Condition de travail

Bonjour,
je subis actuellement du harcelement moral sur mon lieu de travail et cela a conduit a un incident (crise de nerf) qui s'est finis a l'hopital, j'ai contacté l'inspection du travail qui m'a conseillé de tout mettre a l’écrit et de faire parvenir le texte a ma direction. Malheureusement je suis très mauvais écrivain. Est ce que quelqu'un de plus doué que moi accepterais de relire ma lettre et de me faire des suggestions pour l’améliorer et qu'elle semble plus pro? Merci d'avance, je sais que c'est beaucoup demandé de la part d'un inconnu et je remercie tout ceux qui prendront de leurs temps pour lire ma lettre,

Edit: pardonnez la mise en page désastreuse qui pique les yeux.



Objet: Conditions de travail
Madame, Monsieur,
J'ai été engagé en tant qu'ouvrier EA le 1er juillet 2016 au sein de votre entreprise, poste qui comprend les taches suivantes: -Maintenance des bâtiments et des locaux
-Maconnerie
-Menuiserie agencement
-Mettalerie/serruerie
-Peinture en batiment
-Electricité du batiment
Depuis le depart en arret maladie de mon encadrant, Thierry XXXX, je n'exerce plus aucune de ces taches. J'ai exprimé a plusieurs reprise mon inquietude face a cette situation, inquietude qui a été percue comme de la mauvaise volonté de ma part.
Je suis bien conscient que le depart de mon encadrant a pris mes superieurs de court, et je comprend qu'ils n'aient plus de travail a me donner. Malheureusement, dans ce cas de figure, l'entreprise se doit me dispenser d'activité, ce qui a été fait tardivement, ou me proposer un chomage partiel, ce qui n'a pas été evoqué du tout.
J'ai egalement remarqué que depuis le depart de mon encadrant, le comportement des autres encadrant a mon egard a changé. Je suis constament repris pour des erreurs minimes, sur des taches que je ne devrait pas effectuer et sur lesquelles je n'ai pas été formé (amenagement interieur d'un vehicule, livraison diverses).
J'ai été accusé de fumer du cannabis sur mon lieu de travail, puis j'ai été convoqué quelques temps plus tard par XXX et XXX car elles auraient entendu des bruits de couloir disant que je voulais quitter l'entreprise pour "gagner plus d'argent en travaillant au noir avec Thierry", faits que j'ai contestés.
Je constate aussi que l'on m'ordonne d'effectuer des taches que je consideres dangereuses vis a vis de mon état de santé, et que mon droit de retrait n'est pas respecté.
Je suis convoqué le vendredi 4 mars pour me prevenir que je risque le licenciement si je ne change pas de "comportement", et le vendredi 18 mars, où l'on m'annonce que je suis sanctionné car j'ai donné, je cite, "une excuse bidon pour ne pas travailler".
Lors de ma convocation du vendredi 18 mars, étant deja dans un etat psychologique deplorable causé par les conditions de travail qui se sont deterioré depuis le depart de Monsieur XXX, je me suis rendu a cette convocation dans le but de m'expliquer avec mes superieurs et d'eventuellement demander une rupture de contrat a l'amiable. Malgrès plusieurs tentatives, je n'ai pas eu l'occasion de m'exprimer, meme lorsque Mme XXX m'a demandé de me justifier sur les multiples accusations faites a mon encontre, je n'ai pas pu m'expliquer. J'ai aussi été sommé par un de mes encadrant de ne pas lui manquer de respect, car j'ai "l'age d'être son fils".
J'ai exprimé ma faiblesse psychologique a mon medecin traitant la veille de cet entretien, et a mes encadrant pendant l'entretien. Malhereusement, j'ai perdu mon sang froid et ai fait une crise de nerf. Les pompier sont intervenu et m'ont accompagnés à l'hopital, ou un medecin m'a placé en accident de travail pour burnout et surmenage.
Aujourd'hui, je recoit une convocation a un entretien prealable de licenciement et j'apprend que je fais etat d'une mise a pied conservatoire prenant effet le 25 mars. Je suis en arret maladie pour la periode du 18 mars au 1er avril, donc cette mise a pied ne peut etre validée. J'en deduis aussi que Madame XXX exprime, par cette mise a pied, le fait qu'elle a constaté une faute grave de ma part. Le fait que Madame SIMON elle meme ai appellé les pompier en leur disant que je faisait une crise de nerf me semble contradictoire, puisqu'un individu est victime d'une crise de nerf, et non pas coupable. Le fait que je subisse un harcelement moral sur mon lieu de travail a entrainé cette regrettable situation qui n'a de victimes que moi meme, faits confirmés par le Dr XX de la medecine du travail, par Madame XX de l'inspection du travail et par mon medecin traitant, le Dr XX.
Un double de cette lettre a été envoyé a l'inspection du travail.
Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes respectueuses salutations.
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