Sci associés et maudits

souci - 3 févr. 2009 à 02:25
 souci - 3 févr. 2009 à 17:45
Bonjour,
Après de longues années vécues dans la survie du quotidien et un acharnement à toutes épreuves, mon compagnon (décédé en 2005 après 20 ans de vie commune) et moi-même, avons acheté le local dans lequel nous exercions une activité journalistique précaire mais qui a permis de nous mettre à l'abri de la tempête que nous avions trop de fois surmontée. Ce local était vendue aux enchères. Après des années de privations et d'économies, j'ai réussi à l'acquérir mais il me manquait une somme assez conséquente pour en devenir propriétaire. Mon compagnon a contacté de nombreuses banques. Lune d'elle a répondu favorablement mais il fallait transformer ce bien en SCI afin que les loyers apportés par la SARL constituent le remboursement mensuel. Par ailleurs, j'avais de nombreuses ouvertures de prêts révolving que j'ai sollicités. Le problème résidait dans le choix (que je n'ai pas fait) de l'associé. En l'occurence, la fille de mon compagnon. Pour faire court, elle s'est contentée de signer les actes, mais n'a jamais fait d'apports de quelque nature que ce soit. Après de nombreuses hospitalisations liées au décès de mon compagnon, d'un ami, puis de mon père dans la même année, j'ai failli laisser ma vie (physiquement et psychologiquement) dans une activité qui ne fonctionnait plus, des dettes qui s'accumulaient et aucun soutien de l'associé qui me devait encore au moment des faits, le remboursement de ses parts sociales. Devant l'étendue de la catastrophe, elle a pris la fuite et cherché à me restituer devant notaire, les parts sociales. Ce notaire n'a pas pris acte de cette demande. J'ai donc décidé de vendre le bien a un prix qui a permis le remboursement intégral des dettes.La comptabilité laissant apparaître un bénéfice, l'associée se bat becs et ongles pour récupérer le montant du boni à hauteur de ses parts (après décompte du montant qu'elle n'a jamais versé). Je me trouve dans l'obligation de "négocier" le versement dune partie des droits qu'elle revendique et qui représente pour moi l'équivalent de plus de quatre années d'allocations de fins de droits mensuels.
En ce qui la concerne, elle n'a jamais connu de souffrances matérielles et vit toujours dans une parfaite aisance. (je ne fait pas la liste de ce que le commun des mortels ne pourra jamais connaitre après toute une vie d'activité).
j'ai deux avocats qui semblent vouloir opter pour une décision qui consisterait à lui donner ce qu'elle demande et c'est en cela que je vis ce cauchemar comme une parfaite injustice. Existerait-il une jurisprudence qui pourrait me permettre de faire valoir mes droits devant un tribunal sans risquer d'être encore pénalisée ?...
Je n'en peux plus.
Merci pour toutes les réponses qui me seront faites.

1 réponse

post-sriptum - J'ai oublié de souligner un élément essentiel dans le contenu de ma démarche auprès de vous.
Lors de l'achat du bien, j'ai contracté de nombreux emprunts auprès de stés de crédits à la consommation.
Tous ces remboursements (très élevés) n'ont pas été portés en débit au moment des comptes faits par un expert-comptable. Ils restent donc à ma charge et ne sont pas partagés par l'associée. Ceux-ci ne constituent pas de preuves devant un tribunal si l'affaire devait être jugée.
En somme je reste perdante en tout point de vue.
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