Modification horaires de travail

Alf59 - 6 avril 2020 à 14:12
 rirififiloulou_6154 - 6 avril 2020 à 16:20
Bonjour, je travaille pour entreprise de peinture en bâtiment , il y à 3 semaines à cause du Covid j’ai décidé avec mon collègue d’exercer mon droit de retrait pour garder ma fille étant donné que mon épouse travaillait. Le patron l’a donc accepté par dépit en nous indiquant d’abord nous mettre au chômage partiel puis ensuite en garde d’enfant ( après consultation de son comptable ). Mon épouse est désormais en congé et j’ai donc repris le travail aujourd’hui , mon patron nous a convoqué , nous a limite insulter en disant qu’il n’en avait rien à faire de nous et en rappelant que c’était lui «  LE PATRON » !! Il est indiqué sur mon contrat de travail initial que je travaille l’après midi de 13h30 à 17h30 , sauf que depuis le début de mon contrat il a été convenu «  verbalement » que je travaillerais de 13h à 17h ... aujourd’hui mon patron exige que je revienne à 13h30-17h30 ( sans raison valable : vengeance !! ) Cela ne m’arrange pas du tout mais suis-je obligé d’accepter ? Il menace de me licencier ... Merci d’avance pour vos retours ..
A voir également:

1 réponse

rirififiloulou_6154
6 avril 2020 à 16:20
bonjour Alf,

l'employeur, dans la mesure où les horaires ne sont pas contractualisés, peut les modifier sous réserve de respecter un délai de prévenance raisonnable.
pour un changement de faible ampleur (décalage d'une demi-heure d'une demi-journée), il peut effectivement vous l'imposer.
Seuls l'abus de droit ou la discrimination sont condamnables. Ici, votre employeur utilise le changement d'horaire, d'après ce que vous indiquez, comme une sorte de sanction pour avoir exercé votre droit de retrait (qui, soit dit-en passant, n'avait en aucun cas à s'appliquer dans la situation que vous décrivez). Cela pourrait être considéré comme un abus de droit, mais il vous faut savoir que, si d'aventure vous saisissez le tribunal des prud'hommes, c'est sur vous que reposera la charge de la preuve...et comme tout a été verbal...essayez toujours de consulter un avocat, mais ne vous faites pas trop d'illusions...
je vous suggère de prendre la chose avec philosophie en vous disant que vous vous en tirez à bon compte, car le droit de retrait pour garder votre fille, ça, oui, c'est un motif de licenciement.
1