Revenir sur un jugement rendu concernant une garde d'enfant

ines2paris Messages postés 18 Date d'inscription lundi 19 août 2013 Statut Membre Dernière intervention 19 novembre 2013 - 19 août 2013 à 15:12
sophiag Messages postés 38396 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020 - 19 nov. 2013 à 21:26
Bonjour à tous,

Je souhaiterais avoir de l'aide svp je ne sais que faire.
Etant française, J'ai été marié pendant 1ans 1/2 avec un sans papier, qui une fois sa carte de résidence française de 10 ans en main, n'a pas hésité à quitter le domicile conjugale. Il a tout fait durant ce labs de temps d'union pour avoir un enfant de moi, ce qui est arrivé.

Après 3 ans de procédure, j'ai obtenu l'interdiction de sortie de territoire de mon enfant avec son père (celui-ci étant algérien, il souhaite faire garder mon enfant par sa mère en algérie chose inconcevable pour ma part). Il a refusé la garde partagé en début de procédure. En fin de procédure j'ai obtenu un droit de visite de 2h par mois en milieu médiatisé (et ce jusqu'au 18 ans de mon enfant, sauf accord de ma part pour une entente, chose que je refuse catégoriquement à ce jour) pour éviter que ce dernier ne l'emmène chez lui et ne le kidnappe. En échange, j'ai refusé toute pension alimentaire. Juste avoir la paix et qu'il soit loin de nous. Ce dernier n'a pas fait appel suite au jugement rendu.

Aujourd'hui après 2 ans et demi, il décide de saisir le JAF pour obtenir un droit de garde classique, à savoir un week end par 15 jours et la moitié des vacances scolaires... Tout en justifiant d'une situation plus que précaire pour ne pas avoir à payer quoique ce soit.

Ma question est : Est-il possible de re-saisir le JAF sur un jugement déjà rendu dont il n'a pas fait appel?? A-t-il droit? Que vaut la décision du premier JAF aux yeux du second JAF? N'ya-t-il pas un respect et une obligation à respecter le premier jugement?

N'ayant pas été défendu à ma juste valeur lors de la première procédure, mes droits en tant que française ont été baffoués, je compte me défendre seule cette fois-ci pour protéger mon enfant. Mais je ne connais pas suffisamment les articles à évoquer dans ce sens.

Pouvez vous s'il vous plaît m'aiguiller afin de faire annuler cette demande dont le jugement a été rendu et auquel il aurait du faire appel.

En vous remerciant infiniment.

Dans l'attente de vous lire,

Ines2paris

13 réponses

sophiag Messages postés 38396 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020 9 189
27 août 2013 à 07:17
Bon jour
J'ai été consulter les réglés de sorties de territoire sur le site du consulat d'Algérie et je vous informe donc que les mères et père peuvent l'un ou l'autre faire sortir leur enfant mineur de l'Algérie sans souci.
http://www.interieur.gov.dz/Dynamics/frmItem.aspx?html=346&s=1

En revanche, si le pere est stable en France , manifeste le désir de s'investir, il n'y a aucune raison pour que le JAF lui en interdise le droit.
Visiblement et excusez ma franchise, vous souhaitez rayer de la vie de votre fils son père et c'est une erreur monumentale.
Sachez déjà que la France et l'Algérie possède des conventions, ceci en cas d'enlèvement .
Mais rien ne vous empêche de maintenir une sortie d'interdiction de territoire et lui laisser voir son enfant normalement en France.
Quand je lis votre réponse, je ressens que vous lui en voulez (c'est peut être justifier, je n'ai pas à juger ce fait la ) , mais concernant l'enfant, il a le droit et c'est inscrit sur la charte du droit de l'enfant, ainsi que la loi, de voir son père et sa mère, d'entretenir des liens , tant qu'aucune menace ne pèse sur sa vie et équilibre, soins élémentaires.
Un homme qui n'aurait fait qu'un enfant pour les papiers aurait délaissé l'enfant en question.
Visiblement, il vient régulièrement à ses droits de visites, resassist le JAF pour un droit classique, se conduit donc en père de famille.
Vous avez le droit de prendre un avocat , l'audience sera repoussée et cela ne vous empêchera pas de parler au juge.
Mais le juge ne verra que l'intérêt de l'enfant, il ne se souciera pas des circonstances de votre séparation
Il va falloir donc à un moment donner lâcher prise
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