Bon de visite avec deux agences pour un bien
Résolu/Fermé
A voir également:
- Visite maison avec 2 agences différentes
- Maison d'arrêt fleury merogis permis de visite - Guide
- 2 cmg pour 2 enfants - Guide
- Refus visite pmi école - Forum éducation
- Maison non chauffée depuis 2 ans - Forum Immobilier
- Commission attribution logement rang 2 forum - Forum Immobilier
9 réponses
luna10
Messages postés
1295
Date d'inscription
mardi 16 décembre 2008
Statut
Membre
Dernière intervention
2 octobre 2010
445
Modifié par luna10 le 7/06/2010 à 12:39
Modifié par luna10 le 7/06/2010 à 12:39
Bonjour,
Les réponses ci-dessus sont légèrement à nuancer au vue de la jurisprudence... Vous êtes en principe dans votre droit de choisir l'agence de votre choix, tel ne sera pas forcément le cas du vendeur...
L'acquéreur est libre de conclure l'acte de vente avec n'importe lequel des agents immobiliers lui ayant présenté le bien. Il s'agit du jeu de la libre concurrence.
Sauf à ce que l'agence évincée fasse valoir sa mauvaise foi, prouvant que l'acquéreur a donc commis une faute lui ayant causé un préjudice. Tel est le cas lorsque l'acheteur évince l'agence via des manoeuvres frauduleuses ou lorsqu'il se rend complice d'une inexécution contractuelle.
Le fait que vous ayez signé un bon de visite avec l'une ou l'autre des agences est indifférent. D'ailleurs, un engagement écrit sur un bon de visite n'a en principe aucune valeur (contrairement à ce qui a été dis).
La liberté du vendeur dépend du mandat conclu entre ce dernier et l'agence immobilière. En règle générale, la commission n'est due qu'au mandataire qui a réellement permis la réalisation de la transaction, sauf faute du vendeur.
La faute peut résulter du fait de méconnaître les termes du contrat de mandat.
Tout ceci dans le cadre d'un mandat non exclusif, bien évidemment...
Cordialement
Les réponses ci-dessus sont légèrement à nuancer au vue de la jurisprudence... Vous êtes en principe dans votre droit de choisir l'agence de votre choix, tel ne sera pas forcément le cas du vendeur...
L'acquéreur est libre de conclure l'acte de vente avec n'importe lequel des agents immobiliers lui ayant présenté le bien. Il s'agit du jeu de la libre concurrence.
Sauf à ce que l'agence évincée fasse valoir sa mauvaise foi, prouvant que l'acquéreur a donc commis une faute lui ayant causé un préjudice. Tel est le cas lorsque l'acheteur évince l'agence via des manoeuvres frauduleuses ou lorsqu'il se rend complice d'une inexécution contractuelle.
Le fait que vous ayez signé un bon de visite avec l'une ou l'autre des agences est indifférent. D'ailleurs, un engagement écrit sur un bon de visite n'a en principe aucune valeur (contrairement à ce qui a été dis).
La liberté du vendeur dépend du mandat conclu entre ce dernier et l'agence immobilière. En règle générale, la commission n'est due qu'au mandataire qui a réellement permis la réalisation de la transaction, sauf faute du vendeur.
La faute peut résulter du fait de méconnaître les termes du contrat de mandat.
Tout ceci dans le cadre d'un mandat non exclusif, bien évidemment...
Cordialement
7 juin 2010 à 13:57
quelle est la valeur d'un bon de visite s'il n'a pas de valeur contractuelle entre le visiteur et l'agence (ce que vous semblez dire) ?
qu'est-ce qui permet de priver de force obligatoire une obligation convenue entre deux parties?
7 juin 2010 à 14:09
7 juin 2010 à 14:23
Pour moi si vous avez affaire a une petite agence régionale vous ne risquez pas grand-chose, en revanche si c'est une agence de renommée Nationale attention elles ont des Avocats a disposition
Mais luna se fera un plaisir de plaider votre cause, sachant que vous n'avez rien a reprocher a l'agence A , vous l'avez simplement évincé pour faire plaisir a un ami de l'agence B
7 juin 2010 à 14:27
donc si je vous suis, l'obligation de l'acheteur d'indemniser l'agence évincée se fonde sur la complicité à la violation des engagements contractuels du vendeur né du mandat de vente?
ce qui suppose donc une collusion frauduleuse entre l'acquéreur et le vendeur, et pas comme dans l'hypothèse qui se présente entre l'agence B et l'acquéreur.
7 juin 2010 à 15:20
Je ne fais que poser le principe en la matière. Et je ne vous contredit pas totalement, au passage... Que cela vous plaise ou non, la jurisprudence est faite ainsi dans le domaine (jusqu'à ce qu'il y ait un revirement...).
L'acquéreur est libre de choisir l'agence de son choix, et l'agence qui tenterait de se retourner contre lui risque de se retrouver le bec dans l'eau sauf à rapporter la preuve de la complicité avec le vendeur ou des manoeuvres frauduleuses causant un préjudice à l'agence évincé.
Que ce soit une agence populaire ou non, le principe est la même pour tout le monde, qu'il ait des avocats à leur disposition ou non...
Vous mettez des liens à tout va, et vous n'en prenez même pas la peine d'en tirer les conclusions nécessaires...
Dire que l'acquéreur peut être condamné à des dommages intérêts est une chose... Mais cela manque de précisions juridiquement.
Il y a le principe et les exceptions. Et dans un raisonnement juridique, on donne le principe avant les exceptions, et non l'inverse...
ce qui suppose donc une collusion frauduleuse entre l'acquéreur et le vendeur
C'est ce que vous disiez me semble t'il dans l'un de vos messages. Et vous aviez entièrement raison...
L'acquéreur peut être condamné à des dommages intérêts que dans des cas résiduels, basés sur la notion de "fraude".