Défaut de conseil notaire

caissorange Messages postés 4 Date d'inscription jeudi 14 février 2013 Statut Membre Dernière intervention 20 février 2013 - 20 févr. 2013 à 09:11
fanchb29 Messages postés 3071 Date d'inscription jeudi 19 août 2010 Statut Membre Dernière intervention 4 janvier 2021 - 20 févr. 2013 à 19:55
Bonjour,
lors d'une donation partage, un des quatre potentiels bénéficiaire, n'a pas accepté celui-ci. Dans la donation d'usufruit par avance d'hoirie, il n'est nullement indiqué que le quatrième bénéficiaire pourra demander à ce que l'usufruit dont nous avons bénéficié devra être intégré à la succession. Il a, à plusieurs reprises, avisé le quatriéme bénéficiaire de la volonté des parents de lui faire bénéficier également de l'usufruit en précisant dans le courrier en recommandé que "En conséquence, je réirère pour le compte de vos parents, la proposition de donation de l'usufruit, en vous précisant que VOUS SUPPORTEREZ SEUL LES CONSEQUENCES DE VOTRE REFUS". Ayant eu une copie de ce document, nous pensions que nous n'aurions pas à remettre dans la succession l'usufruit dont nous avions bénéficié.
Hors, le tribunal nous a demandé de remettre cet usufruit dans la succession.
Pouvons-nous nous retourner contre le notaire pour défaut de conseil ou autre grief?
Merci.

3 réponses

fanchb29 Messages postés 3071 Date d'inscription jeudi 19 août 2010 Statut Membre Dernière intervention 4 janvier 2021 1 244
20 févr. 2013 à 10:14
Bonsoir,

Et vous n'avez pas non plus demandé au notaire les conséquences du refus du quatrième héritier je me trompe ?

Car une avance sur héritage, c'est comme je l'indique une avance...

Il est normal que lorsque il est venu le temps de "réglé" cet héritage, l'avance soit réintégrée...

Je ne vois pas en quoi vous pouvez reproché au notaire quelque chose...

Oui le potentiel bénéficiaire a subi les conséquences de son refus : il n'a pas profité comme les autres bénéficiaires plus tôt de cet usufruit.

Et c'est son choix.

Les autres bénéficiaires ont préférés profiter par avance d'une partie de l'héritage, et c'est aussi leur choix...

Mais au moment du partage, il est aussi normal que les parts soient ré-équilibrées en fonction des droits que chaque héritier détient sur la succession...

0
caissorange Messages postés 4 Date d'inscription jeudi 14 février 2013 Statut Membre Dernière intervention 20 février 2013
20 févr. 2013 à 12:18
Merci pour la réponse mais si nous avions été informés de cette conséquence, jamais nous n'aurions accepté cet usufruit. Quand nous avons évoqué ce problême avec le notaire, il nous a juste fourni les photocopie des courriers envoyés qui nous ont induit en erreur en raison des termes employés. Maintenant, nous sommes dans l'embarras, pour ne pas dire autre chose, en raison des sommes en jeu.
Et l'avocat que nous avions pris "pensant être dans notre droit", ne nous a pas déconseillé de porter l'affaire devant les tribunaux...
0
fanchb29 Messages postés 3071 Date d'inscription jeudi 19 août 2010 Statut Membre Dernière intervention 4 janvier 2021 1 244
20 févr. 2013 à 12:56
Même question qu'avec le notaire : lui avez-vous demandé à un moment si vous aviez des chances d'obtenir gain de cause, ou comme vous pensiez avoir raison, vous vous êtes dit "on va gagné à coup sûr"...

Dans les deux cas, je vois déjà pour ma part un gros problème :
Vous avez pris tous le même professionnel.

Autant pour le notaire, que pour l'avocat...

Sauf que ceux-ci, au lieu de défendre les intérêts de chacun directement, défendent les intérêts de tous leurs clients ensemble...

Le notaire : il est sensé être "impartial" vu qu'il est à la fois en charge des intérêts de chacune des parties indistinctement.

L'avocat : idem que pour le notaire...

Alors que dès le départ, les intérêts de chacun n'étaient justement pas les mêmes...

Petite parenthèse : dans votre cas, c'est plutôt leur honoraires que vos interlocuteurs ont protégés...
0
caissorange Messages postés 4 Date d'inscription jeudi 14 février 2013 Statut Membre Dernière intervention 20 février 2013
20 févr. 2013 à 19:13
Effectivement, je reconnais que nous avons été trop crédules et l'avocat, qui nous avait pourtantété conseillé, ne nous semble pas être à la hauteur (sauf pour les honoraires qu'il a perçu...).
Nous allons prendre un autre avocat pour avoir un autre avis en sachant que sur les avances d'hoirie, c'est sans espoir mais il y a d'autres problêmes sur cette succession comme des salaires différés accordé à l'un et refusé à un autre...
On espère se sortir de cette galère sans trop de dommages...
0
fanchb29 Messages postés 3071 Date d'inscription jeudi 19 août 2010 Statut Membre Dernière intervention 4 janvier 2021 1 244
20 févr. 2013 à 19:55
Pour ma part, je me permets de vous faire la remarque suivante :

Mieux vaut un accord à l'amiable "moyennement" satisfaisant qu'une longue bataille judiciaire qui vous coûtera plus cher en temps et en argent.

Pour ma part, j'ai vécu en direct plusieurs successions imbriquées l'une dans l'autre avec donations et autres avantages en nature identifiés...
J'ai eu à un moment donné le choix entre la bataille judiciaire et l'accord à l'amiable.
Pour ma part, je n'ai pas "récupéré" au final autant que j'aurais pu peut-être le faire avec un procès, mais l'accord passé a quand même fait revenir dans la succession un peu de valeurs...

Depuis, je n'ai jamais regretté mon choix...

J'entends, ici même ou ailleurs, parlé de successions qui sont encore en cours 12 ans ou plus après le décès justement à cause de problèmes de partage... Et même quand l'une des parties est condammée à payer les frais d'avocat de l'autre, ce n'est pas pour autant que la partie gagnante récupère le temps passé sur la procédure...
0