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9 réponses
Le calme avant la tempête, c'est-à-dire "stabilisation" de l'économie avant une éventuelle rechûte. Les problèmes sont loin d'être réglées concernant le désendettement des pays et le plan d'austérité à venir.
Les dés sont jetés. Je fais partis de ceux qui pensent que nous sommes à une époque charnière ou des virages économiques, sociaux et énergétiques doivent être pris. Tous va dépendre des hommes qui ont le pouvoir de ces changements, de leur volonté de le faire, et des risques qu'ils vont prendre pour les réaliser à plus ou moins COURT terme. Plus vite ils seront pris, plus vite les nouvelles bases seront connues, plus vite les prévisions pourront repartir sur des données fiables. Les sociétés qui se montreront les plus rapides auront toutes les chances d'être au premier plan des prochaines décennies. En clair tout va ce jouer dans les cinq prochaines années. Nous sommes donc sur un plat actuellement, nous avons tous ce qu'il faut pour repartir dans le bon sens. Alors je pense sincèrement qu'elle est derrière nous et que tous va repartir (pas comme avant), nous devrons faire chacun un effort proportionnel. Avec à la clé une meilleure qualité de vie.
Courage.
Hervé
Hervé vous êtes très optimiste pour l'avenir mais qui va pouvoir nous sortir de ce marasme économique? Je suis commerçante et je peux vous dire que de nombreuses PME sont sinistrées (artisanat, commerces diverse) et quand on voit la gesticulations de nos politiques tous partis confondus on ne sait plus que penser, nous par-contre on paye.
Bonjour Catherine,
En effet je reste optimisme, ce blog n'est pas là pour traiter de la "politique", je ne rentrerais donc pas dans le débat. Ce que je peux dire c'est que la "politique" c'est du passé. Il faut s'attacher à la qualité des hommes (ou femmes), à leur capacité d'avancer et non pas à leur slogan auxquels, de moins en moins de personnes croient. Nous devons nous montrer réaliste et arrêter de croire au Père Noël.
En fait quelque soit l'entreprise, on ne peut pas continuer de travailler sur les base établies. Chacun doit pouvoir dans son domaine d'activité, faire évoluer sa méthodologie, ses solutions, répondre à la demande et trouver de nouvelles débouchées. Tous évolue de plus en plus vite. Internet devient de plus en plus acteur dans cette nouvelle économie. Un exemple tous simple, à NW, des personnes ont créé un site ou les gens peuvent mettre en location leur biens (chaîne hifi, écran, aspirateur, outils, vaisselles ....). Les comportement changent.
Au delà des sommes que nous payons (je suis moi même chef d'entreprise), nous payerons malheureusement à fond perdus tant que les changements ne seront pas intervenus. Aller un peu de courage, plus que 5 ans à tenir, à moins que le 21/12/2012 vienne y mettre son grain de sel. ;))
Hervé
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Je suis optimiste de nature, mais les aléas de la vie et la politique actuelle me laissent à penser que:
-le gouvernement a encore peut-être, après avoir mis en place les réformes, à les developper, pour que les résultats soient visibles, et pour que l'on ne soit plus en crise: il a bien du prevoir ce qui arrive;
-la population a, encore, à accepter les réformes, ce que, personnellement, je ne sais pas faire, et qui m'a amené, à me diriger vers la création d'entreprise, plutot que de me voir engagée dans les entreprises des autres, chose qui n'est pas, en tant de crise, simple et facile à faire;
-j'aimerai bien... que la vie coûte moins cher, ou qu'il n'y ait pas de limite de crédit pour la développer... mais là, pour revenir à la réalité, je dois avouer que, même si je ne veux pas prendre la place du Président, j'aimerai mieux être dans mon entreprise à ma place, que dans son pays, à la place qu'il me choisit, me réserve, ou fait que j'ai, du fait de sa politique...
Tout dépend de la catégorie sociale à laquelle vous appartenez. Si vous êtes banquier, restaurateur ou riche héritier soumis à l'ISF et bénéficiaire du bouclier fiscal, pas de problème, la crise est derrière vous. Vous continuerez à bénéficier de l'aide de l'Etat sauf si en 2012 il y a des changements. Pour eux la crise a été réglée grâce à nos impôts.
Sinon, pour tous les autres, c'est-à-dire plus de 90 % des Français, la crise n'est pas finie. Au contraire, la crise est et sera le prétexte à de nouvelles mesures anti-sociales, de blocage des revenus et d'augmentation des impôts et prélèvements sociaux, même si on vous dit le contraire. La suppression de certaines niches fiscales ne touchant pas les riches mais les classes moyennes conduira automatiquement à l'augmentation des impôts, tout comme la baisse des remboursements de la Sécurité Sociale et la nouvelle taxation sur les mutuelles amèneront à l'augmentation des cotisations de ces mutuelles. Ce matin, on a annoncé une augmentation d'environ 8 % des cotisations des mutuelles en 2011. Ce n'est qu'un début.
N'étant pas devin, je ne peux que constater :
Crise immobilière aux Etats Unis, suivie d'une crise banquaire internationale, puis de la crise économique actuelle.
Comment éviter la suite, qu'est une crise sociale ! ... Surement pas en continuant à laisser l'Argent prendre le pas sur l'humain !
- Je serais curieux de savoir à quel point mouillent leur chemise ceux qui spéculent actuellement sur les cours du blé. Qu'apportent-ils de plus à nos céréaliers exportateurs, si ce n'est renchérir le coût du blé pour les pays importateurs dont la récolte est déficitaire, comme l'Egypte et le Russie -
De plus ; il est plus facile pour un million d'€ nécessaire au remboursement de la dette d'Etat, de réclamer un euro à un million de pauvres en les menaçant du bâton, qu'un million d'€ à un seul riche qui les aurait ... capable lui, d'en dépenser deux en procédures juridiques pour ne pas payer celui-ci ...
Alors dites-moi à quel saint se vouer !
Je ne crois pas. Car il n'y a pas de guerre qui suit, comme dans les années 14ou 39 40. Je pense qu 'i faudra faire des efforts car le déficit est immense. Il y a les retraites à rallonge, les CSG augmentés sur les retraites, les augmentations de l'EDF, etc etc. Personnellement, je l'affronte cette crise, et j'en déduis que trop d'excès dans le monde entier ont été faits au profit des pays soi-disant progressant. Maintenant il faut penser que chacun de nous utilise cette crise en mieux arranger ses dépenses. Moi, pas contente du tout, je vais réduire tout achat extérieur à mon département, à ma ville. VOILA
A Danielle, bonjour,
Certes, la crise ne semble pas pouvoir déboucher sur une guerre en Europe, mais elle à commencé à nous rendre témoins d'émeutes en Tunisie puis en Egypte ; puis acteurs d'une guerre civile en Lybie ( qui nous a demandé notre avis ? ) qui peuvent dégénérer y compris chez-nous.
Il est dit que l'argent doit demeurer un outil et ne pas devenir le maître !
Or à ce jour, c'est l'économie qui commande et l'agitation de nos élus n'y peut guère changer quelque chose.
Pour rembourser les dettes souveraines il faut des recettes fiscales et ce n'est pas avec la récession que les états les trouveront !
Le repli sur soi n'est pas la solution dans le cadre de la mondialisation où nous sommes et la dette concerne bien plus que nous même puisque nos enfants et petits enfants sont concernés.
- Jusqu'où pouvons nous accepter l'irresponsabilité de ceux qui nous plongent toujours - et encore à ce jour - dans l'endettement .
- Que pouvons nous attendre d'élus, même en dehors de chez-nous - tels que ceux siègeant au Congrès américain, incapable de faire passer l'intérêt collectif avant le leur, dans le cadre d'une réélection prochaine.
- Hélas, je pense qu'il est trop tard pour invalider les signatures de ceux qui ignorent ce que doit être un budget en équilibre sans avoir recours à l'endettement.
- Il faut croire que nos énarques instruits, cultivés ; brillants même dans le discours ... manquent du simple bon sens que l'on disait paysan !
- Quand à la spéculation, c'est un monde que le marché sait sanctionner comme il l'a déjà fait. Mais c'est hélas, toujours et encore les mêmes, qui en subiront les plus dures conséquences.
Salut et fraternité !