Vice caché/annulation d'une vente

mdb - 13 oct. 2008 à 23:02
 mdb - 14 oct. 2008 à 22:14
Bonjour,

Nous avons signé un compromis de vente fin juini 08, fin août on reçoit un nouveau courrier recommandé avec accusé de réception pour nous notifier non plus 60m² mais 49m², sans re signature du vendeur ni de nous acquéreurs = ce que notre notaire qualifie de non contractuel.

Une semaine avant la signature début septembre 08, notre notaire nous demande de passer, nous disant que le projet d'acte est non conforme à la promesse de vente et que cela implique de nous re notifier la loi SRU, ce qui impliquera un retard de la signature ; donc de déménagement, ce qui est alors notre seul souci.

Cependant, après l'étude du projet d'acte de vente, notre notaire nous explique qu'en l'état la vente ne peut avoir lieu, et qu'il refuse d'en être , en l'état, responsable.

En effet, il apparaît au lieu d'un décennale une expertise d'un géomètre (car mise en copropriété de deux lots anciennement formant une seule maison) qui indique qu'il faut faire venir un homme de l'art pour refaire le toit...lié à des désordre d'infiltration...Il ajoute que l'escalier extérieur de l'entrée principale de l'appartement à un risque de dislocation...qu'il est à la charge de l'acquéreur tous les travaux et mêm de vérifier le raccordement à l'assainissement...et j'en passe...

En plus, le droit de préemption de la mairie n'a pas était correctement faite et serait à refaire...enfin le vendeur se dit célibataire mais apparaît pacsé sur son acte de naissance...

Nous avons donc dû renoncer à notre rêve qui d'un coup d'un seul devenait un cauchemar trop cher pour nos modestes moyens.

Notre notaire à donc fait les courriers nécessaires, dans un premier temps demandant au notaire du vendeur de nous re notifier la loi SRU, chose qu'il n'a jamais voulu faire....le vendeur nous a alors harcelé par téléphone pour qu'on achète avec une remise de prix mais pas sur devis (à savoir qu'il reste proprio de l'autre partie de la maison et se nomme syndic bénévole sans même nous avoir demandé notre avis et en nous imputant les frais de mise en copropriété de 900 euros !)....

Le vendeur a remis en vente son bien, sans même nous rendre notre chèque d'acompte, et sans même répondre à notre courrier de désistement ; dans laquelle le notaire engage sa responsabilité...

Après re courrier de notre part disant que nous avons eu connaissance de la remise du bien en vente sans même nous avoir remis notre chèque ni même avoir répondu quant à notre courrier de désistement...La réponse du vendeur a été de nous demander un dommage de 10%....

Notre notaire et avocat y voit une intimidation....rien d'autre...car le dossier est trop solide pour que nous gagnons....qu'en pensez-vous ? et que préconisez-vous : l'attaque ou encore tenter l'amiable...ou le laisser nous attaquer puis nous défendre....enfin dans le compromis il stipulé que notre chèque ne peut être encaisser que le jour de la signature de l'acte authentique, qui ne sera donc jamais signé ; que risque l'agence et le vendeur s'ils l'encaissent quand même ? Quel est le délai pour porter plainte dans notre situation ? Quels sont les frais de d'avocat pour pareil situation ?

Merci beaucoup par avance...à savoir que notre fils souffre beaucoup de la situation car changé d'école pour rien...nous sommes chez des amis, car appartement précédent rendu...nos affaires dans des caves différentes etc.

Encore merci infiniment.
mdb

5 réponses

lbigaret Messages postés 12754 Date d'inscription samedi 20 septembre 2008 Statut Modérateur Dernière intervention 4 juillet 2014 4 574
14 oct. 2008 à 21:17
La déclaration de superficie est de la seule et unique responsabilité du vendeur. S'il le peut il se retourne ensuite sur le professionnel qui a mesuré. La loi impose la diminution du prix en cas d'erreur de 5%, il n'a pas à refuser la négociation ! Pour les vices cachés seule une étude détaillée de votre dossier pourrait éventuellement susciter une réponse....donc notaire....avocat. Idem pour la purge "SRU" je suppose que les choses n'étant pas figées (prix, nature des lots...) le notaire ne peut vraisemblablement pas reproposer le dossier à l'urbanisme.
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tevanaa Messages postés 1340 Date d'inscription lundi 1 septembre 2008 Statut Membre Dernière intervention 12 septembre 2012 1 710
14 oct. 2008 à 21:49
la diminution de prix de vente pour différence dans la superficie loi carrez de plus de cinq pourcent par rapport à ce qui est indiqué est ouverte dans l'année qui suit la signature de l'acte de vente et non de la signature d'un compromis de vente;

pour ce qui est de la purge du droit de préemption, il faut vérifier s'il a été notifié en mairie un lot de copropriété ou une maison; de plus la superficie du lot vendu doit y être indiqué;
si cela n'a pas été précisé, il faut, non repurger, mais faire un rectificatif à la première purge de ce droit;

comme le dit lbigaret, sans lecture du compromis et de ses clauses il est difficile de se faire un avis, mais ce compromis s'il n'est pas dit clairement qu'il est caduc de plein droit à son échéance, il court indéfiniment, jusqu'à ce que l'un contraigne l'autre de s'exécuter ou de payer; celà peut durer;
votre vendeur ne peut donc pas remettre en vente puisqu'il vendrait alors son bien deux fois.....
il faut donc mettre conventionnellement fin à ce compromis signé entre vous et ainsi vous délier; mais se posera la question du dépôt de garantie et des pénalités;
votre vendeur n'ayant pas, à priori envie de vous faire de cadeau, il ne signera rien j'imagine de manière conventionnelle !
le notaire, lui ne peut rien faire, il n'est pas juge; il peut tenter la conciliation, la négociation..... sinon ce sera alors le juge qui tranchera malheureusement
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lbigaret Messages postés 12754 Date d'inscription samedi 20 septembre 2008 Statut Modérateur Dernière intervention 4 juillet 2014 4 574
14 oct. 2008 à 12:01
Bonjour,
Vos " notaire et avocat" sont beaucoup plus à même de vous répondre car ils connaissent l'ensemble du dossier. Ici sans savoir les termes de votre compromis de vente nous ne pourrons vous aider.
Deux points tout de même :
- si vous avez une mention de 60m² dans le compromis et que la loi Carrez stipule 49m² vous pourriez demander une diminution du prix de presque 20%
- si votre vendeur qui a remis son bien en vente trouvait un acquéreur il serait en faute car le premier compromis reste d'actualité. Dans ce cas c'est vous qui pourriez demander un dédommagement.
Quant à la mise en copropriété et aux frais générés là encore il faudrait analyser votre compromis mais il est a peu près certain qu'il y aura incidence sur la purge du droit de préemption urbain.
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Bonsoir,

Merci pour votre réponse, je pense en effet que mon avocat et notaire sont plus en mesure de me répondre, mais des avis tierces nous sont également nécessaires, ne serait-ce qu'en terme de soutien, voire de version plus ou moins similaire quant à la situation.

Pour ce qui de la révision du prix nous avons tenté en effet, mais sans même pouvoir ouvrir une négociation, le vendeur ayant refuser de négocier et nous ayant renvoyé vers l'agence que le vendeur estime seul responsable du métrage !

Enfin, que pensez-vous des vices cachés et du non respect de re purger la loi SRU, sont-ils des motifs suffisant et valables pour nous désister de cet achat -mensonger-.... ?

Encore merci beaucoup
mdb
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re Bonsoir,
encore merci à vous, les vices cachés sont apparus dans le projet d'acte de vente par la rapport du géomètre mandaté par le cadastre...n'est-ce pas suffisant ? Pour ce qui est de la loi SRU, le notaire dit qu'elle n'a pas été purgée puisque le notaire du vendeur a eu connaissance des éléments défaillants fin juillet et ne nous en a pas informé, sauf pour le métrage...il a choisi de nous en informer dans le projet d'acte de vente une semaine seulement avant la signature de la vente....enfin le notaire a précisé au notaire du vendeur : qu'il refusait en l'état de signer une telle vente et engageait sa responsabilité...qu'elle valeur juridique ces propos ont ? pour lui la loi SRU n'a jamais été purgée au vue de tout ce qui n'y a pas été noté...enfin, les vendeur n'ont déclaré qu'une maison et non deux lots auprès de la mairie...pour terminer le notaire nous affirme qu'il y a beaucoup trop de choses n'allant pas dans cette vente et que nous ne sommes pas en tord....cela ne nous empêche pas d'être inquiets et ce même si nous avons lu la loi dans le code de la construction et de l'habitation : titre VII Protection de l'acquéreur en immobilier, art. L271-1 à L271-6... et que l'avocat est confiant mais préfèrerait résoudre l'affaire sans procès, et là je m'interroge !? J'avoue avoir téléphoné à un autre avocat et à un cabinet de notaires qui m'ont dit qu'a priori nous étions bien conseillés...mais voilà je continue à avoir d'autres avis,....même si je suis consciente que sans les documents en mains vous ne pouvez vous prononcer que de façon générale....et je vous en remercie infiniment, vraiement très sincèrement.....notre vis de famille et personnelle et pour ma part professionnelle est depuis à l'arrêt...je pense qu'il va falloir que je m'y fasse car cela pourrait durer longtemps et il faut vivre...même avec l'injustice....
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