Ma banque, la Caisse d'Epargne IDF, a refusé un chèque au mois d'août et je suis venue le restituer au guichet dans la semaine pour régulariser ma situation. Deux mois plus tard un nouveau chèque est rejeté d'office, d'un petit montant. M'en inquiétant, je me rends compte que le premier incident n'a pas été résolu, et je découvre, après plusieurs appels et avoir dû beaucoup insister, que le chèque a été "égaré" (dixit mon agence).
La Caisse d'Epargne aime expliquer la rigueur budgétaire à ses clients, sous forme de frais excessifs (8.50 euros de frais pour une carte bleue de 12 euros par exemple, puisque les frais sont fixes), mais à l'usage, ses agents ne font preuve d'aucun professionnalisme: moins de la moitié de mes demandes (y compris les plus simples comme arriver à faire enregistrer un RIB externe) sont prises en compte correctement. L'incident du chèque perdu est très caractéristique: le guichetier "ne savait pas traiter la demande" et a donc enterré la formule de chèque.
J'ai fait remonter la demande aux réclamations, mais je n'ai reçu aucune réponse écrite à ce jour. Je me demande quoi faire de plus efficace. Je précise que je poste ici par lassitude d'obtenir une réponse de la part de cet établissement bancaire, ou ne serait-ce que des excuses pour l'incompétence de son personnel.
Par ailleurs je ne comprends pas comment le législateur peut avoir laissé les banques développer de telles pratiques de tarification qui s'assimilent à un taux usuraire parfaitement scandaleux, et sont assurément un facteur de perte de pouvoir d'achat et de perte de confiance en l'économie.
La législation juridique et financière évolue en permanence...