Travaux à voter par copropriétaire

Meziane - 18 nov. 2010 à 13:56
 Paris - 18 nov. 2010 à 20:10
Bonjour,

Je me permet de faire appel à vous car je rencontre un problème avec mon syndic.

Rapidement, depuis Janvier 2010 nous avons un mur qui est humide à cause d'un escalier qui n'est plus étanche et l'eau s'infiltre donc, le mur est humide et il y a une odeur de moisi et ca depuis presque 1an.


Malgré mes relances afin d'obtenir une assemblée général afin de voter les travaux rien, j'ai enfin REUSSI à obtenir cet assemblée qui se tiens ce soir, nous avons déjà plusieurs devis il faut maintenant les voter.

Ma question est la suivante : Si les copropriétaires refuse de voter les travaux que ce passe t-il ? ca veut dire que pendant encore des années je vais devoir vivre avec ce mur humide ? je trouve ca inadmissible, c'est des travaux qui doivent être fait donc je comprend même pas pourquoi on demande l'avis des copropriétaire.
Autant pour une façade qui se fait vieille et qu'on souhaite rendre plus belle OK il est normal de demander l'avis des copropriétaire.

Si quelqu'un peut me renseigner sur les procédures à suivre pour faire passer ces travaux d'urgence

Cordialement

1 réponse

Bonsoir,

"Il appartient au syndic de soumettre au vote des copropriétaires les travaux de gros entretien et les réparations importantes qu'il estime nécessaires pour l'immeuble (art. 18 de la loi de 1965).
Par ailleurs, tout copropriétaire (ainsi que le conseil syndical) peut lui demander, à tout moment, d'inscrire à l'ordre du jour de l'assemblée générale les questions qu'il juge utiles, notamment celles relatives à l'entretien de l'immeuble (art. 10 du décret de 1967).
Il est même souhaitable qu'il le fasse, la conservation de l'immeuble étant l'une des missions du syndicat des copropriétaires.

D'ailleurs, si le défaut d'entretien ou de réparation cause un dommage à un copropriétaire ou à un tiers, c'est la responsabilité de la collectivité qui pourra être engagée au premier chef, et non celle du syndic (art.14 de la loi de 1965; CA de Paris, 7e A du 18.6.02, M. c/Generali France assurances)."

Cordialement.
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