Poussée à la démission...

JADE - 19 sept. 2009 à 16:49
 Utilisateur anonyme - 19 sept. 2009 à 18:27
Bonjour,
Je constate que vos réponses sont pointues et après avoir parcouru les sites de droit du travail, je n'ai malheureusement pas de solution à mon cas précis, seulement des éléments que j'essaie de rejoindre.

Je vous expose la situation dans son ensemble, car le cas est assez particulier.

J'ai contracté un contrat saisonnier débutant en mars 2009 et se terminant le 30 septembre 2009.
J'ai témoigné d'une motivation et d'un dévouement pour mon employeur -plus qu'il n'aurait fallu d'ailleurs - pour qu'il me pousse à démissioner aujourd'hui parce qu'il n'aurait plus de travail pour moi dans les magasins qu'il a sous sa coupe.
C'est donc un contrat de 20h déclarées et les heures supplémentaires sont payées au "noir".
Il m'avait fait la promesse orale de me faire travailler au moins 35h. Ce qui n'a jamais été le cas.
Le mardi 16 septembre 2009, il m'appelle pour changer mes heures (9h30-19h sans pause), et me dit que je ne travaillerai pas le lendemain car il effectue des essais pour me remplacer.
Je perds donc une journée, puis une seconde (le surlendemain).
Je n'ai pas de planning écrit, mes heures sont distribuées à la volée et en résultat de son bon vouloir.

Il ajoute à cela:
- que je ne travaillerai plus en centre ville mais à 20km de mon domicile (sans véhicule,
ce qu'il savait aussi).
- me dit que je commence à 9h, alors que la responsable sait bien que le magasin
n'ouvre qu'à 9h30
- m'annonce que je ferai la journée pour ensuite appeler et dire à la responsable de
la boutique qu'ils n'auraient plus besoin de moi à partir de 12h

Il me parle ensuite de la clause de mobilité dans mon contrat et me dit que si ça ne me convient pas je peux démissioner. Ce que je ne souhaite pas bien sûr.

Les conditions de travail, en excluant les temps de pause INEXISTANTS, sont les suivantes:

- pas de toilettes
- pas de lavabo
- pas de planning affiché

Je connais maintenant leurs vrais visages (c'est une entreprise familiale), et le fils a clairement énnoncé: " S... est une "casse-couilles", on va la faire chier!"
A savoir qu'il me qualifie de "casse-couilles", parce que j'ai osé demander un détail des mes heures et de mes accomptes suite à un trop perçu.

Je suis allée ce matin même chez le médecin pour me faire faire un arrêt de travail, car moralement je suis épuisée et en proie à des crises de tétanie.
Elle a refusé l'élaboration d'un arrêt de travail jusqu'à la fin du mois, mais m'a conseillée. J'ai un arrêt pour ce dimanche 21 septembre, car je travaillais à 14h (heure donnée au téléphone encore). Pour que, dès lundi, je fasse intervenir l'inspection du travail.
Elle me dit aussi que je suis en droit de ne pas aller travailler étant donné qu'aucun planning n'est prévu pour moi. Il n'est ni entre mes mains, ni entre les leurs (car rien n'est écrit), et encore moins affiché dans le magasin où j'ai été affectée.

Suis-je réellement dans mon droit en tant que salariée si je ne me présente pas au travail la prochaine fois qu'ils m'appeleront pour me dire à quelle heure je dois venir?
Comment puis-je les attaquer (pour toutes les raisons évoquées au-dessus)?
Quels sont les recours?
Dois-je payer quelque chose ou faire intervenir un avocat?
Ce cas est-il présentable devant les prud'hommes?

1 réponse

Utilisateur anonyme
19 sept. 2009 à 18:27
ouh la la .....

voyez dès lundi un syndicat.. car toute seule vous n'allez pas y arriver..... et à la lecture de votre post.. votre patron fait tout faux.....

et retournez dès lundi chez le médecin ... ou un autre... et piquez une crise.. mais il faut absolument qu'elle vous mette en arrêt de travail pour le moment..

surtout ne suivez pas le conseil du médecin qui vous dit de ne pas aller travailler.... si vous n'avez pas de planning... vos patrons sauteront sur l'occasion pour vous accuser d'un abandon de poste...

il faut savoir aussi qu'on ne peut pas démissionner d'un cdd saisonnier....
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