Problèmes de la garde des enfants

Bonjour,
mon conjoint et son ex-femme ont divorcé (consentement mutuel) depuis début 2008 et la garde de ces enfants a été confié à la mère. Après que chacun ait déménagé, nous sommes aujourd'hui à 150 km des enfants et c'est mon conjoint qui a la charge totale des frais de transport (1 aller-retour le vendredi soir et 1 autre le dimanche soir soit 600 km dans le we), en plus des 410 € de pension alimentaire. Et pour corser le tout, nous avons un métier avec des astreintes d'une semaine environ chaque mois. De ce fait, le jugement de divorce est quasiment inapplicable car les astreintes ne sont pas forcément régulières.
Le problème repose sur l'attitude changeante de la mère. La plupart du temps, nous arrivons à nous entendre et à adapter nos plannings quitte à ce qu'il n'y ait pas un week-end sur deux. Mais de temps en temps, cette dernière, pour des raisons futiles souvent liées à son humeur, décide d'en revenir à l'application stricte du jugement.
Dernier exemple en date : celle-ci n'a pas apprécié que mon conjoint parle à ses enfants de son projet d'obtenir un jour une mutation proche de ceux-ci et pourquoi pas à ce moment-là de demander la garde alternée.
Mon conjoint n'avait aucune arrière pensée et a simplement voulu remonter le moral des enfants à qui leur père manque terriblement. Mais madame a estimé qu'il les montait contre elle et l'a aussitôt menacé qu'elle s'y opposerait et que cela n'arriverait jamais. Du coup, folle de rage, elle a imposé qu'à partir du 1er septembre, le jugement soit strictement appliqué.
Cela fait 2 ans que l'on subit ces changements d'humeur alors que l'on essaye, malgré la distance, d'être le plus arrangeant possible et d'être toujours là pour les enfants. Et ça commence vraiment à être dur à vivre, surtout pour mon conjoint qui souffre déjà de la séparation.
Je voudrais donc avoir votre avis sur ce qu'il nous serait permis de faire en réponse à cela bien que je sois parfaitement consciente que malheureusement, en cas de mésentente, le jugement de divorce prévaut et que, de ce fait, nous sommes pieds et poings liés et n'avons qu'à subir ces humeurs.
C'est vraiment usant à la longue d'autant plus qu'avec nos métiers, nous savons parfaitement que nous ne pourrons jamais appliquer le jugement à la lettre.