Hériter de son géniteur ?

Lili-Anne Messages postés 3 Date d'inscription mercredi 8 juin 2011 Statut Membre Dernière intervention 10 juin 2011 - Modifié par Lili-Anne le 22/08/2011 à 21:44
Lili-Anne Messages postés 3 Date d'inscription mercredi 8 juin 2011 Statut Membre Dernière intervention 10 juin 2011 - 10 juin 2011 à 13:24
Question résolue

2 réponses

condorcet Messages postés 39501 Date d'inscription jeudi 11 février 2010 Statut Membre Dernière intervention 21 juin 2023 18 285
9 juin 2011 à 08:32
J'ai été reconnue (légitimée) à ma naissance (21 jours après le mariage).
Par le conjoint de votre mère qui n'est pas le père biologique ?
Dans cette situation vous ne pouvez pas avoir deux pères, donc revendiquer une vocation héréditaire envers celui ne vous ayant pas reconnue.
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Lili-Anne Messages postés 3 Date d'inscription mercredi 8 juin 2011 Statut Membre Dernière intervention 10 juin 2011
Modifié par Lili-Anne le 22/08/2011 à 21:46
Question résolue
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lucini Messages postés 5135 Date d'inscription samedi 27 novembre 2010 Statut Membre Dernière intervention 16 février 2023 2 937
10 juin 2011 à 11:34
Depuis le 4 juillet 2005, il n'y a plus de différences légales entre enfants naturels et légitimes.

La loi du 16 janvier 2009 les autorise à changer de nom.

L'enfant non reconnu par son père peut-il prétendre à sa succession ?

Non. Pour qu'un enfant puisse hériter de son père, il faut que sa filiation soit établie, donc qu'il soit reconnu. Si ce n'est pas le cas, il doit engager une action en recherche de paternité, soit contre son père présumé, soit, si celui-ci est décédé, contre ses héritiers.

Le recours à un avocat est obligatoire.

Si le tribunal lui donne satisfaction, la filiation est rétroactive : elle commence à la naissance de l'enfant. Mais la reconnaissance ne permet pas forcément de partager l'autorité parentale.

Comment prouver sa filiation ?

La preuve est à apporter par "tous moyens", dit la loi.

Par exemple, que le père présumé contribuait à l'entretien de l'enfant, au coût de sa scolarité, etc.
Si la justice estime que l'action est recevable, l'expertise génétique est de droit.

Si les personnes concernées refusent de s'y soumettre, le juge peut en tirer les conséquences.

Attention : les expertises sur une personne décédée sont interdites ! Sauf si elle avait donné son accord.


C'est l'enfant qui doit engager cette action ?

Un majeur doit effectuer cette démarche lui-même.
Il a dix ans pour le faire, donc jusqu'à ses 28 ans. Au-delà, l'action est prescrite ;
ce sera donc plus difficile.

Un début de réponse.

Cordialement
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Lili-Anne Messages postés 3 Date d'inscription mercredi 8 juin 2011 Statut Membre Dernière intervention 10 juin 2011
Modifié par Lili-Anne le 22/08/2011 à 21:47
Question résolue. Merci !
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