2 réponses
maestro.89
Messages postés
1
Date d'inscription
mardi 22 janvier 2013
Statut
Membre
Dernière intervention
22 janvier 2013
7
22 janv. 2013 à 23:14
22 janv. 2013 à 23:14
Bonjour,
Une fois de plus tout le monde confond (c'est fréquent chez les BNC) la notion de rétrocession d'honoraires avec celle de sous-traitance et celle de location à un confrère des moyens matériels et de locaux mis à disposition pour exercer sa propre activité (appelée vulgairement location de fauteuil).
Quand un libéral reverse une partie de ses recettes à un confrère du fait d'un contrat permettant d'utiliser les locaux, les moyens, les fichiers de ce confrère on n'est pas en "rétrocession d'honoraires" au sens fiscal du terme. On parle de "location de fauteuil". Donc une charge, donc non déductible en régime micro
Quand un libéral demande à un autre libéral de faire une partie de son travail à sa place alors qu'il percevra du client la rémunération du contrat, on se trouve dans le cadre de la sous-traitance et non de celui de la rétrocession d'honoraire telle que définie par la législation fiscale. Donc une charge donc non déductible en régime micro
Relire attentivement cette même définition fiscale de la rétrocession d'honoraire qui précise "de sa propre initiative" ce qui exclu de facto toute obligation d'avoir à reverser une partie de ses honoraires.
Dès lors qu'il y a accord pour rémunérer la location de moyens ou accord pour qu'un autre fasse son travail alors que le client n'a contracté qu'avec le "donneur d'ordre" on ne parle pas de rétrocession d'honoraires puisqu'il y a obligation de rémunérer (la sous-traitance est un contrat aux obligations réciproques).
Quant au fait d'exclure les rétrocessions d'honoraires pour déterminer le CA ou les recettes au regard des régime "micro" cela est possible si on parle bien de rétrocession d'honoraires répondant à la définition fiscale ci-dessus précisée.
Mais pour les régimes "micro" il n'est pas possible de déduire les "locations de fauteuils" ou les "sous-traitances".
Une fois de plus tout le monde confond (c'est fréquent chez les BNC) la notion de rétrocession d'honoraires avec celle de sous-traitance et celle de location à un confrère des moyens matériels et de locaux mis à disposition pour exercer sa propre activité (appelée vulgairement location de fauteuil).
Quand un libéral reverse une partie de ses recettes à un confrère du fait d'un contrat permettant d'utiliser les locaux, les moyens, les fichiers de ce confrère on n'est pas en "rétrocession d'honoraires" au sens fiscal du terme. On parle de "location de fauteuil". Donc une charge, donc non déductible en régime micro
Quand un libéral demande à un autre libéral de faire une partie de son travail à sa place alors qu'il percevra du client la rémunération du contrat, on se trouve dans le cadre de la sous-traitance et non de celui de la rétrocession d'honoraire telle que définie par la législation fiscale. Donc une charge donc non déductible en régime micro
Relire attentivement cette même définition fiscale de la rétrocession d'honoraire qui précise "de sa propre initiative" ce qui exclu de facto toute obligation d'avoir à reverser une partie de ses honoraires.
Dès lors qu'il y a accord pour rémunérer la location de moyens ou accord pour qu'un autre fasse son travail alors que le client n'a contracté qu'avec le "donneur d'ordre" on ne parle pas de rétrocession d'honoraires puisqu'il y a obligation de rémunérer (la sous-traitance est un contrat aux obligations réciproques).
Quant au fait d'exclure les rétrocessions d'honoraires pour déterminer le CA ou les recettes au regard des régime "micro" cela est possible si on parle bien de rétrocession d'honoraires répondant à la définition fiscale ci-dessus précisée.
Mais pour les régimes "micro" il n'est pas possible de déduire les "locations de fauteuils" ou les "sous-traitances".
19 oct. 2017 à 17:26
Modifié le 24 juil. 2019 à 15:35
Avez-vous un exemple ?