Menaces de mort et accident de travail

Bonjour,
Ancien fonctionnaire de police, j'ai exercé pendant plus de 15 ans en Corse dans la lutte antiterroriste. J'ai fait valoir mes droits à la retraite et depuis le 01/03/2011 je travaillais au sein d'une entreprise de bâtiment.

Le 16 juin dernier, mon employeur a reçu une lettre de menace rédigée comme suit : L'ANCIEN FLIC ...X... BOSSE POUR TOI, VIRE LE SINON (cercueil dessiné) POUR LUI ET (bombe dessinée) POUR TOI. une phrase écrite en corse terminait le texte.

Une plainte est immédiatement déposée par mon employeur et moi-même.

Un ami juge d'instruction me conseille d'aller voir un médecin en me précisant que si le praticien souhaite m'arrêter, il s'agit d'un accident de travail. Le praticien me met effectivement en accident de travail, me délivre quelques médicaments suite au "choc psychologique" et me rédige un courrier pour me rendre chez un psychiatre. Rendez-vous pris chez un psychiatre, ce dernier prolonge mon arrêt et me prescrit un autre traitement.

En raison du passé, des menaces qui ne sont jamais à prendre à la légère en Corse, des conséquences pour ma famille et mon employeur, je décide de déménager. Le déménagement effectué, j'avise ma CPAM ainsi que la CPAM de mon lieu de nouveau domicile.

Quelques jours plus tard, je reçois un courrier de la CPAM Corse me signifiant qu'ils refusent la prise en charge de l'accident de travail. Ils précisent qu'ils n'ont pas les éléments permettant de reconnaître le caractère professionnel de l'accident et qu'il y a absence de fait accidentel. Je peux toutefois contester la décision dans un délai de deux mois.

Convaincu de mon bon droit, je vous demande de bien vouloir si possible, me donner les arguments nécessaires à la reconnaissance des faits précités en "accident de travail".

Dans l'attente, veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.