DPE et augmentation du loyer
Iopimmo - 18 déc. 2024 à 23:53
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5 réponses
Modifié le 27 mai 2024 à 15:35
Vous pouvez demander la hausse que vous n'avez pas demandé à la dernière date anniversaire.
Par exemple si le 01/01/2024, date anniversaire du bail, vous étiez en droit de demander une hausse de 3.5% du loyer (voir indice IRL loyers) mais ne l'avez pas fait, alors vous pouvez la demander maintenant et jusqu'au 31/12/2024 ensuite elle sera définitivement perdue.
Par contre ce n'est pas rétroactif, la hausse ne s'appliquera qu'aux loyers futurs à partir de votre demande de revalorisation du loyer.
Les hausses antérieures : 01/01/2023, 01/01/2022, etc... non réclamées sont définitivement perdues.
En résumé, le fait d'avoir un DPE E actualisé, vous donne le droit de formuler une demande de hausse des loyers qui ne s'appliquera au plus tôt qu'à compter de votre demande et pour les loyers futurs.
27 mai 2024 à 16:36
Merci ! Je vais les augmenter maintenant. L'indice de référence de ce fait sera celui du 3eme trimestre 2023 (date à laquelle j'aurai pu les augmenter) ou alors l'indice actuel ?
27 mai 2024 à 16:58
Il faut se baser sur l'indice applicable à la date anniversaire
27 mai 2024 à 17:31
Merci beaucoup.
Je trouve que la question "Ai-je le droit de récupérer le retard " ne trouve pas de réponse dans "ce n'est pas rétroactif, la hausse ne s'appliquera qu'aux loyers futurs à partir de votre demande de revalorisation du loyer".
En effet, la demande avait été effectuée, elle avait simplement été refusée par les locataires sur la base d'un DPE apparemment faux.
Donc si on suit la loi, la hausse s'applique à partir de cette demande faite en 2023 (justifié par le DPE corrigé), non ?
17 déc. 2024 à 20:35
Donc si on suit la loi, la hausse s'applique à partir de cette demande faite en 2023 (justifié par le DPE corrigé), non ?
Non. On apprécie la situation "en droit et en fait" au moment de la demande. En octobre 2023, le logement était F ou G (erreur, faute, ou non), donc pas de rétroactivité possible.
Cdt,
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J'en profite pour ajouter une dernière question : si à la date de la demande le DPE est E mais périmé, là aussi la demande pourra être refusée par le locataire. Le bailleur fera alors établir un nouveau DPE, et supposons qu'il sorte de nouveau en E.
La aussi, il n'y aurait pas de rétroactivité possible ? C'est à dire qu'on considèrerait qu'au moment de la demande, le logement DPE était périmé donc ne pouvant pas prouver que le logement n'est pas F ou G ?
Ou alors on considèrerait une "continuité" entre la péremption du précédent DPE et la parution du nouveau, en se disant qu'il était E avant, il est E maintenant, donc il était E entre les deux ?
18 déc. 2024 à 09:08
Bonjour,
Je serai moins catégorique sur cette question.
Stricto sensu, je dirais que c'est la première solution qui s'applique, etant donné que le DPE est périmé et que c'est au bailleur de prouver que son logement n'est pas F ou G.
Le juge pourrait en décider autrement et opter pour la deuxième solution (le bien n'a pas changé). Mais considérant que la péremption du DPE est probablement dû à un énième changement de mode de calcul, je ne le vois pas aller en ce sens.
Surtout que le juge pourrait reprocher au bailleur d'avoir laissé son DPE se périmer, alors qu'il pouvait en refaire faire un avant.
En conclusion, je dirais probablement : solution #1.
Cdt,
18 déc. 2024 à 23:53
Merci pour vos réponses !