Mon père a reçu en héritage un appartement pour lequel il ne peut payer seul les frais de succession énormes. Il est dans une situation où il ne peut pas contracter un prêt à la banque alors qu'il va y avoir urgence (échéances dues aux impôts...)
Je voulais savoir s'il était possible que je contracte un prêt immobilier en tant que prête-nom (ou autre?) pour régler les frais. Et qu'il me rembourse progressivement avec une reconnaissance de dettes.
Le point important serait de faire un prêt *immobilier* car au vu de la somme nécessaire les taux sont bien plus intéressants qu'un crédit à la consommation.
Évidemment on passerait par un notaire etc pour être en règle.
J'espère avoir donné assez d'infos et que vous pourrez m'aider car je ne connais pas les possibilités ! :)
Bonjour, merci pour votre réponse. Un échelonnement est en effet prévu mais la somme mensuelle est trop importante, même moi je ne pourrais pas prêter une telle somme mensuellement. D'où le besoin de passer par un prêt.
En revanche un prêt "classique" reste-t-il possible ? Même avec les taux élevés tant pis, si cela reste une solution...
Si je comprends bien, vous devrez vous y mettre à deux pour le paiement de ces droits.
Il y a moins de 10 ans, les banquiers vendaient des prêts à la consommation (21 500€ remboursables en 60 mois), sans aucun justificatif. Ceci uniquement au vu des capacités de remboursements du demandeur. Voir de ce côté.
un prêt "classique" est possible .. mais c'est LUI qui doit le souscrire, pas vous. Sinon ça s'appelle une donation déguisée et c'est taxable par le fisc... donc pas vraiment mieux !
Bonjour,
Vous ne pouvez pas faire un prêt immobilier pour payer une dette d'impôts !
Votre père doit vendre ce bien pour payer ses impôts ou alors refuser la succession.
Il peut aussi vous le vendre à vous et vous prenez un crédit immobilier pour le payer.
Si il a une dette de frais de succession, il doit la payer ! que ce soit déduit de la vente ou tirée d'un chapeau.
ce n'est pas contre productif, c'est légal de payer ses dettes !
ou alors il refuse la succession... mais j'ai comme l'impression que c'est trop tard.
Merci de rester courtois et de ne pas supposer qu'on ne veut pas payer!! C'est justement parce qu'on doit payer la succession qu'on chercher de l'aide, si possible constructive.
Les accidents de la vie ça arrive, et vous n'êtes pas là pour juger la vie des gens il me semble, encore moins si vous ne connaissez rien d'eux.
Je suis en train de chercher comment aider un parent, si vous n'avez pas de conseils à offrir merci de ne pas faire du rentre dedans sans raison et passer votre chemin .
C'est dans la mesure où il voudrait conserver ce bien. S'il est vendu, j'ai cru comprendre qu' il faudrait payer des frais sur la plus-value de la vente en plus des frais de succession. Dans ce cas ce serait plus intéressant d'essayer de payer seulement les droits de succession sans en plus vendre? Ou alors on a été mal renseignés....
AN.Banker
Messages postés10138Date d'inscriptionmardi 23 avril 2019StatutModérateurDernière intervention19 avril 20248 584 10 janv. 2020 à 16:56
Bonjour,
Quelle somme votre père doit-il ?
A t-il des revenus lui permettant de rembourser une dette ? vous dites qu'il ne peut pas contracter de prêt, quelles en sont les raisons ?
Bonjour, la somme s'élève à quelques dizaines de k€. Il n'est plus en mesure de travailler, il n'a donc pas de revenu suffisant ni pour les mensualités ni pour un prêt. Désolé je n'entre pas dans les détails car c'est déjà pas évident d'étaler sa vie sur internet alors qu'on est dans la difficulté...
La seule solution dans un tel cas c'est d'obtenir des délais de la part du fisc (mais il comptera des intérêts de retard) et de vendre le bien sans attendre une saisie avec vente aux enchères.
La législation juridique et financière évolue en permanence...
10 janv. 2020 à 15:10
En revanche un prêt "classique" reste-t-il possible ? Même avec les taux élevés tant pis, si cela reste une solution...
10 janv. 2020 à 16:53
Il y a moins de 10 ans, les banquiers vendaient des prêts à la consommation (21 500€ remboursables en 60 mois), sans aucun justificatif. Ceci uniquement au vu des capacités de remboursements du demandeur. Voir de ce côté.