Mes Obligations sdre réhospitalisation psychiatrie

Profil bloqué -  
dna.factory Messages postés 29247 Date d'inscription   Statut Modérateur Dernière intervention   -

Bonjour

Mon psychiatre a dit qu'à ma sortie d'hospitalisation je serai en sdre, (soins à la demande d'un représentant de l'état).

Mais je refuse j'ai était diagnostiqué schizophréne il y a plus d'une décennie .

cependant le traitement ne me convient pas il me fatigue à ma sortie un infirmier viendra tout les jours pour voir si je prends bien le traitement,  rendez vous avec un infirmier une fois par mois, rendez vous avec le psychiatre une fois par mois, plus chercher les médicaments et les prendre goût amer pas bon.

Autant dire que le commun des mortels se sentirait vite opresser.

Puis je refuser des soins sdre et si non quels sont mes recours.

Admettons je refuse ont ils le droit de casser ma porte pour me réhospitaliser sachant qu'il n'y a pas d'urgence ?

Cordialement 

4 réponses

djivi38 Messages postés 64805 Date d'inscription   Statut Membre Dernière intervention   16 052
 

bonjour,

si, une fois chez vous, vous refusiez de prendre votre traitement, les signes de la schizo ressurgiraient rapidement et s'aggraveraient à toute vitesse ... et d'une façon ou d'une autre, il y a de fortes "chances" que vous vous retrouviez à l'hôpital psy, même contre votre gré... et pour une période probablement + longue que celle à laquelle vous pourriez penser...

La visite quotidienne d'un infirmier, un RV avec un infirmier et un psy 1 fois/mois ... : ça n'a rien d'anormal.

.

"plus chercher les médicaments" : ça montre que les psy pensent pouvoir vous faire confiance pour aller à la pharmacie quand vous en aurez besoin (renouvellement mensuel par exemple).... mais le fait de trouver ça "pénible/ fatigant/contraignant/...etc."  montre que vous n'avez pas atteint le niveau que les psy espèrent et attendent de vous.... 

.

"... et les prendre goût amer pas bon."

réflexion d'un gamin de 3 ans.......................... (cela dit, oui, ces médicaments-là, je veux dire ceux liquides, sont amers, c'est vrai, mais ce n'est pas une raison pour refuser de vous soigner selon le protocole prescrit !!!)

.

"Puis je refuser des soins sdre

Un individu peut toujours refuser de se faire soigner.... mais pour un cas qui relève de la psychiatrie... je vous ai expliqué plus haut où ça avait de grandes chances de vous mener.... (je devrais dire : de vous "ramener" !)

.

"et si non quels sont mes recours."

je n'en vois aucun... (la guérison miraculeuse n'existant pas).

.

"sachant qu'il n'y a pas d'urgence"

ça, ce n'est certainement pas au malade d'en juger !!!

C'est à l'équipe médicale qui vous suit de se prononcer là-dessus.

.

cdt.


3
dna.factory Messages postés 29247 Date d'inscription   Statut Modérateur Dernière intervention   13 641
 

Bonjour, 

Le problème récurent de nombreux problème psychologiques, c'est que les médicaments sont trop efficaces

Ce qui amène souvent les patients à la conclusion (erronée) qu'ils n'en ont plus besoin car ils sont 'guéris'.
Et là ou un problème physique se traduirait par des douleurs ou symptômes physiques en cas d’arrêts des médicaments, pour des problèmes psychologiques, le patient aura rarement la capacité de constater la dégradation de ses capacités avant qu'il ne soit trop tard.

Quand au mauvais gout, c'est souvent volontaire. Entre l'effet placébo qui dit qu'un médicament doit avoir mauvais gout pour être efficace, mais surtout pour éviter que les "enfants" confondent les médicaments avec des bonbons ou des sodas. 


2
hoquei44 Messages postés 19235 Date d'inscription   Statut Membre Dernière intervention   9 131
 

Bonjour,

Ce n'est plus la porte que les pompiers cassent, désormais je remarque une préférence pour casser une fenêtre (y compris le volet le cas échéant). 

CB


0
nenuphar. Messages postés 6526 Date d'inscription   Statut Membre Dernière intervention   2 487
 

Bonsoir,

A consulter au niveau de vos droits : https://www.has-sante.fr/jcms/p_3263607/fr/programme-de-soins-psychiatriques-sans-consentement

Au niveau médical, le mieux est d'échanger avec les professionnels de santé qui vous suivent afin qu'ils vous expliquent ces mesures.

Cdt

0