ASS et pension alimentaire
binvoila
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binvoila Messages postés 14 Date d'inscription lundi 26 janvier 2015 Statut Membre Dernière intervention 11 mars 2015 - 11 mars 2015 à 14:33
binvoila Messages postés 14 Date d'inscription lundi 26 janvier 2015 Statut Membre Dernière intervention 11 mars 2015 - 11 mars 2015 à 14:33
Après une requête déposée auprès du JAF en septembre 2012, suite à une chute conséquente de mes revenus, fin de droit au chômage, 5 mois sans revenus suite à un "gros bug" sur mon dossier ASS, décision du Jaf en mai 2013 de suspendre le paiement de pension, mon ex fait appel de cette décision, ma situation ne s'améliore pas, je suis artisan depuis 2011, l'ASS s'arrête en août 2013, plus de revenus du tout... l'affaire est jugée en appel en juillet 2014, parallèlement je suis contraint en octobre 2014 de mettre mon entreprise en liquidation, réinscription à pôle emploi, une chance malgré tout de pouvoir à nouveau renouveler mon droit à l'ASS, je reçois le 9 janvier 2015 l'arrêt de la Cour d'Appel... je me vois condamné à devoir reprendre le paiement d'une pension alimentaire avec effet rétroactif depuis septembre 2012, mon incompréhension est totale et mon avocate ne s'explique pas non plus ce jugement, je perçois actuellement 490€, je suis condamné à verser 100€ de pension par mois et environ 4000€ d'arriérés, je n'ai plus de recours, il n'y a pas de défaut de droit, juste une erreur d'interprétation des éléments de la part du juge, donc pas possible de déposer un pourvoi en cassation. J'ai toujours versé les pensions alimentaires que je devais aussi difficile que cela ait pu être par moments, je trouve complètement normal de devoir contribuer à l'éducation de ses enfants, tant que faire se peut et dans la mesure de ses moyens, mais j'avoue que là... je ne sais plus quoi faire et ma question est : quelqu'un pourrait-il m'aider ?
A voir également:
- ASS et pension alimentaire
- Indice pension alimentaire 2024 - - Divorce et séparation
- Augmentation de l'ass - Guide
- Oubli de déclarer pension alimentaire caf - Forum Impôts
- Je ne veux pas de pension alimentaire caf - Forum pension alimentaire
- Pension alimentaire et internat ✓ - Forum garde d'enfants
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binvoila
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Pardonnez-moi, j'ai omis les règles élémentaires de politesse... donc bonjour à toutes et à tous.
Ysabe_l
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27 janv. 2015 à 11:20
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Bonjour,
Alors si le jugement dit que vous devez verser la pension à la mère vous ne pouvez pas la verser à l'enfant. Mais vous pouvez saisir le JAF pour faire cette demande.
Le problème pour le montant c'est que tant qu'il n'y a pas de nouvel élément (de votre côté ou celui de votre ex) vous ne pouvez pas demander de changement. Est-ce que lors du jugement vous disant de payer 100€ par mois vous aviez signalé que votre fils ne faisait pas d'études et ne cherchait pas vraiment de travail ? Parce que ça aussi ça peut être pris en compte, vous n'allez pas le prendre en charge éternellement si lui ne se bouge pas !
Et même si vous êtes en couple la situation de votre compagne n'est guerre meilleure que la votre, vous êtes un couple qui vit des minimas sociaux. Ce n'est pas une critique. Je ne vois pas comment le juge a pu vous donner un pension si forte à payer. Avez-vous relu en entier le jugement ? N'y a-t-il pas quelque part une erreur dans les chiffres qui pourrait expliquer la décision ?
Alors si le jugement dit que vous devez verser la pension à la mère vous ne pouvez pas la verser à l'enfant. Mais vous pouvez saisir le JAF pour faire cette demande.
Le problème pour le montant c'est que tant qu'il n'y a pas de nouvel élément (de votre côté ou celui de votre ex) vous ne pouvez pas demander de changement. Est-ce que lors du jugement vous disant de payer 100€ par mois vous aviez signalé que votre fils ne faisait pas d'études et ne cherchait pas vraiment de travail ? Parce que ça aussi ça peut être pris en compte, vous n'allez pas le prendre en charge éternellement si lui ne se bouge pas !
Et même si vous êtes en couple la situation de votre compagne n'est guerre meilleure que la votre, vous êtes un couple qui vit des minimas sociaux. Ce n'est pas une critique. Je ne vois pas comment le juge a pu vous donner un pension si forte à payer. Avez-vous relu en entier le jugement ? N'y a-t-il pas quelque part une erreur dans les chiffres qui pourrait expliquer la décision ?
binvoila
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27 janv. 2015 à 13:24
27 janv. 2015 à 13:24
Ysabe,
La situation de mon fils était connue du JAF, à l'époque il n'avait pas encore 18 ans, il a été contraint en même temps que cette procédure de quitter le domicile de sa mère pour violence envers elle, condamné à n'avoir plus le droit d'approcher celle-ci, il a finalement regagné le domicile faute d'un hébergement durable, je l'avais mis en garde quant aux risques qu'il prenait à retourner chez sa mère et qu'à la moindre altercation il risquait bien plus qu'une interdiction.
Le jugement est clair, malheureusement un détail a certainement influencé la décision du juge, mon ex a toujours mis en avant le fait que j'étais "chef d'entreprise" (une toute petite structure que j'ai essayé de développer sans y parvenir), que cette entreprise était florissante et que je ne déclarais les ventes que je réalisais, donc sous-entendu que mon train de vie n'était pas le reflet de celui déclaré. Le JAF lors du jugement initial s'est appuyé sur la réalité des chiffres de mon bilan, négatif la première année, j'étais présent lors de l'audience avec mon avocat.
Le jugement en appel, j'étais représenté à l'audience par mon avocat, dit les choses suivantes :
"Le site internet dédié à son entreprise met en avant la valeur de ses créations artistiques."
"On ne peut déduire l'existence d'une activité florissante."
"Il n'est pas démontré que monsieur X... reçoit des paiements qu'il ne déclare pas au fisc."
Le problème selon moi et d'après ce que m'a expliqué un huissier (venu chez nous pour une autre affaire en rapport avec la liquidation de mon entreprise, une dette RSI) c'est que l'artisan ou le commerçant trainerait derrière lui une image de tricheur, expert en double comptabilité, il semblerait que ce soit une réalité pour une certaine catégorie d'entre eux malheureusement, mais je ne faisais pas partie de cette catégorie. Donc il semblerait que cette hypothèse, bien que n'ayant pas été retenue de manière officielle, soit restée à l'esprit du juge, si le juge avait été officiellement dans le sens de cette hypothèse je pense qu'il y aurait eu défaut de droit, puisque pas de preuves, et donc je continue de penser que de façon officieuse, aux yeux du juge, je ferais partie de cette catégorie d'artisan tricheur (je ne sais pas si je me fais bien comprendre), et c'est la seule explication que j'ai par rapport à tout cela.
Le seul changement qui pourrait me permettre d'intervenir auprès du JAF me semble être le fait que je sois devenu demandeur d'emploi et n'être plus être "chef d'entreprise".
Je vais de toute façon essayer d'en savoir plus quant à la situation de mon fils et voir avec mon avocat quel risque je prends en déposant une requête, mais peut-être avez-vous une idée la dessus, qu'en pensez-vous ?
Désolé pour la réponse tardive, merci Ysabe.
La situation de mon fils était connue du JAF, à l'époque il n'avait pas encore 18 ans, il a été contraint en même temps que cette procédure de quitter le domicile de sa mère pour violence envers elle, condamné à n'avoir plus le droit d'approcher celle-ci, il a finalement regagné le domicile faute d'un hébergement durable, je l'avais mis en garde quant aux risques qu'il prenait à retourner chez sa mère et qu'à la moindre altercation il risquait bien plus qu'une interdiction.
Le jugement est clair, malheureusement un détail a certainement influencé la décision du juge, mon ex a toujours mis en avant le fait que j'étais "chef d'entreprise" (une toute petite structure que j'ai essayé de développer sans y parvenir), que cette entreprise était florissante et que je ne déclarais les ventes que je réalisais, donc sous-entendu que mon train de vie n'était pas le reflet de celui déclaré. Le JAF lors du jugement initial s'est appuyé sur la réalité des chiffres de mon bilan, négatif la première année, j'étais présent lors de l'audience avec mon avocat.
Le jugement en appel, j'étais représenté à l'audience par mon avocat, dit les choses suivantes :
"Le site internet dédié à son entreprise met en avant la valeur de ses créations artistiques."
"On ne peut déduire l'existence d'une activité florissante."
"Il n'est pas démontré que monsieur X... reçoit des paiements qu'il ne déclare pas au fisc."
Le problème selon moi et d'après ce que m'a expliqué un huissier (venu chez nous pour une autre affaire en rapport avec la liquidation de mon entreprise, une dette RSI) c'est que l'artisan ou le commerçant trainerait derrière lui une image de tricheur, expert en double comptabilité, il semblerait que ce soit une réalité pour une certaine catégorie d'entre eux malheureusement, mais je ne faisais pas partie de cette catégorie. Donc il semblerait que cette hypothèse, bien que n'ayant pas été retenue de manière officielle, soit restée à l'esprit du juge, si le juge avait été officiellement dans le sens de cette hypothèse je pense qu'il y aurait eu défaut de droit, puisque pas de preuves, et donc je continue de penser que de façon officieuse, aux yeux du juge, je ferais partie de cette catégorie d'artisan tricheur (je ne sais pas si je me fais bien comprendre), et c'est la seule explication que j'ai par rapport à tout cela.
Le seul changement qui pourrait me permettre d'intervenir auprès du JAF me semble être le fait que je sois devenu demandeur d'emploi et n'être plus être "chef d'entreprise".
Je vais de toute façon essayer d'en savoir plus quant à la situation de mon fils et voir avec mon avocat quel risque je prends en déposant une requête, mais peut-être avez-vous une idée la dessus, qu'en pensez-vous ?
Désolé pour la réponse tardive, merci Ysabe.
binvoila
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27 janv. 2015 à 09:10
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Et bien, bonjour,
Je me suis peut-être mal exprimé, ce n'est pas une aide financière que je suis venu cherché, mais juste un début de piste, un conseil juridique, j'ai lu beaucoup de choses sur ce forum avant de poster ce qui m'a amené ici, et je suis étonné de voir que le sujet mon post ne suscite pas l'intérêt auquel je m'attendais, pourtant je pense ne pas être le seul à être dans cette situation, combien de pères se retrouve dans une situation comme la mienne à la suite d'un jugement pour le moins sévère. je suis dans une impasse, un vide, et si quelqu'un pouvait me faire part soit d'une expérience similaire à un stade ou juridiquement rien ne semble être possible, soit d'une simple impression.
Je me m'interroge sur ce fait que les jugements rendus puissent être si différents, qu'il s'agisse de la décision prise par un JAF et du jugement rendu par un juge à la Cour d'Appel, comment est-il possible que ces décisions soient à l'extrême opposé l'une de l'autre sur une même base d'éléments.
Par avance je vous remercie de prendre un peu de vôtre temps pour examiner mon cas.
Je me suis peut-être mal exprimé, ce n'est pas une aide financière que je suis venu cherché, mais juste un début de piste, un conseil juridique, j'ai lu beaucoup de choses sur ce forum avant de poster ce qui m'a amené ici, et je suis étonné de voir que le sujet mon post ne suscite pas l'intérêt auquel je m'attendais, pourtant je pense ne pas être le seul à être dans cette situation, combien de pères se retrouve dans une situation comme la mienne à la suite d'un jugement pour le moins sévère. je suis dans une impasse, un vide, et si quelqu'un pouvait me faire part soit d'une expérience similaire à un stade ou juridiquement rien ne semble être possible, soit d'une simple impression.
Je me m'interroge sur ce fait que les jugements rendus puissent être si différents, qu'il s'agisse de la décision prise par un JAF et du jugement rendu par un juge à la Cour d'Appel, comment est-il possible que ces décisions soient à l'extrême opposé l'une de l'autre sur une même base d'éléments.
Par avance je vous remercie de prendre un peu de vôtre temps pour examiner mon cas.
Ysabe_l
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27 janv. 2015 à 09:22
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Bonjour,
Est-ce que vous vivez en couple ? Ceci pourrait expliquer la pension alimentaire si votre compagne (ou compagnon d'ailleurs) gagne un bon salaire.
Sinon vous dites que votre avocat ne comprend pas, mais vous a-t-il donné des pistes ?
Je ne comprend pas non plus comment on peut vous demander de payer 100€ de pension alimentaire quand vous touchez moins de 500€ par mois !
Est-ce que vous vivez en couple ? Ceci pourrait expliquer la pension alimentaire si votre compagne (ou compagnon d'ailleurs) gagne un bon salaire.
Sinon vous dites que votre avocat ne comprend pas, mais vous a-t-il donné des pistes ?
Je ne comprend pas non plus comment on peut vous demander de payer 100€ de pension alimentaire quand vous touchez moins de 500€ par mois !
binvoila
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27 janv. 2015 à 09:56
27 janv. 2015 à 09:56
Bonjour Ysabe, et merci de m'accorder un peu de vôtre temps.
Oui, je vis en couple, nous ne sommes pas mariés, à l'époque où j'ai déposé la requête auprès du JAF, ma compagne était au chômage en fin de droit et percevait l'ASS, la situation avait évolué par la suite, elle avait retrouvé un emploi mais parallèlement je me retrouvais sans revenu, aujourd'hui ma compagne est à nouveau au chômage. Je précise que mon but n'a jamais été de chercher à me rendre insolvable, ma situation aujourd'hui n'est pas volontaire, cela m'a amené à ne plus pouvoir assurer mes charges courantes, plus d'assurance auto, plus d'auto, plus de téléphone, plus de mutuelle, retrouver un emploi est donc MA priorité, tout en sachant que mon ex, si je retrouve un travail, en profitera pour le faire savoir au JAF et par la même faire réviser la pension, c'est une situation qui dure depuis plus de dix-sept années.
Nous avons discuté avec mon avocate bien sûr, la seule piste qui semblerait envisageable serait de retourner devant le JAF pour lui faire connaître mon changement de situation, demandeur d'emploi, mais selon une autre avocate, je risque de me voir être confronté à l'article 700, le risque est-il réel ? sachant que je bénéficie de l'aide juridictionnelle à 100%. En même temps et comme je l'ai dit à mon avocate, retourner devant le JAF et demander une révision de pension lorsque celle fixée par un jugement est calculée sur une base d'un minimum social, cela peux n'avoir aucun effet puisque financièrement il n'y a pas de changement.
Une précision, j'ai deux enfants avec cette femme, l'ainé a 24 ans et est autonome et le plus jeune a 20 ans, lui ne travaille pas, ne poursuit pas d'études, c'est un gamin en errance qui n'a pas de formation, il "vivote" chez sa mère mais je suis même pas sûr de cela, le climat est très conflictuel entre elle et lui. Ce qui m'amène à une autre question, est-il possible que la PA soit versée directement à l'enfant ?
Merci Ysabe.
Oui, je vis en couple, nous ne sommes pas mariés, à l'époque où j'ai déposé la requête auprès du JAF, ma compagne était au chômage en fin de droit et percevait l'ASS, la situation avait évolué par la suite, elle avait retrouvé un emploi mais parallèlement je me retrouvais sans revenu, aujourd'hui ma compagne est à nouveau au chômage. Je précise que mon but n'a jamais été de chercher à me rendre insolvable, ma situation aujourd'hui n'est pas volontaire, cela m'a amené à ne plus pouvoir assurer mes charges courantes, plus d'assurance auto, plus d'auto, plus de téléphone, plus de mutuelle, retrouver un emploi est donc MA priorité, tout en sachant que mon ex, si je retrouve un travail, en profitera pour le faire savoir au JAF et par la même faire réviser la pension, c'est une situation qui dure depuis plus de dix-sept années.
Nous avons discuté avec mon avocate bien sûr, la seule piste qui semblerait envisageable serait de retourner devant le JAF pour lui faire connaître mon changement de situation, demandeur d'emploi, mais selon une autre avocate, je risque de me voir être confronté à l'article 700, le risque est-il réel ? sachant que je bénéficie de l'aide juridictionnelle à 100%. En même temps et comme je l'ai dit à mon avocate, retourner devant le JAF et demander une révision de pension lorsque celle fixée par un jugement est calculée sur une base d'un minimum social, cela peux n'avoir aucun effet puisque financièrement il n'y a pas de changement.
Une précision, j'ai deux enfants avec cette femme, l'ainé a 24 ans et est autonome et le plus jeune a 20 ans, lui ne travaille pas, ne poursuit pas d'études, c'est un gamin en errance qui n'a pas de formation, il "vivote" chez sa mère mais je suis même pas sûr de cela, le climat est très conflictuel entre elle et lui. Ce qui m'amène à une autre question, est-il possible que la PA soit versée directement à l'enfant ?
Merci Ysabe.
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sophiag
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Bonjour
Saisir le JAF pour faire modifier la pension, c'est une chose, mais cela ne changera rien au jugement en appel ou vous êtes condamné à payer 4000 euro qui reste exécutable.
Le JAF ne pourra pas l'annuler.
En revanche, je m'interroge sur le motif du non recours en cassation ???
Je vous avoue que votre situation est complexe, je vais transmettre vôtre sujet à un vrai avocat et si il a le temps, il viendra peut etre vous répondre.
cordialement
Saisir le JAF pour faire modifier la pension, c'est une chose, mais cela ne changera rien au jugement en appel ou vous êtes condamné à payer 4000 euro qui reste exécutable.
Le JAF ne pourra pas l'annuler.
En revanche, je m'interroge sur le motif du non recours en cassation ???
Je vous avoue que votre situation est complexe, je vais transmettre vôtre sujet à un vrai avocat et si il a le temps, il viendra peut etre vous répondre.
cordialement
binvoila
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27 janv. 2015 à 14:07
27 janv. 2015 à 14:07
Bonjour Sophiag,
Oui, je sais bien qu'un JAF ne pourra pas intervenir sur les arriérés, concernant la non possibilité d'un pourvoi en cassation, de ce que m'a dit mon avocat, un pourvoi ne peut être justifié qu'en s'appuyant sur un défaut de droit, hors dans mon cas point de défaut de droit, juste une "erreur d'interprétation des éléments", qui va me coûter cher pour le plus grand bonheur de mon ex.
Merci de vous arrêter sur mon cas, je le sais complexe.
Oui, je sais bien qu'un JAF ne pourra pas intervenir sur les arriérés, concernant la non possibilité d'un pourvoi en cassation, de ce que m'a dit mon avocat, un pourvoi ne peut être justifié qu'en s'appuyant sur un défaut de droit, hors dans mon cas point de défaut de droit, juste une "erreur d'interprétation des éléments", qui va me coûter cher pour le plus grand bonheur de mon ex.
Merci de vous arrêter sur mon cas, je le sais complexe.
sophiag
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J'ai envoyée le lien de votre sujet à un avocat, donc, patientez un peu
Cordialement
Cordialement
binvoila
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sophiag
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Je vous remercie.
Ptifiloum
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Modifié par Ptifiloum le 27/01/2015 à 15:34
Modifié par Ptifiloum le 27/01/2015 à 15:34
Bonjour,
A la lecture de votre message, je suis particulièrement surpris par la décision rendue par la Cour.
Compte tenu des circonstances, il est difficile d'apporter une réponse notamment sans pouvoir consulter le dossier.
Pour autant il est clair que le seul moyen d'obtenir un réexamen de la situation plus favorable serait de former un pourvoi en cassation (ce qui suppose l'intervention d'un avocat au Conseil).
Sur ce point il est important de noter qu'en principe, le pourvoi n'est pas suspensif d'exécution et que conformément aux dispositions de l'article 1009-1 du Code de Procédure civile, la non exécution entraine la radiation du pourvoi :
Article 1009-1
Hors les matières où le pourvoi empêche l'exécution de la décision attaquée, le premier président ou son délégué décide, à la demande du défendeur et après avoir recueilli l'avis du procureur général et les observations des parties, la radiation d'une affaire lorsque le demandeur ne justifie pas avoir exécuté la décision frappée de pourvoi, à moins qu'il ne lui apparaisse que l'exécution serait de nature à entraîner des conséquences manifestement excessives ou que le demandeur est dans l'impossibilité d'exécuter la décision.
(...)
Cependant, compte tenu de votre situation particulière, il est tout à fait envisageable que la Cour de cassation considère que vous êtes dans l'impossibilité matérielle d'exécuter la décision, ce qui permettrait malgré tout au pourvoi d'être examiné même à défaut d'exécution.
En outre, sachez que le coût de la procédure est loin d'être négligeable, et que l'octroi de l'aide juridictionnelle sur un pourvoi est non seulement soumis à des critères sociaux (auxquels vous semblez répondre) et à un critère de sérieux sur l'argumentation du pourvoi, puisqu'une commission attribue l'AJ après examen du dossier et seulement lorsqu'un moyen sérieux de cassation peut être invoqué.
C'est sur ce dernier point que se pose la plus grande difficulté, puisqu'en principe, le juge du fond dispose d'un pouvoir souverain pour apprécier le montant de la contribution à l'entretien et à l'éducation des enfants, et que donc ce n'est pas sur cette appréciation seule que votre moyen de cassation pourra s'articuler.
Aussi il serait nécessaire de pouvoir examiner le dossier plus en détail pour voir si il n'y aurait pas d'autre moyens de cassation susceptible de jouer.
Dans l'absolu il existe 9 cas d'ouverture à cassation, mais a priori dans votre situation je n'en vois que 5 qui pourraient éventuellement êtres appliqués (violation de la règle de droit, violation des formes de procédure, défaut de motifs, défaut de base légale et dénaturation).
Pour plus de précisions, la violation de la règle de droit et la violation des formes de procédure, comme leurs noms l'indiquent sont constituées en cas de mauvaise application d'un texte ou d'une règle, s'il s'agit du fond du litige ont est dans le premier cas et si il s'agit d'une règle procédurale (formelle) dans le deuxième.
Le défaut de motifs, suppose que le Juge n'ai pas donné de motifs à l'un des éléments jugé (Plus particulièrement, le défaut de motif est constitué par l'absence totale de motifs, la contradiction de motifs, le défaut de réponse à conclusions et le motif hypothétique ou dubitatif. Pour ces deux derniers, l'appréciation de votre situation ou de sa réalité, sans s'appuyer sur une pièce tangible pourrait être susceptible de justifier d'une ouverture à cassation), le défaut de base légale suppose que le Juge n'ait pas caractérisé tous les éléments de fait qui justifie de l'application du texte (tel que déterminé par la cour de cassation) et prive ainsi la Cour de cassation de la possibilité d'apprécier la bonne ou mauvaise application de la loi.
La dénaturation consiste en la méconnaissance du sens clair, précis et univoque d'un acte (soit en clair à avoir déduit d'une pièce dépourvue de toute ambiguïté dans sa rédaction, un résultat contraire à ce qu'elle indique).
Comme vous pouvez le voir, la matière est complexe et nécessite un examen approfondi de la décision et du dossier, je vous invite à consulter très rapidement votre avocat pour étudier l'opportunité d'un pourvoi au regard de ces informations.
Bien cordialement.
"Si vous avez la force, il nous reste le droit."
Victor HUGO
A la lecture de votre message, je suis particulièrement surpris par la décision rendue par la Cour.
Compte tenu des circonstances, il est difficile d'apporter une réponse notamment sans pouvoir consulter le dossier.
Pour autant il est clair que le seul moyen d'obtenir un réexamen de la situation plus favorable serait de former un pourvoi en cassation (ce qui suppose l'intervention d'un avocat au Conseil).
Sur ce point il est important de noter qu'en principe, le pourvoi n'est pas suspensif d'exécution et que conformément aux dispositions de l'article 1009-1 du Code de Procédure civile, la non exécution entraine la radiation du pourvoi :
Article 1009-1
Hors les matières où le pourvoi empêche l'exécution de la décision attaquée, le premier président ou son délégué décide, à la demande du défendeur et après avoir recueilli l'avis du procureur général et les observations des parties, la radiation d'une affaire lorsque le demandeur ne justifie pas avoir exécuté la décision frappée de pourvoi, à moins qu'il ne lui apparaisse que l'exécution serait de nature à entraîner des conséquences manifestement excessives ou que le demandeur est dans l'impossibilité d'exécuter la décision.
(...)
Cependant, compte tenu de votre situation particulière, il est tout à fait envisageable que la Cour de cassation considère que vous êtes dans l'impossibilité matérielle d'exécuter la décision, ce qui permettrait malgré tout au pourvoi d'être examiné même à défaut d'exécution.
En outre, sachez que le coût de la procédure est loin d'être négligeable, et que l'octroi de l'aide juridictionnelle sur un pourvoi est non seulement soumis à des critères sociaux (auxquels vous semblez répondre) et à un critère de sérieux sur l'argumentation du pourvoi, puisqu'une commission attribue l'AJ après examen du dossier et seulement lorsqu'un moyen sérieux de cassation peut être invoqué.
C'est sur ce dernier point que se pose la plus grande difficulté, puisqu'en principe, le juge du fond dispose d'un pouvoir souverain pour apprécier le montant de la contribution à l'entretien et à l'éducation des enfants, et que donc ce n'est pas sur cette appréciation seule que votre moyen de cassation pourra s'articuler.
Aussi il serait nécessaire de pouvoir examiner le dossier plus en détail pour voir si il n'y aurait pas d'autre moyens de cassation susceptible de jouer.
Dans l'absolu il existe 9 cas d'ouverture à cassation, mais a priori dans votre situation je n'en vois que 5 qui pourraient éventuellement êtres appliqués (violation de la règle de droit, violation des formes de procédure, défaut de motifs, défaut de base légale et dénaturation).
Pour plus de précisions, la violation de la règle de droit et la violation des formes de procédure, comme leurs noms l'indiquent sont constituées en cas de mauvaise application d'un texte ou d'une règle, s'il s'agit du fond du litige ont est dans le premier cas et si il s'agit d'une règle procédurale (formelle) dans le deuxième.
Le défaut de motifs, suppose que le Juge n'ai pas donné de motifs à l'un des éléments jugé (Plus particulièrement, le défaut de motif est constitué par l'absence totale de motifs, la contradiction de motifs, le défaut de réponse à conclusions et le motif hypothétique ou dubitatif. Pour ces deux derniers, l'appréciation de votre situation ou de sa réalité, sans s'appuyer sur une pièce tangible pourrait être susceptible de justifier d'une ouverture à cassation), le défaut de base légale suppose que le Juge n'ait pas caractérisé tous les éléments de fait qui justifie de l'application du texte (tel que déterminé par la cour de cassation) et prive ainsi la Cour de cassation de la possibilité d'apprécier la bonne ou mauvaise application de la loi.
La dénaturation consiste en la méconnaissance du sens clair, précis et univoque d'un acte (soit en clair à avoir déduit d'une pièce dépourvue de toute ambiguïté dans sa rédaction, un résultat contraire à ce qu'elle indique).
Comme vous pouvez le voir, la matière est complexe et nécessite un examen approfondi de la décision et du dossier, je vous invite à consulter très rapidement votre avocat pour étudier l'opportunité d'un pourvoi au regard de ces informations.
Bien cordialement.
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27 janv. 2015 à 16:27
27 janv. 2015 à 16:27
Bonjour Ptifiloum, merci d'avoir pris sur vôtre temps pour vous intéresser à mon cas.
Je viens de lire et relire vôtre analyse, assez complexe dans certains termes liés au vocabulaire de justice, mais vous m'avez aidé à en comprendre le sens essentiel.
Si vous m'y autorisez, j'aimerais pouvoir transmettre cette analyse à mon avocat, elle y trouverait peut-être matière à réflexion, elle m'a déconseillé ce pourvoi en cassation.
Je suis allé jeter un coup d'oeil sur ce que coûte une telle procédure, effectivement ce n'est pas négligeable, mais si une aide totale peut m'être attribuée, pourquoi pas, après une année sans revenus et un retour à l'ASS ce serait justifié surtout au regard de ce jugement excessif.
Quoiqu'il en soit, je vous remercie d'être venu mettre un peu de lumière dans cette situation.
Je viens de lire et relire vôtre analyse, assez complexe dans certains termes liés au vocabulaire de justice, mais vous m'avez aidé à en comprendre le sens essentiel.
Si vous m'y autorisez, j'aimerais pouvoir transmettre cette analyse à mon avocat, elle y trouverait peut-être matière à réflexion, elle m'a déconseillé ce pourvoi en cassation.
Je suis allé jeter un coup d'oeil sur ce que coûte une telle procédure, effectivement ce n'est pas négligeable, mais si une aide totale peut m'être attribuée, pourquoi pas, après une année sans revenus et un retour à l'ASS ce serait justifié surtout au regard de ce jugement excessif.
Quoiqu'il en soit, je vous remercie d'être venu mettre un peu de lumière dans cette situation.
Ptifiloum
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Modifié par Ptifiloum le 27/01/2015 à 16:48
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Bonsoir,
Vous pouvez bien entendu montrer ce texte à qui vous voulez, sauf erreur de ma part, ce forum est public et en libre accès.
Au surplus concernant l'aide juridictionnelle sachez qu'une demande d'AJ devant la Cour de Cassation suspend les délais de procédure.
Pour plus d'information je vous invite à consulter le site des avocats à la Cour de cassation : http://www.ordre-avocats-cassation.fr/aide_fr.html
Bien évidemment, ne connaissant rien du dossier, je ne peut cependant pas être affirmatif sur l'existence ou non d'un cas d'ouverture à cassation, mais compte tenu de votre situation particulière, je ne vois pas d'autre moyen d'obtenir une décision plus favorable compte tenu de l'épuisement des voies de recours ordinaires.
Bien cordialement.
Vous pouvez bien entendu montrer ce texte à qui vous voulez, sauf erreur de ma part, ce forum est public et en libre accès.
Au surplus concernant l'aide juridictionnelle sachez qu'une demande d'AJ devant la Cour de Cassation suspend les délais de procédure.
Pour plus d'information je vous invite à consulter le site des avocats à la Cour de cassation : http://www.ordre-avocats-cassation.fr/aide_fr.html
Bien évidemment, ne connaissant rien du dossier, je ne peut cependant pas être affirmatif sur l'existence ou non d'un cas d'ouverture à cassation, mais compte tenu de votre situation particulière, je ne vois pas d'autre moyen d'obtenir une décision plus favorable compte tenu de l'épuisement des voies de recours ordinaires.
Bien cordialement.
Ptifiloum
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27 janv. 2015 à 16:53
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Je vous précise également que l'intérêt de solliciter l'AJ peut également être de trouver un moyen sérieux de cassation sachant que votre avocat n'est pas nécessairement spécialisé sur ces questions très particulières de cassation, et que l'expertise du Bureau d'Aide Juridictionnelle est un vrai plus puisque des avocats au Conseil, spécialisés en la matière y siège.
Enfin, la procédure de cassation impose d'avoir un avocat au Conseil, mais n'implique pas nécessairement d'avoir un avocat s'agissant d'une procédure essentiellement écrite.
Bien cordialement.
Enfin, la procédure de cassation impose d'avoir un avocat au Conseil, mais n'implique pas nécessairement d'avoir un avocat s'agissant d'une procédure essentiellement écrite.
Bien cordialement.
binvoila
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27 janv. 2015 à 16:59
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Bonsoir Ptifiloum,
Je préférais avoir vôtre accord malgré tout...
Qu'entendez-vous par "suspend les délais de procédure" ?
Je prends bonne note et je vais soumettre tout cela à mon avocat, en espérant qu'une solution soit envisageable.
Cordialement.
Je préférais avoir vôtre accord malgré tout...
Qu'entendez-vous par "suspend les délais de procédure" ?
Je prends bonne note et je vais soumettre tout cela à mon avocat, en espérant qu'une solution soit envisageable.
Cordialement.
binvoila
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27 janv. 2015 à 17:30
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Merci pour toutes ces informations, elles vont m'être précieuses pour la suite.
Je vous remercie encore d'avoir pris sur vôtre temps et d'avoir été aussi précis(e), je reviendrai vous tenir au courant quant à l'évolution de ma situation.
Très cordialement.
Je vous remercie encore d'avoir pris sur vôtre temps et d'avoir été aussi précis(e), je reviendrai vous tenir au courant quant à l'évolution de ma situation.
Très cordialement.
moussaouihamed
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27 janvier 2015
27 janv. 2015 à 16:57
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je suis algerien j ai visa de 45 jours valable 3 mois ma femme aussi et elle va accouché a Marseille je veux savoir si on a le droit de demander carte de séjour pour que notre enfant vivre en france des le jours de naissanceAjouter un commentaire
Ptifiloum
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27 janv. 2015 à 17:16
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Bonjour,
Premièrement un petit bonjour n'est pas superflu, ensuite, je ne vois pas le rapport avec la question traitée ici.
Cependant, et pour répondre et mettre fin à toute polémique la réponse est non, il n'y a pas de moyen d'obtenir dans les conditions que vous invoquez un visa long séjour du seul fait que votre enfant serait né sur le territoire français.
ainsi selon les dispositions de l'article 19-1 du Code civil :
Article 19-1
Est français :
1° (...) ;
2° L'enfant né en France de parents étrangers pour lequel les lois étrangères de nationalité ne permettent en aucune façon qu'il se voie transmettre la nationalité de l'un ou l'autre de ses parents.
Toutefois, il sera réputé n'avoir jamais été français si, au cours de sa minorité, la nationalité étrangère acquise ou possédée par l'un de ses parents vient à lui être transmise.
Or et sauf erreur, naître de parents algériens ouvre droit pour votre enfant au bénéfice de la nationalité algérienne, donc ce dernier ne peut être français de plein droit.
Dans le même sens et dans votre cas, lorsque l'enfant est né en France de parents étrangers, l'acquisition de la nationalité française est subordonné à la réunion de deux conditions, d'une part la naissance en France, et d'autre part une résidence en France d'au moins cinq ans conformément aux dispositions de l'article 21-7 du même code :
Article 21-7
Tout enfant né en France de parents étrangers acquiert la nationalité française à sa majorité si, à cette date, il a en France sa résidence et s'il a eu sa résidence habituelle en France pendant une période continue ou discontinue d'au moins cinq ans, depuis l'âge de onze ans.
Etant précisé que dans ce cas, il faut également que la résidence de l'enfant soit réalisée dans des conditions régulières et donc avec un titre de séjour, à défaut on pourrait être dans une hypothèse de fraude à la Loi.
Bref, vous ne pourrez pas obtenir un titre de séjour malgré la naissance en France de votre enfant, et le droit du sol n'est pas un droit absolu.
Bien cordialement.
Premièrement un petit bonjour n'est pas superflu, ensuite, je ne vois pas le rapport avec la question traitée ici.
Cependant, et pour répondre et mettre fin à toute polémique la réponse est non, il n'y a pas de moyen d'obtenir dans les conditions que vous invoquez un visa long séjour du seul fait que votre enfant serait né sur le territoire français.
ainsi selon les dispositions de l'article 19-1 du Code civil :
Article 19-1
Est français :
1° (...) ;
2° L'enfant né en France de parents étrangers pour lequel les lois étrangères de nationalité ne permettent en aucune façon qu'il se voie transmettre la nationalité de l'un ou l'autre de ses parents.
Toutefois, il sera réputé n'avoir jamais été français si, au cours de sa minorité, la nationalité étrangère acquise ou possédée par l'un de ses parents vient à lui être transmise.
Or et sauf erreur, naître de parents algériens ouvre droit pour votre enfant au bénéfice de la nationalité algérienne, donc ce dernier ne peut être français de plein droit.
Dans le même sens et dans votre cas, lorsque l'enfant est né en France de parents étrangers, l'acquisition de la nationalité française est subordonné à la réunion de deux conditions, d'une part la naissance en France, et d'autre part une résidence en France d'au moins cinq ans conformément aux dispositions de l'article 21-7 du même code :
Article 21-7
Tout enfant né en France de parents étrangers acquiert la nationalité française à sa majorité si, à cette date, il a en France sa résidence et s'il a eu sa résidence habituelle en France pendant une période continue ou discontinue d'au moins cinq ans, depuis l'âge de onze ans.
Etant précisé que dans ce cas, il faut également que la résidence de l'enfant soit réalisée dans des conditions régulières et donc avec un titre de séjour, à défaut on pourrait être dans une hypothèse de fraude à la Loi.
Bref, vous ne pourrez pas obtenir un titre de séjour malgré la naissance en France de votre enfant, et le droit du sol n'est pas un droit absolu.
Bien cordialement.
moussaouihamed
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Modifié par moussaouihamed le 27/01/2015 à 18:25
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merci ptifiloum pour la réponse mais je veux louer une appartement pour un an, dans cet cas je peux demander la carte de séjour ou non?
Ptifiloum
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Sauf erreur, le fait de louer un appartement n'est pas un motif de séjour ...
De plus, le pouvoir du préfet dans l'attribution d'un titre de séjour est discrétionnaire et il n'a jamais sauf rares exceptions, non caractérisées dans votre cas, l'obligation de l'accorder, donc ...
De plus, le pouvoir du préfet dans l'attribution d'un titre de séjour est discrétionnaire et il n'a jamais sauf rares exceptions, non caractérisées dans votre cas, l'obligation de l'accorder, donc ...
sophiag
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27 janv. 2015 à 18:28
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Moussaouihamed
Vous avez ouvert un autre sujet pour poser la même question à laquelle Ptifiloum vous a répondu et vous continuez à venir poser des questions sur le sujet d'une autre personne.
Le message en doublon a déja été supprimer, je ne saurais que vous conseillez de cesser de faire des doublons ou de venir vous incrusterez dans des sujets en cours qui n'ont rien à voir avec la question.
Merci
Cordialement
Vous avez ouvert un autre sujet pour poser la même question à laquelle Ptifiloum vous a répondu et vous continuez à venir poser des questions sur le sujet d'une autre personne.
Le message en doublon a déja été supprimer, je ne saurais que vous conseillez de cesser de faire des doublons ou de venir vous incrusterez dans des sujets en cours qui n'ont rien à voir avec la question.
Merci
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sophiag
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A Moussaouthamed
Vous avez de la chance que Ptitfiloum vous ai répondu car vous ne dites ni bonjour et vous venez sur un sujet en cours.
Ouvrez la prochaine fois votre propre sujet, c'est plus clair et plus respectueux pour celui qui a ouvert le sujet et pour ceux qui y répondent, merci d'avance.
Vous avez de la chance que Ptitfiloum vous ai répondu car vous ne dites ni bonjour et vous venez sur un sujet en cours.
Ouvrez la prochaine fois votre propre sujet, c'est plus clair et plus respectueux pour celui qui a ouvert le sujet et pour ceux qui y répondent, merci d'avance.
binvoila
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Bonjour Ptifiloum, Isabe, Sophiag... et les autres.
Comme promis des nouvelles de mon affaire.
Bon... les dés sont jetés, j'ai monté mon dossier de demande d'aide juridictionnelle à la cour de cassation, c'est la première étape et elle est d'importance puisque c'est aussi à ce moment de la procédure que sera décidé si ma demande de pourvoi est prise en compte... ou rejetée.
J'ai accompagné ma demande d'une lettre manuscrite qui, je l'espère, suffira à sensibiliser les membres de la commission sur ma situation.
J'avais auparavant pris contact avec un avocat au conseil, choisi au hasard je l'avoue puisque mon avocate n'était pas à même de m'indiquer un confrère spécialisé en cassation ( ... ). J'ai compris que ce dernier ne pouvait pas s'occuper du montage du dossier d'aide juridictionnelle, ça a un coût, il prendra la suite si ma demande est prise en compte.
Maintenant c'est l'attente, je sais que cela peut prendre du temps alors je vais prendre mon mal en patience et comme la loi m'y oblige payer cette pension alimentaire qui vient amputer un budget mensuel déjà bien maigre, me reste l'espoir de retrouver au plus vite un job, j'y travaille croyez-le, un simple smic suffirait à mon bonheur après les années de galère que je viens de connaître, mais "un simple smic" ici c'est déjà très compliqué.
Bonne journée à vous !
Comme promis des nouvelles de mon affaire.
Bon... les dés sont jetés, j'ai monté mon dossier de demande d'aide juridictionnelle à la cour de cassation, c'est la première étape et elle est d'importance puisque c'est aussi à ce moment de la procédure que sera décidé si ma demande de pourvoi est prise en compte... ou rejetée.
J'ai accompagné ma demande d'une lettre manuscrite qui, je l'espère, suffira à sensibiliser les membres de la commission sur ma situation.
J'avais auparavant pris contact avec un avocat au conseil, choisi au hasard je l'avoue puisque mon avocate n'était pas à même de m'indiquer un confrère spécialisé en cassation ( ... ). J'ai compris que ce dernier ne pouvait pas s'occuper du montage du dossier d'aide juridictionnelle, ça a un coût, il prendra la suite si ma demande est prise en compte.
Maintenant c'est l'attente, je sais que cela peut prendre du temps alors je vais prendre mon mal en patience et comme la loi m'y oblige payer cette pension alimentaire qui vient amputer un budget mensuel déjà bien maigre, me reste l'espoir de retrouver au plus vite un job, j'y travaille croyez-le, un simple smic suffirait à mon bonheur après les années de galère que je viens de connaître, mais "un simple smic" ici c'est déjà très compliqué.
Bonne journée à vous !
sophiag
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Bonjour
Heureuse d'avoir de vos nouvelles, les choses commencent à se mettre en place.
C'est bien, vous avez accepté la situation, maintenant, il ne reste qu'à voir la suite
Bon courage
Heureuse d'avoir de vos nouvelles, les choses commencent à se mettre en place.
C'est bien, vous avez accepté la situation, maintenant, il ne reste qu'à voir la suite
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binvoila
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Bonjour Sophiag,
Accepté oui, parce que pas le choix de toute façon, ça n'enlève rien au fait que je ne comprends pas cette décision, comment un juge peut-il estimer juste d'amputer de cent euros une petite indemnité de cinq cent euros, je vous assure que même sans cela nous sommes en mode survie... c'est absurde. Ça va toujours dans le même sens et surtout contre moi, je dois toujours justifier de tout et même de rien, quand on a un revenu aussi mince soit-il, on a toujours un justificatif qui en atteste, mais quand on a aucun revenu comme ce fut le cas pour moi en 2014, bin on ne reçoit pas de bulletin de non salaire... alors ce qui me reste un peu en travers c'est qu'aucun juge n'ait imposé que mon fils ( 21 ans ) ne justifie de la moindre démarche concernant une éventuelle recherche d'emploi ou de quoique ce soit qui puisse lui permette d'envisager l'avenir, je ne suis informé de rien sur ce qui le concerne et apparemment la situation semble convenir dans son état aux juges et cela fait bien les affaires de mon ex, de mon côté et en tant que demandeur d'emploi, je dois rendre des comptes à pôle emploi, justifier de mon assiduité à retrouver une activité, je ne reste pas les bras croisés, je cherche et je justifie.
Ce que je regrette aussi, c'est que j'ai l'impression d'être classé dans une catégorie de tricheurs, de ceux qui ont les moyens de pratiquer une double fiscalité, l'officielle et une autre plus... secrète, catégorie à laquelle je n'appartiens pas, ma situation actuelle est bien réelle, je le déplore mais je fais ce qu'il faut pour essayer de me sortir de là.
Alors c'est ce qui m'amène à vous poser une autre question.
J'aimerais savoir si parallèlement à cette procédure de pourvoi, il me serait possible de déposer une requête auprès du JAF, requête qui consisterait à demander la mise en place d'un contrôle sérieux de l'activité de mon fils quant à son avenir et qu'il doive, lui aussi, le justifier.
Merci à vous et bonne journée !
Accepté oui, parce que pas le choix de toute façon, ça n'enlève rien au fait que je ne comprends pas cette décision, comment un juge peut-il estimer juste d'amputer de cent euros une petite indemnité de cinq cent euros, je vous assure que même sans cela nous sommes en mode survie... c'est absurde. Ça va toujours dans le même sens et surtout contre moi, je dois toujours justifier de tout et même de rien, quand on a un revenu aussi mince soit-il, on a toujours un justificatif qui en atteste, mais quand on a aucun revenu comme ce fut le cas pour moi en 2014, bin on ne reçoit pas de bulletin de non salaire... alors ce qui me reste un peu en travers c'est qu'aucun juge n'ait imposé que mon fils ( 21 ans ) ne justifie de la moindre démarche concernant une éventuelle recherche d'emploi ou de quoique ce soit qui puisse lui permette d'envisager l'avenir, je ne suis informé de rien sur ce qui le concerne et apparemment la situation semble convenir dans son état aux juges et cela fait bien les affaires de mon ex, de mon côté et en tant que demandeur d'emploi, je dois rendre des comptes à pôle emploi, justifier de mon assiduité à retrouver une activité, je ne reste pas les bras croisés, je cherche et je justifie.
Ce que je regrette aussi, c'est que j'ai l'impression d'être classé dans une catégorie de tricheurs, de ceux qui ont les moyens de pratiquer une double fiscalité, l'officielle et une autre plus... secrète, catégorie à laquelle je n'appartiens pas, ma situation actuelle est bien réelle, je le déplore mais je fais ce qu'il faut pour essayer de me sortir de là.
Alors c'est ce qui m'amène à vous poser une autre question.
J'aimerais savoir si parallèlement à cette procédure de pourvoi, il me serait possible de déposer une requête auprès du JAF, requête qui consisterait à demander la mise en place d'un contrôle sérieux de l'activité de mon fils quant à son avenir et qu'il doive, lui aussi, le justifier.
Merci à vous et bonne journée !
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Bonjour,
Oui vous pouvez demander à ce que votre fils justifie de poursuite d'études ou de recherche d'emploi.
C'est vraiment déplorable, quand on vous lit on ne peut qu'être d'accord avec vous et comprendre votre désarroi.
Oui vous pouvez demander à ce que votre fils justifie de poursuite d'études ou de recherche d'emploi.
C'est vraiment déplorable, quand on vous lit on ne peut qu'être d'accord avec vous et comprendre votre désarroi.
binvoila
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Ysabe_l
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Bonjour Ysabe,
Bien, je vais donc sans tarder déposer cette requête, sinon au train où vont les choses le fiston risque de se laisser glisser gentiment vers un RSA, ce rsa qui pour bon nombre de jeunes ( j'en connais quelques-uns ) est une fin en soi, un but dans leur vie, et moi cette vision des choses et de la vie m'insupporte.
Merci Ysabe de vôtre compréhension et de vôtre compassion, cela fait du bien dans des moments où l'on de sent un peu trop seul.
Bien, je vais donc sans tarder déposer cette requête, sinon au train où vont les choses le fiston risque de se laisser glisser gentiment vers un RSA, ce rsa qui pour bon nombre de jeunes ( j'en connais quelques-uns ) est une fin en soi, un but dans leur vie, et moi cette vision des choses et de la vie m'insupporte.
Merci Ysabe de vôtre compréhension et de vôtre compassion, cela fait du bien dans des moments où l'on de sent un peu trop seul.