Congés interdit le 1er de chaque mois
Résolu_lael_ Messages postés 5281 Date d'inscription dimanche 2 février 2020 Statut Membre Dernière intervention 2 février 2025 - 28 août 2024 à 20:23
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4 réponses
Modifié le 27 août 2024 à 18:46
Bonjour,
L'employeur, bien que dans son droit sur le plan juridique, ne brille pas par sa pertinence :
En dehors du 1er janvier, le 1er mai et le 1er novembre, parmi les 9 autres jours, il y en a en moyenne 2,6 qui tombent le week-end dont la moitié le dimanche. Vous venez travaillé ces jours-ci ?
Le 1er du mois est la pire date pour un impératif car il s'agit du jour le moins travaillé sur le plan du calendrier : 6,4 jours/an contre 8,6 jours/an pour la majorité des autres jours du mois...
CB
Modifié le 26 août 2024 à 23:12
Si c'est justifié par des impératifs liés à l'activité de l'entreprise, l'employeur peut poser des restrictions dans la prise de congés.
Tout comme un employeur peut empêcher un vendeur de poser des congés pendant les soldes.
27 août 2024 à 08:45
Bonjour
L'employeur , de par son pouvoir de direction a le droit d'adapter vos horaires et de décider des congés dans l’intérêt de l'entreprise .
Concrètement il a le droit d'en imposer toutes les dates, ou de les changer, avec un délai de prévenance d'un mois .
Par de là, je déconseille de jouer au plus malin avec un employeur, mis à part s vous pensez que vous êtes irremplaçable , car je rappelle que sa seule obligation niveau CP c'est que vous ayez 12 jours consécutifs sur la période de Mai au 31 Octobre .
27 août 2024 à 07:30
Bonjour,
Et il est aussi autorisé de votre part de réaliser que vous semblez être indispensable à l'entreprise, et qu'il serait temps de renégocier vos conditions de travail.
Les plus malins commenceront par sonder le marché pour augmenter les arguments en leur faveurs, mais ce n'est même pas obligatoire.
Allez voir votre employeur, et indiquez lui que si il ne souhaite pas que vous soyez malade "dimanche ?" prochain, il va falloir qu'il trouve un moyen de compenser ces nouvelles règles.
Modifié le 28 août 2024 à 11:01
J'ai personnellement beaucoup de mal avec le chantage à l'arrêt maladie de complaisance.
Ce n'est pas une façon saine de négocier.
28 août 2024 à 13:08
Vous aurez beau l'enrober avec du baratin, ça reste du chantage.
Mais bien essayé :-)
28 août 2024 à 13:20
Ce que vous décrivez c'est quand même la situation de la quasi-totalité des TPE/PME qui n'ont qu'une personne pour gérer la facturation des clients, fournisseurs, fiches de paie et paiement des salariés.
Certains peuvent déléguer en partie à leur expert-comptable, notamment les fiches de paie, mais ce n'est pas lui qui fera les paiements.
Ce serait tout aussi agaçant que le dirigeant dise qu'il sera aussi "probablement" malade et ne pourra verser les salaires que le 15 ce mois-ci.
Modifié le 28 août 2024 à 14:14
Je suis tout à fait d'accord, et l'employeur le prendra bien comme cela aussi .
Quand on passe d'un service de 4 à 1 salarié, cela veut dire souvent des difficultés économiques .
Il ne faudra donc pas s'étonner d'une éventuelle réorganisation de service qui amène à externaliser ce service , ce que TPE et PME font de plus en plus volontiers, notamment par l'offre abondante de ce genre de service en auto -entrepreneur, ne devant plus se soucier des congés et des arrêts maladie .
Et au final cela revient bien moins cher sur le court, moyen et long terme : moins de masse salariale, c'est moins de charge , moins de risque , 0 ancienneté à gérer .
Enfin je pense à des entreprises qui peuvent former les employés sur le tas, et qui peuvent, de par leurs contrats de travail, les passer d'un service à l'autre .
A chaque fois qu'on veut tenter une négociation ( et le chantage je n'appelle pas cela de la négociation) la question à se poser est, est on remplaçable ?
Il y 99% de chance que l'employeur vous prouve que oui, à un moment ou un autre .
Et il y a 100% de chance que l'employeur vous le fasse payer d'une manière ou d'une autre, en restant dans le cadre de la légalité que ce soit pour ses horaires, pour les dates de ses congés, ou pour ses tâches .
28 août 2024 à 20:23
Je l'ai souvent entendu quand j'étais encore salarié.
Certains salariés ne se privent pas de dire à d'autres, notamment les administratifs, qu'ils sont des "centres de coût", qu'ils ne servent à rien à part leur faire perdre du temps, pendant qu'eux produisent de la "valeur ajoutée".
Comme si ça conférait plus de droits, voire des passe-droits et définissait une quelconque hiérarchie dans la société.
.
De la même façon, votre conception assez réductrice, pour ne pas dire marxiste, revient à considérer que le patron ne produit aucune valeur ajoutée, contrairement à ses salariés, et est juste là pour encaisser les dividendes.
Je ne peux pas vous laisser dire ça.
Dans une entreprise, chaque maillon est indispensable à son bon fonctionnement.
Et sans patron, il n'y a pas d'investissement dans des moyens de production, donc pas de création d'emploi et en conséquence aucune création de richesse (valeur ajoutée).
Tout comme sans salariés ça ne fonctionne pas non plus.
.
Par contre oui, je suis de ceux qui disent que les bénéfices doivent ensuite être partagés et que le travail des salariés doit être reconnu à sa juste valeur.
Mais c'est également vrai pour la prise de risques et les investissements des "patrons".
Il y a un juste milieu à trouver.