Contribution alimentaire et études

Bonjour,

Je suis divorcé et ai en principe une garde limitée de mon fils (2 week ends par mois). Cependant, influencé par sa mère, ce dernier n'a accepté de venir que très rarement dès le début et a rompu tout contact il y a un an à présent.

Je lui paie actuellement une contribution alimentaire à hauteur de 275€ par mois.
Il y a un an (je n'ai plus de nouvelles depuis), il était question qu'il entame des études universitaires.

Je sais que sa mère va exiger une participation à ses frais d'études universitaires.

D'autre part, mes conditions financières changeront avant son entrée à l'Université puisque j'aurai une personne sans revenus à charge dès le mois de juin.

En particulier, je sais qu'il me sera impossible de faire face aux frais d'entrée à l'Université, étant tenu par ailleurs à des dépenses très importantes, non dues à un comportement irréfléchi de ma part.

Une chose encore. Je suis personnellement opposé à l'idée d'envoyer mon fils à l'Université pour des raisons qui tiennent à son comportement à tous points de vue. Intellectuellement, il a les capacités pour réussir ; psychologiquement, socialement, sa mère en a fait un inadapté. Malgré tous mes efforts, je n'ai rien pu faire pour empêcher cela, face au comportement particulièrement protecteur (c'est un euphémisme) de sa mère.

Personnellement, j'estime que des études supérieures mais non universitaires lui conviendraient mieux car je crains, avec raison me semble-t-il, que son insertion sociale soit pratiquement impossible sinon, étant donné son isolement actuel et celui, supplémentaire, que représente l'Université. Moi-même, j'ai fait mes études à la même Université et à la même Faculté et ai été confronté à la difficulté de m'intégrer dans un univers normal de travail, malgré mon ouverture d'esprit et l'éducation normale que j'avais reçue. Connaissant mon fils et son extrême hyper-sensibilité, j'ai les plus grandes craintes quant au moment où, confronté à la réalité quotidienne, il sera jeté au bas du piédestal sur lequel son entourage l'a placé. Il a une très haute opinion de lui-même et sa réussite à l'université le confortera dans cette idée trompeuse et dangereuse.

Voici mes questions :

1. Comment amener la mère de mon fils à revoir à la baisse le montant que je paie en tant que contribution alimentaire pour notre fils ?

2. Suis-je tenu de payer pour ses frais scolaires si je n'ai pas la moindre preuve ni de son inscription ni de l'avancement de ses études ?

3. Que puis-je faire pour imposer mon point de vue concernant l'orientation de ses études ? Que faire en cas de désaccord persistant sur la question ?

D'avance merci.

B.