bancaire si je ne remboursais pas le chèque impayé et que je devais le récupérer et leur transmettre.
Rentrée au pays pour l'été, je suis allée à ma banque avec le chèque, leur assurant avoir régler la somme en espèce. Apparemment avoir seulement le chèque ne suffit pas, il faut une lettre de la personne ayant voulu l'encaisser, qui atteste que j'ai bien régulariser ma situation en payant par espèce. Le hic pour moi c'est que mon pisciniste sait à peine écrire, je me vois mal lui faire remarquer en même temps que de lui demander ma requête.
Ne repartant qu'en Octobre, ne pouvant pas le contacter avant, j'ai laisser trainer l'affaire. Tout en remboursant tout mon découvert, laissant un compte positif, quelques jours avant mon retour en Guadeloupe, je suis passée à ma banque demandant si je pouvais encore me servir de ma Carte bleue ayant remit le compte à plus de zéro. On m'expliqua poliment qu'il n'y avait pas de problème étant donné que c'était mon chéquier qui m'avait fait mettre en interdit bancaire et non pas la carte, je pouvais continuer de m'en servir.
Mon premier découvert non autorisé, avec tous ces frais de commission très élevés m'ayant servi de leçon je décida d'oublier ma carte bleue dans un coin et de ne me servir que de mon autre compte bancaire ouvert au crédit maritime d'outre mer.
Jusqu'à ces dernier temps plus dur où me rappelant que j'avais le droit à un découvert autorisé , je me suis à nouveau servi ma carte dans la limite du raisonnable c'est à dire sans dépassé les moins de 200€ autorisé.
Mais la catastrophe, mon père m'appelle puis me fait suivre un courrier de la Caisse d'épargne m'informant que je dois mettre au plus vite de l'argent pour combler mon découvert de 160€.
Sans bien comprendre je vire le jour même 700€ pour être tranquille, mon père dans la précipitation vire aussi de sa trésorerie personnel 200€ au guichet directement, il demande si ça ira, on lui dit oui , qu'il n'y a pas de problème car on a régulariser dans les temps.
Mais ensuite impossible de me servir de ma carte, je dois prendre un billet d'avion sur internet et je ne peux pas, je veux payer dans un café, et je ne peux pas.Je regarde mon relevé sur internet, j'ai bien plein d'argent, mais je réalise aussi qu'ils m'ont prit un tas de frais de commission sur chaque achat effectué pendant mon soi disant découvert autorisé..
Rentrée en fin de semaine dernière de Guadeloupe, je me précipite aujourd'hui à ma banque pour débloquer la situation pour pouvoir prendre au plus vite mon billet d'avion avant qu'il n'atteigne des sommes astronomiques.
Le jeune conseiller auquel j'ai à faire m'annonce que quand on devient interdit bancaire l'autorisation de découvert s'annule! Faut il que je le devine? Il veut me recommander une carte bancaire qui n'arrivera qu'en fin de semaine, le billet d'avion peut entre temps doubler (déjà à 742€) j'insiste, il me fait comprendre maladroitement que la situation traine depuis trop longtemps que je dois régulariser, j'explique que mon pisciniste s'en sort très mal avec la langue française, il le "conçoit" mais il ne peut rien faire, je demande combien coute la fermeture d'un compte excédé par tous ces prélèvements que je juge abusifs, il me répond que ça ne coute rien mais qu'on ne pourra pas clôturer le compte, tant que je n'aurai pas régularisé la situation à l'aide de mon pisciniste.... je serais toujours interdit bancaire, sans chéquier sans carte bleue.
J'explique que ma banque de Guadeloupe le crédit maritime, vient encore de me livrer un nouveau chéquier que j'ai déjà en ma possession, il a l'air perdu, merci la caisse d'épargne de mettre les plus jeunes et donc les moins expérimentés au guichet parce que c'est la tâche ingrate que de recevoir les clients mécontent. Son manque de compétence me la rendu méprisable, a force de voir la queue s'allonger et que je n'allais certainement pas bougé sans récupérer MON argent sur mon compte, il a fini par céder et m'a demandé combien j'avais besoin m'a fait signé une décharge et donné une carte de retrait à usage unique.... (c'est drôle j'ai eu peur d'embêter tous les clients derrière moi, peut être impatient de vouloir passer, mais non la plupart m'ont sourit, comme si on avait gagné tous ensemble !)
Mes questions après ce sont texte explicatif :
La banque a t' elle le droit de me retirer mon autorisation de découvert sans me prévenir parce que je suis interdit bancaire à cause de mon chéquier et que je n'ai plus de chéquier?
(si oui c'est quand même gonflé ils nous font signer un papier comme quoi on a une autorisation de découvert, pis après quand ils la retirent on a plus besoin d'être là ??!!!)
Si non, je suis donc en droit de demander le remboursement de tous mes frais de commission dernièrement débité soit environ 40€??
Dois je vraiment régulariser la situation d'interdit bancaire avant de clôturer mon compte?
Si oui, avez vous une solution, je ne vais apprendre à mon pisciniste à écrire quand même, comment cela se serait il passer s'il avait été décédé ou amputé des bras? Ai je le droit d'écrire la lettre moi même???
Merci pour le temps que vous aurez prit pour me lire jusqu'au bout et encore plus si vous arrivez à me répondre.
Je n'ai pas tout lu mais la simple restitution du chèque permet de lever l'interdiction.
Article R 131-20 du code monétaire et financier.:
"Lorsque le titulaire du compte a réglé entre les mains du bénéficiaire le montant du chèque impayé, il doit justifier du règlement par la remise de ce chèque au tiré."