Affaire de dégradation de véhicule

Bonjour,

Je suis mis en cause dans une affaire de dégradation de véhicule. L'année dernière 2021, en juin, une voiture a été dégradée.
Une plainte a été déposée contre moi pour ces faits. J'ai déménagé entre-temps, en août (changement de ville et même de région, pour raison pro).
En novembre 2021 la police de mon ancienne ville a appelé mon employeur, lui disant que j'étais recherché, et cherchant à avoir mes coordonnées. 
Mon manager m'a aussitôt averti et m'a donné les coordonnées de son interlocutrice, une enquêtrice du commissariat de mon ancienne ville.

J'ai appelé l'enquêtrice en question, elle m'a alors demandé confirmation de mes coordonnées (téléphone et nouvelle adresse), et m'a spécifié qu'il n'y avait 
pas matière à m'inquiéter, que c'était une affaire de micro-rayures (ce sont ses mots exacts) sur une voiture.
Deux semaines plus tard, une autre enquêtrice m'appelle, pour les mêmes faits, me demande confirmation de mon adresse (à nouveau) et m'informe que je serai convoqué par le commissariat de ma nouvelle ville.

Le 13 juillet 2022, le soir en revenant de travail, je relève mon courrier: une lettre du commissariat, je suis convoqué le jour même (le 13 juillet) à 9h00. Trop tard.
Je décide de laisser courir, puis deux semaines plus tard je suis appelé par le commissariat, qui souhaite m'auditionner en audition libre. Nous convenons de nous voir et de la date.

Le jour venu je me rends au commissariat comme convenu, je suis reçu par une policière. Elle m'informe qu'une plainte a été déposée contre moi, en guise de 
micro-rayures il s'agit en réalité d'un par-choc abimé, d'un rétro abimé et de rayures en effet. Je nie toute dégradation. 
La policière me demande mon salaire, le montant de mon loyer, ... Elle procède d'après ses dires à une enquête "élargie".
La policière demande ensuite à un collègue si elle doit procéder à un "signalement", il lui répond par l'affirmative, pour ce "genre d'affaire". 

Je commence à m'inquiéter, je ne sais pas exactement ce qu'est un signalement, mais j'ai l'impression que l'on va sans doute me signaler à tous les commissariats.
J'ai l'impression que l'on va me ficher. J'ai le vertige. Tout cela me parait prendre des proportions démesurées et puis, je me sens humilié. 
Elle va envoyer ma déclaration au parquet de mon ancienne ville. Le PARQUET ? Est-ce normal pour ce genre d'affaire ?
Elle m'annonce alors que l'on va procéder à un relevé de mes empreintes digitales. Je n'en crois pas mes oreilles, je commence à avoir peur, malgrè tout j'accompagne
un autre policier jusque dans une pièce annexe, où l'on veut me prendre en photo. 

Je me sens traité comme un criminel. Tout ceci ne me semble pas normal pour les faits qui me sont reprochés, aussi je refuse de me laisser prendre en photo, dans un premier temps. On me rétorque alors que ce serait "obligatoire". Si je refuse je risque un an de prison. Je suis terrifié. Je coopère. 
Les photos prises, on m'annonce que l'on va procéder au relevé de mes empreintes génétiques. Cette fois je refuse, cela dépasse les bornes, je demande à voir un avocat, 
je souhaite avoir connaissance de mes droits. J'ai l'impression que cette affaire a pris des proportions anormales, tout ceci ne me semble pas net, en tout cas pas justifié. 
Je ne fais pas confiance aux policiers. J'ai alors le droit à une petite scéance de moquerie: je regarderais trop de "séries américaines", "on n'est pas aux Etats-Unis ici", ...

On menace de me mettre en garde à vue si je ne coopère pas, je leur signale qu'ils manquent de pédagogie ainsi que d'intelligence sociale. Je leur demande d'arrêter cet engrenage.
Je dis que c'est une folie de traiter les gens ainsi. On me parle alors d'"outrage".
Finalement, les larmes finissent par me monter aux yeux et je me décide à coopérer. On me rétorque que c'est trop tard, que ça fait vingt minutes que ça dure, deux flics me prennent par dessous les bras et me mènent de force à la sortie du commissariat, l'un d'eux tente de me faire une clé de bras au passage. 
Je leur demande de cesser ces violences. On me relâche à l'entrée du commissariat. Puis je m'en vais chez moi.

J'ai été prof de maths, je suis aujourd'hui ingénieur dans l'informatique, je n'ai jamais eu le moindre ennui. Enfant j'étais très bon élève, poli, sage, introverti, sans histoire. 
Ma vie d'adulte est similaire, j'ai un quotidien routinier, casanier, sans histoire d'aucune sorte. La police et la Justice ne font pas parti de mon univers habituel, je n'y connais rien. 
Je voudrais voir un avocat. Sauriez-vous quel type d'avocat serait en mesure de prendre une telle affaire ?  
Le déroulé des évènements vous semble-t-il normal ? Il me semble que ce genre d'affaire devrait se résoudre avec les assurances, la saisie du parquet vous semble-t-elle justifiée ? Le signalement ? Que va-t-il se passer maintenant d'après vous ?

Je vous remercie d'avoir bien voulu me lire, et d'avance merci pour votre aide. Bonne fin de journée à tous.