Bonjour,
Suite à une relation houleuse avec Mme L. de 1993 à 1996 nous avons eu un fils, D., né en 1995. A l'époque, nous habitions ensemble (sans être mariés), jusqu'au moment où elle a décidé de me mettre à la porte manu-militari de notre domicile commun avec l'aide de son oncle. J'avais alors déposé un main courante au commissariat.
J'ai été obligé de retourner vivre avec mes parents pendant de nombreux mois, jusqu'à retrouver une stabilité professionnelle et financière.
A ce moment, Mme L. a toujours refusé de répondre à mes appels téléphoniques, sa famille ne souhaitait pas me parler non-plus.
Précisons, que cette dernière s'est débarrassée de moi car elle ne supportait pas le fait que j'aie des tendances bisexuelles. Il est à noter également, que je n'ai jamais commis d'acte sexuel avec une autre personne tout le temps que nous étions en couple. Chose dont elle m'accuse -sans preuve évidemment- à chaque fois que nous essayons d'avoir une conversation téléphonique.
Du jour au lendemain, sans prévenir, Mme L. a quitté notre domicile avec mon fils. Il m'était alors impossible de savoir où elle était, et ses parents ont toujours refusé de me le dire.
Une décision de justice a été prise au tribunal de grande instance de Bobigny a l'époque me contraignant à lui verser une pension alimentaire en l'échange de quoi j'avais un droit de visite sur mon fils au domicile de sa mère.
Puisque je n'ai jamais pu voir mon fils, je n'ai jamais payé cette pension.
Il y a de cela trois ans, j'apprends par un institut d'aide à l'enfance, que mon fils a été placé maintes fois dans plusieurs familles d'accueil et en foyer (les raisons m'en ont toujours été cachées) et qu'il souhaite reprendre contact avec moi.
Il a "malencontreusement" appris par un psychologue de l'institut qu'il avait un père autre que celui qui l'élève. Mme L. lui ayant caché mon existence jusque là.
Je me suis donc déplacé en province pour rencontrer un membre de l'institut et j'ai pu voir quelques mois après mon fils au domicile de sa mère (mariée et mère de cinq autres enfants).
Nous avons renoué contact, j'ai accueilli mon fils une fois chez moi, mais ne disposant que de peu de place, mes parents disposant d'une grande maison, l'ont souvent pris pour les vacances où j'allais le voir. Précisons que les déplacements se faisaient exclusivement à nos frais.
Notre dernière conversation avec Mme L. a été houleuse, elle a refusé que je prenne mon fils pour les vacances (octobre 2008).
Nous nous sommes raccroché au nez. Elle en précisant que de toute façon "il allait m'arriver des bricoles"...
Aujourd'hui, elle laisse un message sur mon répondeur, m'avertissant qu'elle engage une procédure judiciaire pour récupérer tout l'argent de la pension alimentaire que je lui dois.
Voilà ce qui m'amène à vous.
Je ne souhaite pas payer de pension à un femme qui a caché mon existence à mon fils, qui l'a fait placer dans des familles d'accueil, on ne sait pas trop pourquoi, et qui m'accuse de relations homosexuelles qui n'ont jamais existé.
Quels sont mes recours, et surtout, suis-je dans mon bon droit ?
Je pensais également porter plainte contre elle pour propos diffamatoires, mais n'ayant aucune preuve de ce qu'elle m'accuse (tous nos échanges sont oraux) je ne sais pas si je peux le faire.