Abus de la gendarmerie/ etat d'urgence

nicodemus7 Messages postés 6 Date d'inscription jeudi 19 janvier 2017 Statut Membre Dernière intervention 19 janvier 2017 - 19 janv. 2017 à 11:38
DorisOups Messages postés 18057 Date d'inscription mardi 19 novembre 2013 Statut Membre Dernière intervention 18 juillet 2017 - 19 janv. 2017 à 18:56
Bonjour,
Je vous prie de m'excuser d'avance pour la longueur de mon histoire.

Je suis un salarié cadre d'une entreprise. J'ai un casier vierge et je n'ai quasiment jamais eu de démélés avec la justice, a part un outrage à agent quand j'étais plus jeune.

Voilà mon soucis et le cauchemard que je vis depuis 2 jours. Ce lundi 16 janvier J'étais sur un tchat ouvert au publique à déconner et à faire des blagues avec une amie. La discussion était ouverte au publique bien sur car ça n'avait rien de sérieu. A un moment de la discussion j'allume ma console viseo et me met a jouer à un jeu video de tir. Je ne sais pas alors ce qui passé par ma tete mais je dis à mon ami "je suis armé je vais faire des degats" ou un truc du genre. ça navait evidemment rien de serieu....

Le moderateur du site fait un copier coller de ma phrase, la sort du context et la transmet à la gendarmerie. sans meme me dire quelque chose.

Le lendemain je vais bosser comme dhabitude tranquillement, le soir je me prevoi une soirée jeu video et pizza tranquille. Bref une belle soirée. Mais voila qu'en arrivant devant ma residence, une residence calme et mitoyenne, je vois 3 gendarmes devant la porte. Mon reflexe de bon citoyen cest de marreter a leur niveau car je pensais qu'ils cherchaient quelque chose et que je pouvais peut etre les aide, mais avant meme que je ne puisse parler, je me retrouve avec 4 homes de la brigade dintervention de la gendarmerie devant moi, leurs fusils braqués sur mon visage et la lampe éclaireuse en plein dans mes yeux. Surpri, je leve les bras en lair. Ils me demandent mon nom, ce que je leur dis sans hesiter car jusque là je ne me dis pas une seconde qu'ils sont là pour moi.

Je me retrouve alors plaque contre le mur et menotté. Sans explications. l'officier de police judiciare vient alors à ma rencontre et me dit, "mr il est 19h45 et vs etes place en garde à vue". Je n'y comprend toujours rien. Je demande pourquoi, et il me repond "pour propos menançant sur un internet". Je ne comprend tjs rien. Il ne me dissent pas quells propos, mais je devine aisément des quells ils sagit vu que cest la seule fois ou je suis aller sur un tchat la veille. Je m'écris alors "mais il s'agit d'une blague!!!!". ils me dissent un truc du genre ils dissent tous ça.

Sur le coup je suis sonné... Il me dissent qu'ils vont faire la perquisition de chez moi et de ma voiture à la recherché d'armes. Et voila que je suis trainé menotter jusqu'a chez moi, devant tout mes voisins, moi un cadre sans histoires et père d'une petite fille.... une fois chez moi, je navais pas fait le ménage après une soirée arrosée 2 jours avant, voila alors les propos qu'on me dit, limite que je suis sal etc. Le policier me dit alors, monsieur on vous arête pour propos menaçant. Je m'écris mais mençant envers qui??? ils me dissent envers l'état.

Je suis abbatu. Ils fouille tout mon appartement, à la recherché de je ne sais quoi, puis ma voiture. Ils ne trouvent bien sur rien. Ils prennent mon ordinateur personnels, mon telephone et meme ma clé usb du boulot. Et hop voila quon me traine dehors, jusqua leur voiture et m'envoie au poste de gendarmerie. Il est 21h. Je suis menoter et accrocher à un pilier au bureau de gendarmerie. J'ai l'impression deter dans un cauchemard.

Je suis le seul a la gendarmerie avec les 3 officier de police judicaires qui commencent à me questioner. Je m'écrit mais vous voyez bien que je ne suis pas un criminal. Et ils me dissent monsieur, si vous ne vous calmer pas ça va mal se terminer. Il me demande ma profession, le nom de mes parents et si jetais sur internet la veille. Je repond a tt. Je leur dis que cetait une blague mes propos et quils voient bien que je suis un citoyen lambda!!!

ça ne suffit pas. Ils prennent ma deposition et je suis jeter dans une cellule entierement betonnée de 6m² avec un sommier en beton et un matelat une place de 3 cm depaisseur. il ya des toilettes turque dans un coin de la piece. il nya mm pas de fenetre, juste des carreaux a 2m50 du sol par ou rentre une lumiere étouffée. il est 23h a peu pret et je suis enfermé ainsi dans un trou dans l'obscurité. Je me couche et commence alors a revoir la soirée dans ma tete pendant 1h en me pinçant.

1h après je me remet de mes emotions, jouvre les yeux et me rend compte que je suis dans un trou obscure de 6m². Je commence à paniquer car je suis le seul détenu dans tout le batiment, tout est calme aucun bruit a part le bruit infernal des conduits d'aération qui me fond une impression de torture auditive. toutes sortes de pensées defilent dans ma tete. Je me dis ça se trouve ils vont me laisser mourrir de faim et de soif, je nai pu prevenir personne de ce qui marrive, donc personne de sait ou je suis. Il est minuit passé je nentend aucune ame qui vit. Jai limpression que les murs se resserent sur moi. Mon Coeur accélère. Je tappe a la porte pour voir sil ya au moins un surveillant qui va venir " en me disant que sil ya au moins un surveillant je ne suis pas seul". Mais rien personne ne vient. Mon Coeur bats a 100 a lheure. Je marche dans la cellule. Puis je me dis que si je ne me calme pas je vais faire un malaise et quil ya personne. Je me bloti alors sur le matelas et essaye de regler ma respiration. Je ne ferme pas loeil jusqua 5 heure du matin soit 5 heures après, l'officier revien et me demande si je vais bien. A ce stade, jai perdu tout esprit combatif. Je lui dis que jai juste soif. On me donne a boire puis la porte se referme me laissant dans lobscurité.

Je me sens alors un peu rassuré davoir vu un etre vivant mm si ce n'est que 2 minutes. Je me recouche et mendort. à 9h on vient m'ouvrir la porte. les gendarmes se ont sans doute commence à voir leurs erreurs, toujours ait il que pour la premiere fois depuis la veille on me sort à lexterieur sans me mettre de menottes. On me conduit à une voiture, qui memmene au bureau des officier. Là ils me dissent que je ne peux pas partir car ils attendant davoir lhistorique de toute ma conversation sur internet pour me laisser partir. On me reconduit en cellule à 12h. je demande avec le peu de voix qui me reste que l'on ne my remette pas mais ils refusent et my remittent. Voyant surement leurs erreurs, ils me laisse cependant rentrer en cellule cette fois ci avec short, quils mavaient obliges a enlever la veille car disant quil yavait un lacet dessus et que je pouvais me suicide avec.

A 15h, cela fait quasiment 20h que je suis detenu pour rien. la porte de ma cellule ouvre enfin. Ils me dissent que je peux rentrer chez moi, maisqu'ils gardent mon telephone, mon ordinateur, et ma clé usb pour analyses.
Encore une fois, se doutant surement de leur erreur, ils me proposent de me raccompagner chez moi. Ce que jaccepte car je nai aucune idée de à quell poste de gendarmerie je suiis.

Je suis rentré chez moi depuis hier. Jai le moral a zero. je suis parano. je nose meme plus sortir de chez moi. Je me suis recroqueviller sous ma couette. Je nai pas de telephone, pas dordi, rien. Ma famille na pas pu me joindre. Jai du aller les appeler et leur dire ce qui m'est arriver a une cabine telephonique. Mon chat est traumatisé, il reste cache sous le meuble, il a surement eu peur pendant la perquisition. Je n'ose meme pas sortir de chez moi, j'ai peur qu'on me tombe dessus et me deporte je ne sais ou. J'avais arreter de fumer depuis 3 ans, jai repris la cigarette depuis mon retour chez moi.

Jai juste eu le courage de sortir chez moi pour aller au travail aujourdhui. En essayant deviter de croiser mes voisins. Dans la rue jai limpression que tout le monde me regarde. Jai annulé toutes mes reunions au travail aujourdhui pour rester seul dans mon bureau. J'ai li mpression deter dans un reve. Je tremble meme. je n'ose en parler a personne à mon travail.

Est ce que cela est normal ce qui m'est arrive? Que dois je faire?

7 réponses

nicodemus7 Messages postés 6 Date d'inscription jeudi 19 janvier 2017 Statut Membre Dernière intervention 19 janvier 2017 1
19 janv. 2017 à 12:11
dna, je ne suis ni blanc ni barbu si ce nest une barbe de 3 jours maintenant après ce qui m'est arrivé.

Quand je dis vous voyez que je ne suis pas un criminal je me réfère a mon dossier personnel, casier vierge, aucun antécédent, aucune affiliation a un réseau criminal, aucune connaissance criminelle, travaillant avec une petite fille à charge. Aucun mouvement illicite sur mes comtes bancaires, des impots et des taxes que je paye comme tout le monde, respect des limitations de vitesse.

Je ne suis pas juriste, je ne sais pas comment cela fonctionne, mais je me dis que avant d'accuser quelqu'un la police fait un minimum de recherché sur tout cela. Cest de cela que je parle.

Je ne suis pas blanc et je ne suis pas barbu non plus. on ne simprovise pas terroriste du jour au lendemain. Je ne suis pas un professionnel du droit mais je sais en suivant les actualité que la plupart des criminal arreter ont des antecedants. Je vais pas etre chez moi dans mon canapé et me dire tien je vais etre terroriste demain....

Je ne sais pas, si il suffit daller dire a la police un tel a dis ça, pour que sans explication le gign debarque chez soit et vs braque....je trouve ça fort quand meme. Je veux dire, il n'ont meme pas pri le temps avant de marreter de demander lhistorique de toute la conversation....
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dna.factory Messages postés 25364 Date d'inscription mercredi 18 avril 2007 Statut Modérateur Dernière intervention 21 novembre 2024 12 877
Modifié par dna.factory le 19/01/2017 à 14:01
Je ne sais pas, si il suffit daller dire a la police un tel a dis ça, pour que sans explication le gign débarque chez soit et vs braque
Ca s'appelle le Swating, du nom du gign américain où cette pratique est suffisamment courant pour avoir un nom.
Cela est géré en France par le 322-14 dont j'ai donné le lien plus haut.

Si vous n'aviez pas écrit les textes en question, vous pourriez vous porter plainte contre le modérateur.

Sauf que les textes vous les avez écrit...

Est-ce que le modérateur a peut-être été trop rapide dans sa réaction (encore faudrait-il nous indiquer exactement ce que vous avez écrit, et pas juste 'un truc du genre"), peut-être...
Mais vous étiez dans un environnement public, et le contexte était peut-être clair pour vous et pour votre ami, mais il ne l'était certainement pas pour les autres.

Essayez de dire cette phrase "je suis armé et je vais faire des dégâts" à voie haute dans un avion, vous allez voir ce qui va vous arriver...
Vous aurez beau dire que vous jouiez à Monster Hunter sur votre DS, vous êtes parti pour un moment plutôt délicat.
Ce ce à quoi fait référence le 322-12, en précisant bien qu'elle s'applique si la menace est écrite, ce qui était le cas ici.

Je comprends votre désarroi, mais je le répète. dans une situation d'état d'urgence, je ne trouve pas la situation disproportionnée par rapport aux propos.

mais je me dis que avant d'accuser quelqu'un la police fait un minimum de recherché sur tout cela.
- Hé Roger, on a une piste sur un terroriste qui dit qu'il va tout casser.
- Ok Robert, on sait quand il va agir ?
- Non, mais il a dit qu'il était prêt à le faire...
- Ca veut dire qu'il peut agir dès demain ? Ok, pas question de recommencer l'erreur qu'on a fait avec nicodemus : On prends une semaine pour tout vérifier cette fois ci, Appelle le pour prendre rendez vous avec lui dans une semaine pour son arrestation, histoire d'être sur que ça se fasse pas devant ses voisins, et qu'il puisse prendre les arrangements nécessaires.
...
Le lendemain en une de la presse: un forcené tire au fusil d'assaut à la station Châtelet les halles 50 morts, 100 blessés.

Les recherches ont été faites, c'est d'ailleurs pour ça que vous n'êtes plus en prison aujourd'hui. Mais la sécurité nécessitait de vous 'immobiliser' pendant ces recherches.

C'est toujours la même question du risque acceptable vs liberté individuelle.

Répondez sincèrement à cette question :
Qu'est-ce qui est préférable : arrêter et emprisonner pendant une journée 10 innocents, ou laisser un terroriste mettre son plan à exécution.
C'est sur, c'est plus facile de répondre quand on est pas un de ces 10 innocents.
Mais c'est beaucoup plus facile de répondre quand un proche est victime de l'attentat.
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