Me protéger contre un licenciement abusif

célinemariesophie - 22 déc. 2008 à 14:46
 VW - 8 janv. 2009 à 13:43
Bonjour,
Je travail en tant que styliste au sein d'un bureau de création officiellement depuis aout 2003, dans un premier temps j’ai signé un contrat de professionalisation, puis un cdi.
En janvier 2006, la société à embauché une assistante-styliste pour me seconder, afin de faire face à l’augmentation d’activité de la société.
Cette personne a ensuite vu son poste évolué au statut de styliste, tout comme moi.
En juillet 2007 , on me nomme cadre, avec une légère augmentation de salaire incluant cependant de faire une croix sur mes heures sup.selon ma société, il s’agissait de m’honorer d’un titre supposant des responsabilités. Cependant, un mois après ma partonne m’annonce que j’y perd, et elle me propose de laisser mon statut de simple employée, les charges de cadre en moins mais les heures sup tjs impayées.Ce que j’accepte.
En novembre 2007, nous avons recruté une nouvelle assistante-styliste, pour palier au départ proche de ma collègue en congé maternité, et pour augmenter l’effectif de notre équipe, activité connaissant encore une fois une forte croissance.
Durant l’absence de ma première collègue, on m’annonce que je suis responsable de style (mais rien de noter sur le papier faisant fois de ces nouvelles responsabilités).
En novembre 2008, après le retour de ma première collègue, notre équipe étant constituée alors de 3 stylistes, la direction nous annonce qu’elle souhaite organiser notre département et nomme la dernière arrivée (tjs assistante-styliste) du titre de directrice artistique. Pour faire diversion à ma déception, mes partons me nomme « responsable de com » (développement des outils de communication) avec tjs en parallèle la mission d’exercer le stylisme, mais de façon moins intense afin de me concentrer sur la com.
Depuis, la société fait face à d’énormes pblm financiers et ils se sont récemment entretenus avec moi afin de « voir où j’en étais »…me soufflant à demi-mots qu’ils sentaient que je n’évoluais plus, que ma place serait peut être mieux ailleurs, qu’ils ne m’offraient pas de cadre suffisant pour que j’apprenne les outils inhérent à ce nx poste…..et que nous étions trop de 3 stylistes.
Abasourdie, j’ai démentie en assurant que je n’avais pas les bagages suffisants pour démércher une boite de com, que je venait à peine de débuter cette nvlle fonction et que j’avais encore bcp à apprendre. Et également que le stylisme me manquait.

Aujourd’hui ils nous annoncent qu’ils vont devoir réduire notre nbre d’heure de 39h à 35h.Sont-ils ont droit de réduir uniquement mes heures et non celles de mes collègues?
Notre contrat stipule un 35h mais indique de nous conformer à 39h pour l’année de signature.

Je sens le coup fourré, j’ai la nette impression qu’ils souhaiteraient que je pose ma démission afin d’éviter un licenciement.
En effet je suis la plus ancienne, styliste sur le papier au même titre que mes 2 collègues, mais la mieux rémunérée aussi.
Comment faire face à cette situation ? quels sont mes droits ?

2 réponses

célinemariesophie
23 déc. 2008 à 17:39
je dois souligner que le but avoué de ce changement d'horaire est motivé par une diminution de salaires, les dirigeants souhaitant ainsi faire des économies.
Que part ailleurs mon contrat date de 2003 et, malgré de nombreuses augmentations, ne possède aucun avenant.
Nous n'avons ni syndicat, ni représentant du personnel.
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Bonjour,

En quelques mots : réunissez l'ensemble de vos papiers et des preuves matériels de tout ce que vous avancez dans votre récit (emails internes, à vos fournisseurs, clients) portant sur vos responsabilités (si vous êtes donneuse d'ordre, si vous organisez, si vous faites de la com ou du stylisme). Ceci vous permettra de d'avoir un dossier et de consulter un avocat en étant préparée et efficace. Ce dernier saura vous conseiller et vous guider.

Une dernière chose : les "métiers-passion" et notamment ceux liés à l'artistique et à la com' sont des métiers qui donnent souvent lieu à ce genre de désagrément : le narcissisme y est si développé que les employeurs en oublie le code du travail, le rationnel et le respect de la personne.

Bon courage et protégez-vous !!!
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