Fausse déclaration dans un testament notarié
Sophie France
-
29 déc. 2011 à 01:26
fanchb29 Messages postés 3071 Date d'inscription jeudi 19 août 2010 Statut Membre Dernière intervention 4 janvier 2021 - 29 déc. 2011 à 02:27
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2 réponses
les parents ont favorisé la non divorcé ou non séparé car des divorcé dans la famille sa leur faisaient honte
fanchb29
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29 déc. 2011 à 02:27
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Bonsoir,
Légalement, la première petite-fille n'ayant pas été reconnue par son père, n'existe donc pas dans la lignée successorale tant qu'elle ne prouve pas juridiquement sa filiation paternelle.
Sur ce point donc, tous les actes administratifs légaux ne peuvent être contestés vu que administrativement sa filiation n'existe pas, donc elle n'a pas à apparaitre sur le testament... Que la famille connaisse ou non son existence, cela est une autre histoire qui ne change pas grand chose au fond de l'affaire... Les grand-parents auraient pu s'ils le voulaient faire le choix de la reconnaitre officiellement, mais rien ne les y oblige.
Concernant les comptes bancaires :
Si ceux-ci étaient uniquement au nom de la mère, la fille aurait eu des explications à donné.
Mais dans le cas de compte joint, chaque co-titulaire est libre de faire ce qu'il veut avec les fonds présents sur le compte sans avoir d'explications à données à d'autres que l'autre co-titulaire.
Concernant maintenant les différents testaments :
Si ceux-ci respectent la répartition entre les différents héritiers, vous ne pourrez contesté la volonté du défunt, même si cela avantage un héritier plutôt qu'un autre.
Prenons un exemple chiffré qui sera plus clair que toute explication à mon avis :
J'arondi volontairement les calculs pour facilité la réflexion.
L'héritage représente 200.000 euros.
Il y a 3 enfants.
Le premier est décédé sans laissé de descendance reconnue. Sa part disparait.
Le second est décédé en laissant une descendance de 6 enfants.
Le troisième est vivant.
Part réservataire (réservée aux héritiers donc) : 133.000 euros environ
2 parts : l'enfant vivant pour une part, et la descendance de l'enfant décédé pour une autre part.
Chaque part représentera donc 66.500 euros.
L'enfant vivant touchera en totalité sa part.
Les autres héritiers devront se partagés chacun 1/6ème de la part de leur ascendant, c'est à dire 11.083 euros.
Maintenant, il reste la quotité disponible, soit 67.000 euros.
Sur cette quotité, le défunt est totalement libre de la distribuée comme il l'entends, sans que personne ne puisse s'y opposé.
Dans la réflexion présente, il suffit que la part de chaque héritier ne dépasse pas par exemple :
66.500 + 67.000 = 133.500 euros pour l'enfant encore vivant.
Ou pour le petit-fil = 67.000 + 11.083 = 68.083 euros.
Si par exemple comme vous l'indiquez :
La fille a reçue 66.500 euros (sa part) + la moitié de la quotité disponible, 33.500 euros = 100.000 euros.
Et que le petit fil a reçu de son côté 11.083 euros + l'autre moitié de la quotité disponible 33.500 euros = 44.583 euros.
Ceci représentant en tout 144.583 euros.
Cela est parfaitement légal (mais moins moralement).
N'oubliez pas que de son vivant, chacun est libre de faire ce qu'il souhaite de ses biens...
Dans le cas que vous présentez, le souci est que l'enfant non reconnue par son père n'a pas de droits à l'héritage car il n'y a pas eu de reconnaissance, ceci modifiant donc toute la suite de la procédure.
Si l'enfant avait été reconnue, la situation aurait été différente, ainsi que le partage fait...
Légalement, la première petite-fille n'ayant pas été reconnue par son père, n'existe donc pas dans la lignée successorale tant qu'elle ne prouve pas juridiquement sa filiation paternelle.
Sur ce point donc, tous les actes administratifs légaux ne peuvent être contestés vu que administrativement sa filiation n'existe pas, donc elle n'a pas à apparaitre sur le testament... Que la famille connaisse ou non son existence, cela est une autre histoire qui ne change pas grand chose au fond de l'affaire... Les grand-parents auraient pu s'ils le voulaient faire le choix de la reconnaitre officiellement, mais rien ne les y oblige.
Concernant les comptes bancaires :
Si ceux-ci étaient uniquement au nom de la mère, la fille aurait eu des explications à donné.
Mais dans le cas de compte joint, chaque co-titulaire est libre de faire ce qu'il veut avec les fonds présents sur le compte sans avoir d'explications à données à d'autres que l'autre co-titulaire.
Concernant maintenant les différents testaments :
Si ceux-ci respectent la répartition entre les différents héritiers, vous ne pourrez contesté la volonté du défunt, même si cela avantage un héritier plutôt qu'un autre.
Prenons un exemple chiffré qui sera plus clair que toute explication à mon avis :
J'arondi volontairement les calculs pour facilité la réflexion.
L'héritage représente 200.000 euros.
Il y a 3 enfants.
Le premier est décédé sans laissé de descendance reconnue. Sa part disparait.
Le second est décédé en laissant une descendance de 6 enfants.
Le troisième est vivant.
Part réservataire (réservée aux héritiers donc) : 133.000 euros environ
2 parts : l'enfant vivant pour une part, et la descendance de l'enfant décédé pour une autre part.
Chaque part représentera donc 66.500 euros.
L'enfant vivant touchera en totalité sa part.
Les autres héritiers devront se partagés chacun 1/6ème de la part de leur ascendant, c'est à dire 11.083 euros.
Maintenant, il reste la quotité disponible, soit 67.000 euros.
Sur cette quotité, le défunt est totalement libre de la distribuée comme il l'entends, sans que personne ne puisse s'y opposé.
Dans la réflexion présente, il suffit que la part de chaque héritier ne dépasse pas par exemple :
66.500 + 67.000 = 133.500 euros pour l'enfant encore vivant.
Ou pour le petit-fil = 67.000 + 11.083 = 68.083 euros.
Si par exemple comme vous l'indiquez :
La fille a reçue 66.500 euros (sa part) + la moitié de la quotité disponible, 33.500 euros = 100.000 euros.
Et que le petit fil a reçu de son côté 11.083 euros + l'autre moitié de la quotité disponible 33.500 euros = 44.583 euros.
Ceci représentant en tout 144.583 euros.
Cela est parfaitement légal (mais moins moralement).
N'oubliez pas que de son vivant, chacun est libre de faire ce qu'il souhaite de ses biens...
Dans le cas que vous présentez, le souci est que l'enfant non reconnue par son père n'a pas de droits à l'héritage car il n'y a pas eu de reconnaissance, ceci modifiant donc toute la suite de la procédure.
Si l'enfant avait été reconnue, la situation aurait été différente, ainsi que le partage fait...