CDD/CDI : conflit avec l'employeur

Bonjour,

J'écris pour faire part d'une situation conflictuelle que ma copine vit actuellement avec son employeur. C'est un peu compliqué donc je m'excuse d'avance pour la longueur :

Ma copine est actuellement étudiante et recherchait un CDD pour se faire un peu d'argent pendant les vacances aafin de financer ses études. Elle a donc été recrutée en tant que caissière. Lors de l'entretien, elle précise bien au directeur du magasin qu'elle postule pour un CDD.

L'après midi même (nous sommes alors le 25 juin), il la rappelle pour lui demander de venir à l'essai immédiatement. N'étant pas disponible il lui demande de venir le lendemain et surlendemain pour un essai. Ce dernier s'avère concluant et il lui répond qu'il l'embauchera du 5 juillet au 7 aout à temps plein (je précise en passant qu'il lui a envoyé son planning pour les 4 semaines par un simple texto).

Ce n'est qu'au bout de pratiquement une semaine qu'il se décide à lui faire signer un contrat, mais en CDI ! Ma copine lui rappelle qu'elle voulait un CDD mais il lui rétorque que "ça reviendra exactement au même, ne t'en fais pas, c'est juste au cas où tu décide de continuer chez nous par la suite". Ma copine étant préoccupée par le fait de travailler sans contrat et voyant le temps que ça a pris pour qu'ils se décident à la faire signer, elle a donc accepté à contrecoeur de signer ce CDI sous la pression de son directeur.

Dans les jours qui ont suivi elle a cependant constamment relancé le directeur pour lui demander de requalifier son contrat en CDD, ce à quoi ce dernier à répondu que c'était en cours et qu'il ne fallait pas qu'elle s'inquiète. puis une semaine après il est parti en vacances et est demeuré injoignable depuis. Le responsable du magasin alors en place a continué à répondre à ma copine que c'était en cours.

Vendredi dernier, quelqu'un est venu directement du siège pour lui faire signer le contrat de travail, mais il s'agissait là encore d'un CDI avec cette fois une lettre stipulant que la période d'essai prendrait fin au 31 juillet (et non plus au 7 aout comme cela avait été admis oralement). Ma copine a cette fois refusé de signer et l'autre l'a même menacée en lui disant que il était venu exprès pour ça, qu'il était trop tard pour lui faire un CDD et que si c'était comme ça elle n'aurait pas son chèque à la fin du mois. elle a reçu ce matin un recommandé disant que sa période d'essai prendra bel et bien fin le 31 juillet, et elle a envoyé sa lettre de démission en recommandé hier soir en précisant qu'elle tenait à avoir tous les avantages du CDD (à savoir les indemnités).

Les questions que je me pose sont les suivantes:

- il précisent seulement que la période d'essai prendra fin, mais la fin de la période d'essai signifie-t-elle la fin du contrat de travail? ou bien essayent ils de l'entuber sur la période de préavis en cas de démission après la fin de la période d'essai ?

- pourquoi l'avoir prise à l'essai 2 jours fin juin si c'était pour lui mettre une période d'essai derrière (là encore il ne subsiste aucun document disant qu'elle a bien travaillé ces 2 jours) ?

- ont ils besoin d'un motif pour mettre fin à la période d'essai ? (ma copine n'a jamais fait la moindre erreur de caisse contrairement à tous ses collègues, et on la sollicite constamment dès lors qu'un client ne parle pas français donc je ne me fais aucun doute sur la qualité de son travail)

- elle est étudiante et l'a précisé dans sa lettre de motivation: le fait de lui faire signer un CDI pour la renvoyer au bout d'un mois peut il être considéré comme un CDD dissimulé bien qu'elle ait signé le CDI ? Car évidemment une fois qu'elle aura repris les cours il était de tout façon évident dès le début qu'elle ne pourra pas travailler à temps plein...

- elle n'a jamais reçu la moindre copie du contrat qu'elle a signé, que doit elle faire ?

je ne m'étendrai pas sur les conditions de travail déplorables (les caissières sont censées finir à 21h mais le temps qu'elles ferment leur caisse elles ne sortent jamais avant 21h30 et ne sont pas payées plus, ses collègues lui ont dit que bien que le manager ne leur accorde jamais leurs pauses règlementaires quand bien même elles bossent 7h d'affilée, ce temps de pause est néanmoins déduit de la fiche de paye...)

Ma copine est actuellement très angoissée par cette situation, et du coup je le suis moi aussi indirectement. pensez vous que nous devrions trainer cette affaire aux prud'hommes ? (pour le principe plus que pour les indemnités qui au final ne sont pas très élevées...)

Merci d'avance pour vos réponses