Charges chauffage très élevées
chauffage-copro
Messages postés
2
Date d'inscription
jeudi 26 décembre 2013
Statut
Membre
Dernière intervention
27 décembre 2013
-
26 déc. 2013 à 12:00
jabuz - 27 déc. 2013 à 08:56
jabuz - 27 déc. 2013 à 08:56
A voir également:
- Charges chauffage très élevées
- Jurisprudence chauffage collectif - Guide
- Location sans chauffage que dit la loi - Guide
- Chauffage collectif date - Guide
- Foncia charges abusives - Forum Louer un logement
- Tromper un répartiteur de chauffage - Forum copropriété
1 réponse
Avant 2017 il y a obligation pour le syndicat de faire réaliser un diagnostic thermique et proposer à l'assemblée générale un plan de travaux à la suite de ce diagnostic.
Il me semble que la meilleure méthode serait que chaque copropriétaire évalue ses besoins annuels en apport calorique en fonction de ses habitudes et préférences personnelles liées à la manière dont il occupe son logement, et que s'il y a un intérêt à obtenir ces apports de manière collective ils en décident ensemble à la majorité adéquate. Il faut également tenir compte de la valeur de revente des appartements en fonction de la clientèle du lieu (un acquéreur qui compte ne pas occuper l'appartement en permanence préfèrera le chauffage individuel).
Il y a également déjà obligation d'indiquer la catégorie de dépenses énergétiques des appartements au moment de leur mise en vente (qui vont de 50 kwh/an/m² pour les plus économiques à 500 kwh/an/m² pour les plus énergivores, lorsqu'il s'agit d'y maintenir une température moyenne de 18 degrés C).
Vous avez 432x4/75 = 23 euros par an au m² dans votre copropriété, nous avons 25 euros par an et m² dans la mienne (la moitié des charges de 50 euros par an et m²), qui date aussi des années 60 avec chauffage urbain par le sol non réglable individuellement.
Si, en chauffage collectif, le chauffagiste réussit à limiter à 2 degrés Celsius l'écart entre l'appartement le plus chauffé et le mons chauffé il a droit à des certificats qu'il peut revendre aux compagnies pétrolières, qui sont, de leur coté, obligées de fournir un certain quota de ces certificats à l'Etat chaque année.
Ne pas oublier que dès lors que les locaux sont bien isolés ce sont souvent les dépenses d'eau chaude sanitaire qui l'emportent sur les dépenses de chauffage de l'air des pièces.
Le chauffage à l'électricité est pénalisé dans un rapport 2.58 (on considère - à tort en ce qui concerne les centrales nucléaires, hydrauliques, ou autres énergies durables - que pour produire un kwh d'électricité il faut autant de carbone que pour produire 2.58 kwh en brulant du pétrole).
Le diagnostic se réfère à l'ensemble des dépenses énergétiques (chauffage + eau chaude sanitaire).
Les nouvelles constructions à partir de 2012 sont astreintes à la Règlementation Thermique 2012 (RT2012) qui les classe dans la catégorie la moins énergivore ( moins de 50 kwh/an/m².
Article 24-4
Créé par LOI n° 2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 7
Pour tout immeuble équipé d'une installation collective de chauffage ou de refroidissement, le syndic inscrit à l'ordre du jour de l'assemblée générale des copropriétaires qui suit l'établissement d'un diagnostic de performance énergétique prévu à l'article L. 134-1 du code de la construction et de l'habitation ou d'un audit énergétique prévu à l'article L. 134-4-1 du même code la question d'un plan de travaux d'économies d'énergie ou d'un contrat de performance énergétique.
Avant de soumettre au vote de l'assemblée générale un projet de conclusion d'un tel contrat, le syndic procède à une mise en concurrence de plusieurs prestataires et recueille l'avis du conseil syndical.
Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application du présent article.
Il me semble que la meilleure méthode serait que chaque copropriétaire évalue ses besoins annuels en apport calorique en fonction de ses habitudes et préférences personnelles liées à la manière dont il occupe son logement, et que s'il y a un intérêt à obtenir ces apports de manière collective ils en décident ensemble à la majorité adéquate. Il faut également tenir compte de la valeur de revente des appartements en fonction de la clientèle du lieu (un acquéreur qui compte ne pas occuper l'appartement en permanence préfèrera le chauffage individuel).
Il y a également déjà obligation d'indiquer la catégorie de dépenses énergétiques des appartements au moment de leur mise en vente (qui vont de 50 kwh/an/m² pour les plus économiques à 500 kwh/an/m² pour les plus énergivores, lorsqu'il s'agit d'y maintenir une température moyenne de 18 degrés C).
Vous avez 432x4/75 = 23 euros par an au m² dans votre copropriété, nous avons 25 euros par an et m² dans la mienne (la moitié des charges de 50 euros par an et m²), qui date aussi des années 60 avec chauffage urbain par le sol non réglable individuellement.
Si, en chauffage collectif, le chauffagiste réussit à limiter à 2 degrés Celsius l'écart entre l'appartement le plus chauffé et le mons chauffé il a droit à des certificats qu'il peut revendre aux compagnies pétrolières, qui sont, de leur coté, obligées de fournir un certain quota de ces certificats à l'Etat chaque année.
Ne pas oublier que dès lors que les locaux sont bien isolés ce sont souvent les dépenses d'eau chaude sanitaire qui l'emportent sur les dépenses de chauffage de l'air des pièces.
Le chauffage à l'électricité est pénalisé dans un rapport 2.58 (on considère - à tort en ce qui concerne les centrales nucléaires, hydrauliques, ou autres énergies durables - que pour produire un kwh d'électricité il faut autant de carbone que pour produire 2.58 kwh en brulant du pétrole).
Le diagnostic se réfère à l'ensemble des dépenses énergétiques (chauffage + eau chaude sanitaire).
Les nouvelles constructions à partir de 2012 sont astreintes à la Règlementation Thermique 2012 (RT2012) qui les classe dans la catégorie la moins énergivore ( moins de 50 kwh/an/m².
Article 24-4
Créé par LOI n° 2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 7
Pour tout immeuble équipé d'une installation collective de chauffage ou de refroidissement, le syndic inscrit à l'ordre du jour de l'assemblée générale des copropriétaires qui suit l'établissement d'un diagnostic de performance énergétique prévu à l'article L. 134-1 du code de la construction et de l'habitation ou d'un audit énergétique prévu à l'article L. 134-4-1 du même code la question d'un plan de travaux d'économies d'énergie ou d'un contrat de performance énergétique.
Avant de soumettre au vote de l'assemblée générale un projet de conclusion d'un tel contrat, le syndic procède à une mise en concurrence de plusieurs prestataires et recueille l'avis du conseil syndical.
Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application du présent article.
27 déc. 2013 à 08:36
Concernant l'eau chaude, elle n'est pas collective, mais individuelle avec un cumulus.
Modifié par jabuz le 27/12/2013 à 08:58
Dans ma copropriété nous avons refusé le plan de travaux proposé à la suite du diagnostic (qui nous aurait doublé les charges pendant dix ans pour un retour sur investissement très aléatoire) et tout le monde s'équipe petit à petit de double vitrage, le nouveau chauffagiste réduisant progressivement le chauffage en installant des thermomètres relevés à distance dans les appartements et les vannes de pied de colonnes ont également été changées pour améliorer le réglage.
J'étais "surchauffé" et cela est un peu moins excessif depuis le nouveau contrat de chauffagiste qui lui fixe les normes de température à respecter.