Problème de succession ( avis divergents )
hubsi
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hubsi Messages postés 7 Date d'inscription samedi 17 novembre 2012 Statut Membre Dernière intervention 19 novembre 2012 - 19 nov. 2012 à 14:35
hubsi Messages postés 7 Date d'inscription samedi 17 novembre 2012 Statut Membre Dernière intervention 19 novembre 2012 - 19 nov. 2012 à 14:35
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6 réponses
Pour faire simple, le délai de prescription ne commence à courir qu'une fois que les droits peuvent être calculés et mis à la charge de quelqu'un.
Dans votre cas et d'après ce que je comprends, s'il a fallu une procédure judiciaire pour que ces contrats puissent bien vous être attribués de manière définitive, les droits n'ont pu être calculés et mis à votre charge qu'à l'issue de la procédure. Le délai de prescription a donc été repoussé à la fin de la procédure. Pendant la durée de la procédure, le fisc, bien que prévenu de l'existence des contrats n'était pas en mesure de déterminer avec certitude le redevable de l'impôt.
Dans votre cas et d'après ce que je comprends, s'il a fallu une procédure judiciaire pour que ces contrats puissent bien vous être attribués de manière définitive, les droits n'ont pu être calculés et mis à votre charge qu'à l'issue de la procédure. Le délai de prescription a donc été repoussé à la fin de la procédure. Pendant la durée de la procédure, le fisc, bien que prévenu de l'existence des contrats n'était pas en mesure de déterminer avec certitude le redevable de l'impôt.
Bonjour. Le délai de reprise s'ouvre, en matière de succession, au jour du décès.Mais dans votre cas très particulier, s'agissant de ces contrats de capitalisation, jusqu'à l'issue des procédures judiciaires rien ne permettait de dire que vous étiez héritier de de ces capitaux. C'est du moins ce que je comprends d'après vos indications plus que restreintes sur vos problèmes judiciaires. Dans ces conditions, le délai de reprise concernant ces sommes n'a commencé à courir qu'à la date à laquelle l'exigibilité des droits a été révélée, c'est-à-dire à la date à laquelle le dernier jugement est passé en autorité de force jugée.
hubsi
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18 nov. 2012 à 18:00
18 nov. 2012 à 18:00
merci aussi, mais quand je lis l'arrêt de la cour de cassation qui éstime que c'est le jour du décès qui est le fait générateur de l'impot dans une affaire ou au décès d'une dame qui avait institué son mari bénéficiaire de tous ses biens mais que 13 ans plus tard son mari a été condamné à perpétuité pour l'assassinat de son épouse et sa succession révoquée ,ce sont alors le frère et la soeur qui bénéficiaient de la succession et on peut donc éstimer légitime qu'un nouveau délai de presciption devait courir ,eh bien non ,la cour de cassation a éstimé que c'est toujours l'art L 186 du livre des procédures fiscales qui prime . (cour de cassation chambre commerciale, audience publique du 1 juin 2010 , n° de pourvoi 09-14353 . QUI VEUT SE PASSIONNER POUR CE PROBLEME ? ? ? ?
Bonjour. Je pense que vous faites une mauvaise application de l'arrêt que vous évoquez. A mon avis, cet arrêt n'apporte rien à votre cas.
Dans cet arrêt la Cour répond à deux questions:
1/ La prescription peut-elle ouvrir aux héritiers une action en répétition des acomptes sur les droits de succession spontanément versés? Réponse négative. Cette question n'a rien à voir avec votre cas.
2/ L'action en contestation de la dévolution successorale, intentée après l'expiration du délai de reprise, peut-elle faire courir un nouveau délai ? Réponse négative. Cette question ne correspond pas non plus à votre cas. En effet dans ce dernier il n'y a pas modification de la dévolution successorale d'une succession dont tous les biens sont connus, mais intégration de nouveaux biens dans la succession , ce qui est différent.
Enfin, j'ajoute que si la Cour rappelle que le délai de reprise expire en application de l'article 186 du livre des procédures fiscales, elle ne se prononce pas sur la question qui vous concerne, mais vise simplement le cas général. Pour vous , la question serait:l'intégration de nouveaux biens dans une succession, révélée après l'expiration du délai de reprise, ouvre-t-elle un nouveau délai?On peut penser que la réponse serait affirmative.
Dans cet arrêt la Cour répond à deux questions:
1/ La prescription peut-elle ouvrir aux héritiers une action en répétition des acomptes sur les droits de succession spontanément versés? Réponse négative. Cette question n'a rien à voir avec votre cas.
2/ L'action en contestation de la dévolution successorale, intentée après l'expiration du délai de reprise, peut-elle faire courir un nouveau délai ? Réponse négative. Cette question ne correspond pas non plus à votre cas. En effet dans ce dernier il n'y a pas modification de la dévolution successorale d'une succession dont tous les biens sont connus, mais intégration de nouveaux biens dans la succession , ce qui est différent.
Enfin, j'ajoute que si la Cour rappelle que le délai de reprise expire en application de l'article 186 du livre des procédures fiscales, elle ne se prononce pas sur la question qui vous concerne, mais vise simplement le cas général. Pour vous , la question serait:l'intégration de nouveaux biens dans une succession, révélée après l'expiration du délai de reprise, ouvre-t-elle un nouveau délai?On peut penser que la réponse serait affirmative.
hubsi
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19 novembre 2012
19 nov. 2012 à 14:35
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merci Mme ou Mr rio loco ; je crois que que votre analyse est tres censée
Utilisateur anonyme
17 nov. 2012 à 17:46
17 nov. 2012 à 17:46
Les procédures judiciaires et même les relances simples , interrompent la prescription et même reconduisent la durée totale de la prescription .( dans le code des impôts au moins )
Ce qui différe du droit civil ou du code pénal
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hubsi
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19 novembre 2012
17 nov. 2012 à 17:55
17 nov. 2012 à 17:55
merci mais une autre personne m'envoie à l'arrêt de la cour de cassation, chambre commerciale,audience publique du 1 juin 2010 .n° de pourvoi 09-14353 . c'est long , prenez votre temps
En France les grands fiscalistes se comptent sur les doigts d'une seule main .
Vous n'aurez pas de réponses expertes dans ce forum " généraliste "
Le fond peut intervenir , la forme aussi , sans comptez sur les éventuels vices de procédures en cours et ce sur 12 années ,
Cette affaire est déjà trop pointue pour un avocat " standard " alors imaginez pour un néophyte.
Vous n'aurez pas de réponses expertes dans ce forum " généraliste "
Le fond peut intervenir , la forme aussi , sans comptez sur les éventuels vices de procédures en cours et ce sur 12 années ,
Cette affaire est déjà trop pointue pour un avocat " standard " alors imaginez pour un néophyte.
hubsi
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19 novembre 2012
17 nov. 2012 à 19:18
17 nov. 2012 à 19:18
merci pour la franchise et le temps passé
hubsi
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19 novembre 2012
18 nov. 2012 à 09:35
18 nov. 2012 à 09:35
merci également. je vais donc être obligé de payer . mon avocat , lui , est d'un avis contraire et dit que le fisc aurait du m'adresser un acte interruptif de prescription AVANT FIN 2010 donc avant la fin des 10 ans . qu'en pensez - vous ?
La décision judiciaire que vous évoquez parait aller dans le sens d'une prescription mais seule une nouvelle procédure judiciaire envers le Trésor Public cette fois vous permettrait d'avoir une réponse et non un avis !
En ce qui concerne les biens rentrés dans l'hérédité après le décès, le délai de déclaration ne court qu'à partir du jour de l'événement qui provoque la réintégration des biens dans la succession. Une déclaration complémentaire doit donc être souscrite dans le délai légal.
Il en est ainsi :
- pour les biens qui font retour à l'hérédité par suite de l'annulation d'un contrat ;
- pour l'émolument qui accroît la part d'un héritier en cas de renonciation d'un autre successible ;
- chaque fois que la succession est modifiée par la découverte ou l'annulation d'un testament.
Pour les biens qui font retour à la succession par suite de la consécration en justice d'une action ou d'un droit litigieux, comme par l'effet de l'annulation judiciaire d'une vente ou d'une donation consentie par le défunt, le délai de déclaration court à compter du jour où leur existence est confirmée par une transaction ou par une décision judiciaire. : extrait du paragraphe 10 de http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/1770-PGP?datePubl=18/11/2012
En ce qui concerne les biens rentrés dans l'hérédité après le décès, le délai de déclaration ne court qu'à partir du jour de l'événement qui provoque la réintégration des biens dans la succession. Une déclaration complémentaire doit donc être souscrite dans le délai légal.
Il en est ainsi :
- pour les biens qui font retour à l'hérédité par suite de l'annulation d'un contrat ;
- pour l'émolument qui accroît la part d'un héritier en cas de renonciation d'un autre successible ;
- chaque fois que la succession est modifiée par la découverte ou l'annulation d'un testament.
Pour les biens qui font retour à la succession par suite de la consécration en justice d'une action ou d'un droit litigieux, comme par l'effet de l'annulation judiciaire d'une vente ou d'une donation consentie par le défunt, le délai de déclaration court à compter du jour où leur existence est confirmée par une transaction ou par une décision judiciaire. : extrait du paragraphe 10 de http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/1770-PGP?datePubl=18/11/2012
hubsi
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19 novembre 2012
18 nov. 2012 à 21:08
18 nov. 2012 à 21:08
merci beaucoup à tous et spécialement à Mme ou Mr Cfc