Logement saisonnier - Logis de France

Mimi - 25 sept. 2009 à 12:56
gerber1 Messages postés 15860 Date d'inscription mardi 11 novembre 2008 Statut Modérateur Dernière intervention 28 août 2021 - 25 sept. 2009 à 15:21
Bonjour,
J'avais retenu un logement saisonnier en début d'année 09 pour un séjour durant l'été. J'ai réglé comme il m'a été demandé 102 € à la signature. Une semaine avant la date de notre séjour dans ce logement mon époux a été mobilisé à son travail (fonctionnaire - Police). J'ai donc immédiatement averti les propriétaire, ces derniers en réponse m'ont rappelé les conditions générales qui ne figuraient nulle part sur le contrat que j'ai signé. Je peux le prouver la feuille du contrat est fine comme du papier à cigarette impossible pour moi d'une quelconque falsification de document.
Logis de France me demande de régler aux propriétaires le restant du. Quel sont mes recours ? Que pouvez vous me dire sur l'article D 324-1 et suivants ?

1 réponse

gerber1 Messages postés 15860 Date d'inscription mardi 11 novembre 2008 Statut Modérateur Dernière intervention 28 août 2021 8 971
25 sept. 2009 à 15:21
Pour retenir cette location ,vous avez versé un acompte ou des arrhes ????
Le propriéaire ou l'agence ont du vous envoyer un contrat de location ???
Voici la définition


L'ACOMPTE
L’acompte s’analyse comme un premier versement imputable sur le prix d’une vente ferme et définitive. En conséquence :
si le vendeur ne livre pas la marchandise convenue ou n’exécute pas la prestation promise selon les termes du contrat de vente, sa responsabilité contractuelle peut être engagée et donner lieu, en plus de la restitution de l’acompte, à l’allocation de dommages et intérêts au profit de l’acheteur lésé ;
si l’acheteur se rétracte, sa responsabilité contractuelle peut également être mise en œuvre. Dans ce cas, en sus de la perte du montant de la somme versée, il peut être condamné à payer des dommages et intérêts au vendeur.
II. LES ARRHES
Contrairement à l’acompte, les arrhes sont assorties d’une faculté de dédit permettant à chacune des parties de revenir sur son engagement. Néanmoins :
si le vendeur se rétracte, il doit rembourser le double de la somme reçue à son client (article 1590 du Code civil) ; si l’acheteur se ravise, il ne peut pas réclamer le remboursement de la somme versée.
Remarque : suivant l’article L. 114-1 du Code de la consommation, les sommes versées d’avance sont considérées comme des arrhes, sauf stipulation contraire du contrat.
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