Rach83B
Messages postés4Date d'inscriptionlundi 20 janvier 2020StatutMembreDernière intervention21 janvier 2020
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20 janv. 2020 à 18:04
Rach83B
Messages postés4Date d'inscriptionlundi 20 janvier 2020StatutMembreDernière intervention21 janvier 2020
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20 janv. 2020 à 20:13
Bonjour,
Ma question va être certainement compliquée à solutionner...
Je vais être longue désolée..
Je lis bcp d histoires concernant l attribution du mode de garde, veillant à respecter l interet de l enfant avant tout.
C est réellement l enfant qui a le plus a perdre lors d une separation.... puisqu il
n a rien demandé et se retrouve au cœur d un conflit qui n est pas le sien.
J ai connu mon nouveau compagnon seul avec sa fille. Cela faisait 10 ans qu il en avait la garde exclusive. La maman trop jeune a prefere lui laisser l enfant à ses 2 ans car n a pas réussi a s investir dans cette relation de famille et de maman. Elle a cependant tjs respecté son droit de visite et d'hébergement à la lettre. Elle a refait sa vie et a eu un nouvel enfant par la suite en respectant tjs a la lettre son DVH en tant que parent non gardien.
Seulement, cela a été dur pour la fille de mon compagnon d avoir une sœur et de ne pas la voir davantage. Et les questions ont rapidement émergé: pourquoi elle vivait avec son père sans sa mère, pourquoi elle avait une sœur sans la voir, pourquoi cette petite sœur ne vivrait pas etre seule avec son père comme elle le fait.
Bref, des questions légitimes et qui n allaient plus avec le discours de la maman qui lui a tjs dit ne pas pouvoir la prendre plus car elle n avait pas de chambre pour elle et que sa vie était avec son père et avec moi, basta.
Bref, nous avons essayé de l aider du mieux que nous pouvions. Car on ne peut pas contrôler les paroles de sa maman. Qui, de plus, trouvait tjs un prétexte pour ne pas la voir davantage... mais c est son droit.
Nous avons pensé à consulter une psychologue pour son enfant afin qu elle puisse s apaiser. Mais cela a été avortée, la maman a refusé que la petite soit vue..
Bref, nous nous sommes connu dans ce contexte. Lui seul avec sa fille, moi meme seule avec mes enfants.
Nous avons créé notre couple petit à petit en respectant l interet de nos enfants pour ne pas les brusquer et faire en sorte que tt le monde y trouve son compte.
Sa fille a vécu notre histoire en dents de scie. Toujours partagée dans ses émotions : Elle disait être heureuse puis disait tt et son contraire. Le problème est que mes enfants, eux, pouvaient voir leur père quand ils le souhaitaient, l appelaient quand ils le souhaitaient et inversement....
Et que malheureusement, je ne pouvais pas cacher cette réalité qui était que la séparation certes entraine une séparation du couple parental mais qu une famille malgré tout existe... en tt cas entre mes enfants leur papa et moi...
De ce fait, tous les efforts de cet enfant pour voir sa mère ou l appeler davantage ont tous échoué. Jusqu au point où la maman voyant que sa fille devenait trop insistante a fini par s agacer....nous demandant de ne pas dire à son enfant qu elle ne voulait pas la prendre mais que c etait le juge qui avait décidé de cela...
Nous n avions pas grand chose à dire la fille de mon compagnon vivait un rejet supplémentaire...
Jusqu au moment où la petite a raconte à sa maman que je m occupais mal d elle.. La maman, telle une furie, m a rappelé a l ordre que ce n etait pas mon enfant et que je n avais pas a m en occuper.
Apres tout, elle ne travaillait pas non plus le mercredi...Et sa fille était en grand besoin de sa mère...
Mais ça a été de pire en pire... La petite a multiplié les plaintes à mon égard ( brosse à cheveux empruntée...) des plaintes sans queue ni tête heureusement..
Mais suffisantes pour que la maman s acharne sur mon conjoint et que je décide de me mettre en retrait pour préserver mes enfants...
Mon conjoint dans tout ça? Ben, il sait que sa fille a besoin de sa maman. Il sait que sa fille comprend que le juge n est pas le seul a décider... et il ne parvient pas à raisonner la maman de sa fille.
Toutes les 2 mères et filles ont réussi à se rencontrer au travers de cette relation conflictuelle...au point de faire en sorte que la fille de mon conjoint ressente la même aversion de la maman à notre égard...Elle l a menacé de saisir un juge pour récupérer son enfant, lui disant que nous devrions nous méfier car elle avait des dossiers sur nous ( genre sa fille ne reçoit pas de bon traitement avec nous.. )..
Bref, jusqu a ce que la petite nous dise que de toute manière tout le monde lui disait qu il fallait qu elle aille vivre avec sa mère qu elle y serait bien mieux qu avec nous.
Vivant avec une épée de Damoclès dans des conditions devenues anxiogènes, mon conjoint a accepte la demande de la maman le cœur totalement dechiré. Les discussions avec sa fille ont tte été tuées dans l œuf puisque elle allait enfin vivre avec sa mère et que l attrait vers la nouveauté était plus fort que tout.
Vous me direz? Mais c est très bien. Oui je trouve aussi car son père reste malgré tout disponible. Et l aime. Et ne veut que son bien.
Là où le bas blesse, c est que si tout cela s etait arrêté au changement de résidence.. on aurait pu comprendre...
Non, j ai l impression que le prix a payer pour cet enfant de vivre chez sa mere, c est de détester tt ce qui a un rapport avec son père.
Sa fille est partie vivre depuis 1 an déjà chez sa maman. (10 min en voiture) Aucun appel, aucun mail. Mon conjoint malheureux comme les pierres, n a trouvé comme seul moyen de contact que les courriers postaux ( cartes, petits colis...) Pas même une reponse, ni un merci, ou un tu me manques ou quand est ce qu on se revoit.
La maman est plus que rude avec mon conjoint (Financierement, il y a perdu. Plus d apl, de rsa ou de prime d activite et une pension qu il avait proposé revue à la hausse par l avocat de la maman) et la première année, elle lui en fait voir de toutes les couleurs.... l invectivant que c etait un mauvais père, qui délaissait son enfant puisque ne respectait pas Alain lettre son DVH. Il a 5 semaines de congés imposées et la maman le sait très bien depuis très ces années.. aucune souplesse : il a demandé pour voir sa fille plus de temps pour compenser ( soirs de semaine par ex) c etait non. A expliqué que ses horaires ne lui permettaient pas de prendre sa fille alors qu il travaillait, rien.
Nous ne vivons pas ensemble dc je ne peux pas le dépanner non plus. Puis, que faire ? Sachant que tte action de ma part sera interprétée comme une provocation..
Nous avons reussi malgré tt a passer les vacances d ete ensemble en parvenant à négocier avec la maman... qui se basant uniquement sur le jugement se retrouvait a garder sa fille tt l ete puisque les congés de mon conjoint ne tombaient pas au bon moment...
Apres 1 an chez sa maman et 1 mois d ete chez elle, sa fille ne voulait plus me venir avec nous. Mon conjoint a tenté de prendre des nvelles encore er encore mais aucune réponse en 1 mois.... son seul mot: je ne veux pas venir la bas avec vous.
J ai une maison de vacances dans le sud de la France.. je ne sais plus où me mettre moi. Car la seule offense que j ai faite c est emprunter la brosse de cette enfant et confirmer a la maman que oui je n etais pas sa maman.
En tout cas, nos vacances ont été horribles... mes enfants, mon conjoint et moi-même avons soufferts... des " je boude, je mens, je me plains auprès de sa maman, je veux appeler maman tous les jours, je marche a 10 mètres de nous tous ) et pourtant on en a fait des choses.
Elle a 11 ans. Au retour de l ete, on a fait un point. Elle dit ne pas aimer son père. Elle ne sait pas ce qu elle veut, lève les épaules en guise de réponse.
Je ne crois pas qu elle saisisse l ampleur de son comportement..
Mon conjoint a tout testé : passer du temps seul avec, avec nous, sans nous. Faire des activités. Mais quoi qu elle fasse elle finit tjs soit en se plaignant, soit en narguant mes enfants d etre allée au ciné avec son père, soit moi en disant a son père : elle vient aussi ?
Je ne pense pas que le parent non gardien doit en arriver à ce point d abnegation totale de sa vie pour son enfant et faire en sorte qu il devienne un enfant roi, au point de ne plus entrer dans un cadre de vie ordinaire et dépasser son simple statut d enfant.
La vie s arrete quand elle vient. Le conflit la nourrit... Tout le monde appréhende. Elle vient en vainqueur, traquant le moindre détail croustillant qui pourra être rapporté, transformé et qui créera un nouvel échange houleux entre ses parents...
L autorite dans tout ça? Aucune. Chez moi, je mets des règles de base, politesse, respect, confiance. Elle s est amusée à me provoquer. Je lui ai demandé d aller réfléchir un peu dans la chambre, et de sortir quand elle saura ce qu est le respect.
Malheur! Elle y est restée tt le week-end.. et les autres... et cela a crée des soucis à son père.. puisque sa fille racontait à sa mere qu on l enfermait dans une chambre... alors que c est son langage et son effronterie qui créaient son " isolement ".. et clairement son refus total à participer à notre vie.
Le semblant d autorite exercee a eu pour conséquence qu elle fuit son père a la sortie du collège quand il doit aller la chercher ou bien qu elle s empresse de prendre un bus pour l esquiver... il est a bout de souffle....
Il est démuni, désabusé. Les discussions n y changent rien. Car elle ne dit rien.
C est un conflit incessant, on n en finit plus..
Que faire quand l enfant empêche son parent de vivre sa vie d homme ? En a t elle le droit ? Doit-il porter sa croix toute sa vie, celle de ne pas être resté avec la maman de son enfant? Doit il courber l echine pour rentrer dans la case du bon papa qui culpabilise pour son enfant et dir oui a toutes ses volontés coûte que coûte?
Car, ce n est pas le cas. Il est désabusé de constater que les 10 ans passées avec sa fille n ont servi à rien. Elle n eprouve rien. Pas de regret, de rancœur, de peine vis à vis de lui, d amour ou d interet même, elle ne le questionne pas, elle ne répond pas à ses questions.. elle agit comme s il était un étranger...
A l heure actuelle, j ai mis notre vie de couple et mes enfants à l abris. Nous ne sommes plus en contact avec sa fille lorsqu elle doit venir. Moins elle en sait, mieux nous nous portons. Et notre foyer est préservé... Mon conjoint ayant gardé son logement retourne vivre chez lui lorsqu elle vient.
Que fait elle ? Elle n a même pas pipé mot sur le fait de retourner vivre dans un logement quasi vide... (puisque nous partageons bien plus de moment chez moi que chez lui...)
Les premiers week-end ont été durs... elle n'est pas en conflit mais elle a eu ce qu elle voulait : son lit et son père. Mais elle ne fait rien. Ne parle pas. Mon conjoint est assigné à rester cloîtré chez lui. Ou sortir de son côté pour faire ses courses ou les magazins sans elle car elle ne veut pas le suivre. Il a teste les premiers temps de lui proposer des sorties pr aller faire de l'escalade par ex. Sa seule question c est : elle vient aussi en parlant de moi ? Puis au bout d une heure. Elle en a assez..
Il est au bord de l implosion.
Mais ne fait rien. C est sa fille. Il est hôtelier quand elle vient... puis elle passe son temps dehors. Des le matin 10h elle va dehors. Elle rentre manger et ressort à 14h pr rentrer à 17h30.
Je trouve la situation très particulière.
Mon conjoint ne sait pas quoi faire. Il a peur de ne plus la voir... car il lui laisse faire ce qu elle veut en fait.Elle fonctionne par chantage. Et lui n a pas la force de dire a son ex de la forcer puisque ça ne change rien à son comportement.
Au départ, quand elle venait il essayait tt de même de lui mettre des limites. Pr rétablir un semblant de relation père fille puis c est la base d une education de dire ce qui est bien ou pas, puis de mettre un cadre. Mais, elle refusait ensuite de venir les autres week-end ou trouvait des prétextes pour ne pas venir.
Notre vie a totalement basculé et nous avons fait un énorme pas en arrière.
J ai vu une psy car c est difficile pour moi de voir que la loi ne protège pas les pères dans ces cas là.... les gentils papa qui feraient tout pour leur enfant...
Mais qu en est il des devoirs des enfants envers leur parent ? La loi les punit aussi de détruire leur parent, au simple nom que ce sont des enfants dont les parents se sont séparés...et qu on doit écouter leur interet avant tout?
Car elle le mène par le bout du nez, elle comme sa maman, évoque le juge dès que mon conjoint ne se plie pas à leur demande... Par contre, l interet de l enfant est respectée. Elle vient quand elle veut. Fait ce qu elle veut. Decide de la vie de son père comme bon lui semble.
Quand il a le malheur de parler de lui et de comment elle envisage sa vie avec, elle dit qu elle restera chez sa mere.
Mais sa mere n en voudra pas car elle veut aussi être un peu tranquille..
Jusqu ou s arrete l oubli de soi quand on est père ?
AN.Banker
Messages postés10458Date d'inscriptionmardi 23 avril 2019StatutModérateurDernière intervention21 novembre 20249 031 Modifié le 20 janv. 2020 à 18:21
Bonjour,
Les règles à respecter de ce forum :
Les questions posées doivent être courtes et précises et ne pas donner lieu à un long exposé d'une situation personnelle trop complexe, qui risquerait d'être à la fois mal expliquée et mal comprise.
Merci de nous faire un résumé de la situation, et de poser votre question. votre message est beaucoup trop long.
Rach83B
Messages postés4Date d'inscriptionlundi 20 janvier 2020StatutMembreDernière intervention21 janvier 2020 20 janv. 2020 à 20:13
Ha oui...
Merci je n ai pas pris connaissance du fonctionnement de votre forum, désolée..
J avais besoin de détailler pour que la situation soit bien comprise et non jugée à la hâte.
Ma question est:
Jusqu a quel point un juge soumet le papa à ses obligations de père ? Il doit payer une pension, ca, il le fait.
Mais pour le reste, le DVH ?
Jusqu où mon conjoint doit il céder pour son enfant ?
Il a cédé en acceptant qu elle aille chez sa maman.
Il a cédé en acceptant qu elle n accepte pas sa vie d homme car il n y avait plus d issue.
Et sil ne cède pas, devrions-nous tous en pâtir au nom de la loi ? Simplement car elle doit venir, du coup elle vient ?
Mon conjoint ne peut donc pas laisser son logement pour que l on vive ensemble car si elle n a pas son logement avec son père elle ne vient pas.
Mais ce n est pas une vie, il en souffre.
A t il le droit de revoir le DVH et de demander à avoir uniquement un droit de visite afin qu il puisse établir une vraie lien avec elle?
Un temps de qualité exclusif au lieu de se voiler la face et de subir comme c est le cas actuellement ?
20 janv. 2020 à 20:13
Merci je n ai pas pris connaissance du fonctionnement de votre forum, désolée..
J avais besoin de détailler pour que la situation soit bien comprise et non jugée à la hâte.
Ma question est:
Jusqu a quel point un juge soumet le papa à ses obligations de père ? Il doit payer une pension, ca, il le fait.
Mais pour le reste, le DVH ?
Jusqu où mon conjoint doit il céder pour son enfant ?
Il a cédé en acceptant qu elle aille chez sa maman.
Il a cédé en acceptant qu elle n accepte pas sa vie d homme car il n y avait plus d issue.
Et sil ne cède pas, devrions-nous tous en pâtir au nom de la loi ? Simplement car elle doit venir, du coup elle vient ?
Mon conjoint ne peut donc pas laisser son logement pour que l on vive ensemble car si elle n a pas son logement avec son père elle ne vient pas.
Mais ce n est pas une vie, il en souffre.
A t il le droit de revoir le DVH et de demander à avoir uniquement un droit de visite afin qu il puisse établir une vraie lien avec elle?
Un temps de qualité exclusif au lieu de se voiler la face et de subir comme c est le cas actuellement ?