Chantage au suicide puis demande de garde !?

Jennifer27 - 6 sept. 2009 à 11:16
 Jennifer27 - 6 sept. 2009 à 22:03
Bonjour,
Je vais tenter de vous exposer ma situation le plus clairement possible.
Enceinte de bientôt 4 mois, je vis on peut le dire dans l'inquiétude la plus grande.
En couple depuis quelques mois, je découvre malgré l'utilisation de contraceptifs (pilule) que j'étais enceinte de quelques semaines. Nourrice à domicile depuis maintenant 4 ans, les enfants font mon sourire quotidiennement, il ne me serait jamais venu à l'idée d'avorter. Cependant, je préfère en parler à mon (ex)conjoint, afin de ne rien lui cacher. Sa première réaction fut sereine, je dirais même rassurante mais j'étais loin de m'imaginer que c'était parce qu'il avait dans l'idée première que j'avorterai sans aucuns doutes de sa part... Cependant, le soir venu, quant il m'a posé la question, je lui ai fait part de mon point de vu... Impossible pour moi d'avorter. C'est après cet aveu qu'a débuté mon enfer... Pendant deux semaines, menaces au suicide de sa part si je gardais cet enfant, insultes, humiliations, j'ai du quitter "son" appartement & retourner dans ma famille (de laquelle je suis très proche) afin que psychologiquement je ne sois pas fragilisée par sa façon d'être. A la minute ou je suis partie, il a changé de comportement, en effet, il parlait de garder cet enfant... Puis le lendemain, RE-virement d'humeur, il avait décidé de ne plus le garder, avec pour phrases types "cet enfant n'aura pas de père je ne suis pas prêt à assumer un enfant à mon âge (il a tout de même 24 ans)... et d'autres... J'ai donc décidé d'abandonner totalement l'idée que mon enfant aurait un père... à ma plus grande déception. Seulement 1 mois après toutes ces scènes, Monsieur m'envoie des SMS avec pour principaux mots "je vais réclamer la garde et saisir un avocat". désarroi & incompréhension totale, je lui explique que ce bébé n'est pas encore né et qu'il serait plus judicieux que nous parlions de tout ça une fois la certitude que tout irait bien (en effet, je l'ai mis au courant que j'avais un décollement de placenta). rien à faire, il veut la garde. Je suis allée faire une pré-reconnaissance à la suite de ses menaces à la mairie afin au moins de donner mon nom à notre enfant, lui n'acceptant pas de lui donner nos deux noms. Je ne suis absolument pas contre le fait que ce bébé ait autant d'amour de sa mère que de son père... Seulement après toutes ses scènes, ses menaces de suicide, ses soirées alcoolisées pour "noyer la nouvelle" (ce sont ses mots), je suis inquiète pour l'équilibre de ma petite perle... Je suis nourrice, je pense donc savoir qu'un enfant un besoin d'un certain équilibre & d'une stabilité certaine également... Mon ex sachant que je suis enceinte continuait à fumer son shit dans la même pièce que moi, ainsi que ses cigarettes... Cela fait 7 ans il paraît qu'il fume cette cochonnerie... Que dois-je faire ? Ai-je des raisons d'avoir peur pour l'équilibre de mon petit ? Quelles démarches puis-je entamer à seulement 3 mois et demi de grossesse ? Dois-je avoir peur de sa famille qui "enquête" sur moi afin de trouver la moindre faille pour me retirer mon enfant (je suis sous CDI chez la soeur de mon ex c'est par ce biais que je l'ai rencontré)
Pour dernières informations, je suis donc nourrice au domicile des parents (actuellement en arrêt maladie pour le décollement de placenta) sous CDI, j'ai pris RDV avec une assistante sociale, afin de connaitre mes droits et d'obtenir un logement près du domicile de mes merveilleux parents & d'y acquérir par la suite des agréments afin de devenir nourrice agrée. Lui travail dans la fonction publique, un CDI également, et nous n'habitons pas le même département.
Merci de vos réponses...

2 réponses

Fumeur de shit suicidaire dans la fonction publique ? Pourquoi est ce que ça ne m'étonne pas ;)

Bon d'un côté je peux comprendre le bouleversement que c'est. Avoir des rapports protégés et se retrouver avec un enfant malgré lui, c'est pas spécialement une bonne nouvelle. C'est facile d'assumer un choix quand on le prend, pas quand on nous l'impose.

D'un autre côté vu que ça l'intéresse pas et que rester avec lui ne serait pas bénéfique, autant faire le nécessaire.
Je pense à un truc qui n'aurait aucune valeur en soit mais qui pourrait être intéressant pour le juge le moment venu. Quand il est bien "high", lui faire signer un papier comme quoi il ne veut pas être père et qu'il renonce à ses droits et obligations en tant que père.
Bien entendu, en tant que tel, ce genre de papier n'a pas de valeur sur l'autorité parentale. Mais s'il venait à réclamer la garde, ça intéressera le JAF. Et puis quoi ? Il va dire qu'il a signé ça sous l'emprise de la drogue et que donc ça ne compte pas ? ;)
A défaut tout document dans ce sens sera bon à prendre. Faut pas hésiter à correspondre par écrit.
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Mon but n'est pas de le "piéger" mais simplement de lui faire ouvrir les yeux quant aux responsabilités d'un père pour son enfant... De plus, j'éviterais tout de même de lui faire signer quoi que ce soit, car on ne sait pas ce qui peut être raconté au moment ou c'est raconté... Puis vis à vis de "notre" enfant, non je ne me permettrai pas ce genre d'acte... Il serait égoïste de ma part d'agir ainsi, je ne veux pas expliquer à mon enfant plus tard que j'ai fais signer le papier à son père qui était sous l'emprise de la drogue...
Quant à la phrase type "C'est facile d'assumer un choix quand on le prend, pas quand on nous l'impose"... Vous savez, pour moi il n'a pas non plus été facile d'assumer "mon choix" (je reviendrai sur le terme). J'avais beaucoup de projets, notamment reprendre mes études, je n'avais pas encore d'appartement "à moi", je devais donc commencer à mettre de l'argent de côté afin de pouvoir me trouver un logement décent et beaucoup d'autres. Comment peut-on parler de choix ? Pour une femme... ce n'est pas un choix mais un devoir. J'ai une conception de l'avortement qui m'appartient, je ne vais donc pas débattre sur le sujet. Lorsqu'un homme décide d'ôter le préservatif, qu'importe la prise de pilule de la part de son amie, c'est prendre le risque, d'où la question "tu es certaine que cela ne te gêne pas" de la part de tous les hommes qui le désirent (et je vais rappeler après les tests du VIH passés)... Pour la femme c'est également un évènement imposé lorsqu'il apparaît avec l'effet de surprise. Mais bref je ne vais pas épiloguer sur le sujet, je m'évade.
Je reste tout de même très stupéfaite de cette réponse inattendue... & malgré mon respect, je dois dire que celle-ci serait à éviter quant il s'agit de conseils aussi sérieux...
En vous remerciant tout de même pour le temps passé à lire mes écrits...
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