Rééquilibrage de don après décès

cedrig Messages postés 1 Date d'inscription jeudi 30 mai 2013 Statut Membre Dernière intervention 30 mai 2013 - 30 mai 2013 à 23:25
condorcet Messages postés 39501 Date d'inscription jeudi 11 février 2010 Statut Membre Dernière intervention 21 juin 2023 - 31 mai 2013 à 10:37
Bonjour,
Mes grands parents ont "prêté" de l'argent à mon oncle pour acheter un commerce. Il ne les a jamais remboursé. Cette dette a été actée à la faillite du commerce par un jugement du tribunal de commerce, document conservé.
Aujourd'hui, oncle (sans descendant ni autre hériter) et grand-parents (sans autre enfant ni héritier) sont decedés. Il s'agit de faire la succession, mon père étant seul héritier. Ayant la preuve (jugement) de la dette de l'oncle envers ses parents, est-il possible de déduire la somme de l'héritage afin de réquilibrer en faveur de mon père ?
Le don d'argent à l'un de ses enfants au détriment de l'autre n'étant pas légal (rien ne s'est fait devant notaire), il est certainement possible de rééquilibrer (dans le cas contraire cela revinedrait à déshériter partiellement).
Comment s'appelle cette prcédure de réquilibrage après décès, à quelle texte doit-on faire référence ?
Merci

5 réponses

condorcet Messages postés 39501 Date d'inscription jeudi 11 février 2010 Statut Membre Dernière intervention 21 juin 2023 18 288
31 mai 2013 à 06:47
Comment s'appelle cette procédure de rééquilibrage après décès, à quelle texte doit-on faire référence ?
Vous inversez le problème.
Cette somme prêtée et non remboursée par votre oncle à ses parents ne peut être traitée comme une donation indirecte dans sa propre succession.
En effet, il devait cet argent aux prêteurs qu'étaient ses parents.
Ce rééquilibrage que vous appelez de vos voeux, devait s'effectuer lors du règlement de la succession respective de vos grands-parents.
En sa qualité de "débiteur", cet oncle aurait dû rapporter (fictivement certes) la somme due afin qu'elle soit comprise dans la masse à partager entre les héritiers des parents. Dans le cadre du partage ce débiteur aurait alors vu ses droits réduits d'autant.
Le rééquilibrage aurait ainsi rétabli dans un souci d'équité entre héritiers.
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