Communauté universelle Don à un enfant
paul024680
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condorcet Messages postés 39501 Date d'inscription jeudi 11 février 2010 Statut Membre Dernière intervention 21 juin 2023 - 13 oct. 2016 à 12:57
condorcet Messages postés 39501 Date d'inscription jeudi 11 février 2010 Statut Membre Dernière intervention 21 juin 2023 - 13 oct. 2016 à 12:57
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condorcet
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13 oct. 2016 à 09:19
13 oct. 2016 à 09:19
Quels conseils pourriez vous nous donner pour cette opération ?
Il vous serait suggéré de consentir ce don de liquidités en avancement sur succession suivant acte reçu par votre notaire mais dont le montant serait rapporté pour moitié à chacune de vos successions, sans indexation.
Ainsi, le bénéficiaire de la donation n'aurait à reverser que la moitié de la somme a son frère.
Parallèlement, vous pouvez contracter cette assurance-vie au nom des 2 enfants.
Ainsi cette compensation serait versée par l'un à l'autre par la somme prévue au contrat.
Suivez les conseils de votre notaire à propos de la pertinence de ce schéma.
Il vous serait suggéré de consentir ce don de liquidités en avancement sur succession suivant acte reçu par votre notaire mais dont le montant serait rapporté pour moitié à chacune de vos successions, sans indexation.
Ainsi, le bénéficiaire de la donation n'aurait à reverser que la moitié de la somme a son frère.
Parallèlement, vous pouvez contracter cette assurance-vie au nom des 2 enfants.
Ainsi cette compensation serait versée par l'un à l'autre par la somme prévue au contrat.
Suivez les conseils de votre notaire à propos de la pertinence de ce schéma.
paul024680
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13 octobre 2016
13 oct. 2016 à 09:30
13 oct. 2016 à 09:30
merci de votre prompte et intéressante réponse.
Ce qui me gène dans votre proposition c'est le "sans indexation".
Nous sommes agés de 69 ans l'un et l'autre .. et espérons vivre encore une ou deux (voire plus !!) décennies.
Sans indexation, l'équité ne sera pas respectée.
Ce qui me gène dans votre proposition c'est le "sans indexation".
Nous sommes agés de 69 ans l'un et l'autre .. et espérons vivre encore une ou deux (voire plus !!) décennies.
Sans indexation, l'équité ne sera pas respectée.
condorcet
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21 juin 2023
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13 oct. 2016 à 09:56
13 oct. 2016 à 09:56
Sans indexation, l'équité ne sera pas respectée.
La pertinence de votre observation est indiscutable.
Je relève cependant dans votre précédent message le rapport fondée sur la valeur de la maison, indexation sans rapport avec l'évolution de la valeur de l'argent donné compte tenu de l'inflation latente de l'économie.
Vous ne donnez pas la maison, mais de l'argent.
Cette somme, bien placée aujourd'hui avec des taux de l'ordre de 2 %, (et bien moins sur un livret A). ne permettrait pas d'atteindre ce coefficient..
Après le nombreuses décennies (ce qui est tout le mal que je vous souhaite !) séparant la donation et son rapport à la succession des donateurs que représentera 130000 € ? Le prix d'un voiture ?
La pertinence de votre observation est indiscutable.
Je relève cependant dans votre précédent message le rapport fondée sur la valeur de la maison, indexation sans rapport avec l'évolution de la valeur de l'argent donné compte tenu de l'inflation latente de l'économie.
Vous ne donnez pas la maison, mais de l'argent.
Cette somme, bien placée aujourd'hui avec des taux de l'ordre de 2 %, (et bien moins sur un livret A). ne permettrait pas d'atteindre ce coefficient..
Après le nombreuses décennies (ce qui est tout le mal que je vous souhaite !) séparant la donation et son rapport à la succession des donateurs que représentera 130000 € ? Le prix d'un voiture ?
paul024680
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13 octobre 2016
13 oct. 2016 à 11:34
13 oct. 2016 à 11:34
merci à nouveau.
Vos arguments (valeur de 130 000 euros dans xx années ???) .... plaident pour l'indexation.
Certes ce n'est pas une maison que nous donnons, mais à travers de l'argent (qui n'a aucune valeur en tant que telle), c'est un "équivalent bien" ou "pouvoir d'acquisition" que nous donnons. Et pour être équitable, à nouveau, il me semble qu'une indexation est indispensable.
Une question qui nous préoccupe particulièrement : y a t il un moyen pour que le second fils ne puisse demander "sa part" qu'au 2ème décès.
(je rappelle que nous sommes en communauté universelle avec clause d'attribution intégrale)
(bien évidemment, si nous le pouvons, nous lui ferons à lui aussi, un (des) don ... mais nous ne voulons pas être tenus par une obligation)
merci
Vos arguments (valeur de 130 000 euros dans xx années ???) .... plaident pour l'indexation.
Certes ce n'est pas une maison que nous donnons, mais à travers de l'argent (qui n'a aucune valeur en tant que telle), c'est un "équivalent bien" ou "pouvoir d'acquisition" que nous donnons. Et pour être équitable, à nouveau, il me semble qu'une indexation est indispensable.
Une question qui nous préoccupe particulièrement : y a t il un moyen pour que le second fils ne puisse demander "sa part" qu'au 2ème décès.
(je rappelle que nous sommes en communauté universelle avec clause d'attribution intégrale)
(bien évidemment, si nous le pouvons, nous lui ferons à lui aussi, un (des) don ... mais nous ne voulons pas être tenus par une obligation)
merci
condorcet
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13 oct. 2016 à 11:49
13 oct. 2016 à 11:49
y a t il un moyen pour que le second fils ne puisse demander "sa part" qu'au 2ème décès.
Non, sauf s'il ne l'exige pas.
J'aurais une autre solution à vous proposer.
Changer de partition.
Au lieu de passer par la donation de cette somme, consentez un prêt à votre fils, prêt figurant dans l'acte d'achat à la rubrique "paiement du prix" avec rapport à chaque succession de la moitié du montant en tant que "créance" de la succession à l'encontre du débiteur.
Vous aurez ainsi la "reconnaissance de dettes" par un acte authentique, le reçu de votre versement délivré par l'étude, et vous ferez l'économie d'une donation par acte notarié.
Au final le but recherché de l'équité sera obtenu.
Et pour apaiser les consciences sur chapitre de l'équité entre les frères qu'il soit prévu les intérêts au taux légal.
Personne ne sera lésé.
Ni les enfants, ni le fisc.
J'ai pratiqué de cette façon à l'égard de ma fille.
Non, sauf s'il ne l'exige pas.
J'aurais une autre solution à vous proposer.
Changer de partition.
Au lieu de passer par la donation de cette somme, consentez un prêt à votre fils, prêt figurant dans l'acte d'achat à la rubrique "paiement du prix" avec rapport à chaque succession de la moitié du montant en tant que "créance" de la succession à l'encontre du débiteur.
Vous aurez ainsi la "reconnaissance de dettes" par un acte authentique, le reçu de votre versement délivré par l'étude, et vous ferez l'économie d'une donation par acte notarié.
Au final le but recherché de l'équité sera obtenu.
Et pour apaiser les consciences sur chapitre de l'équité entre les frères qu'il soit prévu les intérêts au taux légal.
Personne ne sera lésé.
Ni les enfants, ni le fisc.
J'ai pratiqué de cette façon à l'égard de ma fille.
paul024680
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13 oct. 2016 à 11:57
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merci de cette nouvelle proposition que nous allons étudier avec grand intérêt.
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paul024680
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13 octobre 2016
13 oct. 2016 à 12:13
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...
pour que l'on comprenne bien :
- "rapport à chaque succession de la moitié du montant en tant que créance de la succession à l'encontre du débiteur"
faudrait il qu'au 1er décès le fils qui a bénéficié du prêt en paie la moitié + intérêts (ce qu'il ne pourra probablement pas faire) ou ???
merci
pour que l'on comprenne bien :
- "rapport à chaque succession de la moitié du montant en tant que créance de la succession à l'encontre du débiteur"
faudrait il qu'au 1er décès le fils qui a bénéficié du prêt en paie la moitié + intérêts (ce qu'il ne pourra probablement pas faire) ou ???
merci
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13 oct. 2016 à 12:57
13 oct. 2016 à 12:57
faudrait il qu'au 1er décès le fils qui a bénéficié du prêt en paie la moitié + intérêts (ce qu'il ne pourra probablement pas faire) ou ???
Non.
Ce rapport est "fictif", pour mémoire, simple rappel à prendre en considération lors du partage des biens composant la succession des époux, partage qui ne sera effectivement possible qu'après le décès du conjoint survivant puisque par les effets de l'attribution intégrale de la communauté prévue dans la convention matrimoniale, ce survivant sera alors seul détenteur du patrimoine communautaire.
Le "débiteur" verra ses droits amputés de sa dette.
Ne pas oublier que ce prêt sera consenti par la "communauté universelle" puisque les fonds ont été puisés dans son patrimoine.
Non.
Ce rapport est "fictif", pour mémoire, simple rappel à prendre en considération lors du partage des biens composant la succession des époux, partage qui ne sera effectivement possible qu'après le décès du conjoint survivant puisque par les effets de l'attribution intégrale de la communauté prévue dans la convention matrimoniale, ce survivant sera alors seul détenteur du patrimoine communautaire.
Le "débiteur" verra ses droits amputés de sa dette.
Ne pas oublier que ce prêt sera consenti par la "communauté universelle" puisque les fonds ont été puisés dans son patrimoine.