Faire appel d'une décision prud'homale

poilraide - 4 mai 2011 à 13:06
 poilraide - 5 mai 2011 à 10:31
Bonjour,
Je viens de perdre un procès au prud'homme suite à un licenciement pour faute grave avec mise à pied conservatoire puis licenciement dans la foulé. Je l'avais dénoncé comme abusif et sans cause réelle ou sérieuses. J'occupais le poste de réceptionnaire d'atelier mécanique au sein d'une concession automobile. Je précise que j'avais 3 mois de période d'essai renouvelables, mais que seulement 15 jours après mon embouche, la première convocation est tombée. ( J'ai pris un avocat qui a écrit des conclusions, puis les a déposés au prud'homme, mais qui n'a pas plaidé l'affaire, que j'ai finalement défendue moi même devant les conseiller prud'homaux.)
J'ai plusieurs questions qui me turlupinent depuis le verdict qui vient de tomber hier, et les explications écrites, que j'ai reçues des prud'hommes afin d'entériner leurs décisions, cela afin de savoir si je dois faire ou non APPEL.

1) Je voulais savoir si les griefs qui sont reprochés à un employé licencier pour fautes graves et qui sont de plus très nombreuses ( 5 pages de reproches) sont de fait automatiquement toutes détaillés dans le rapport des prud'hommes, ou si seuls les éléments ayant servi à la prise de décision sont explicités. Qu'advient-il des autres reproches listés dans la lettre de licenciement s'ils ne sont pas cités et repris dans les conclusions des prud'hommes. Cela signifie' il que ces autres reproches n'ont pas été retenus ? Devront-ils à nouveau être éventuellement défendus devant la cour d'APPEL par la partie adverse ?
Parmi les éléments retenus pour me débouter de ma demande il est écrit que :
« l'entreprise démontre l'erreur d'enregistrement du kilométrage » démonstration qui n'est que sophisme, faite par le chef d'atelier dans une déclaration écrite, le dossier du véhicule concerné avec ma signature dessus n'est même pas produit à la procédure ni sa réédition par ailleurs ? Cette « démonstration » faite par le chef d'atelier est elle suffisante puisque les preuves sont absentes ( l'Ordre de réparation avec ma signature n'est pas fourni) ne permettant pas de prouver sans équivoque que je suis bien l'auteur de l'ordre de réparation.
2) Peut-on à juste titre parler de faute grave (sans entrer dans les détails de ce dossier) dès lors que cette soi-disant « erreur » n'a eu aucune conséquence pour l'entreprise ou le client du véhicule. Ce fait retenu par les prud'hommes n'est-il pas inique ?
3) Peut-on obliger l'entreprise à fournir des documents qui me disculperaient définitivement de certaines accusations retenues par les prud'hommes ( Facture - Ordre de réparation .. ) pour pouvoir les présenter en APPEL.

Je vous remercie d'avance pour vos réponses.

1 réponse

svp réponde mon
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merci de votre reponse, mais quelle est elle au juste ?
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